SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Merci Michel et Jean Cristophe !
En Attendant que Bernard et Catherine nous envoient la cavalerie, 1er régiment de chasseurs d'insectes et 3 ème brigade granivore de Baringo.
Une petite série sur le Lac .

(A mon avis pas très sauvage)

Les pygargues, un incontournable de Baringo, dont finalement, on ne se lasse pas.
La grue royale (pas très sauvage) est superbe.

Fabuleux
Tant par la diversité des sujets que par la mise en image, je me régale

Merci à vous trois

JeanChristophe écrit: Bernard
Magnifique 339 et 340. Un profil sans faute et surtout maintenant un aigle qui marche sur l eau?

Catherine s'est amusée comme jamais avant avec son 200-400 et son 7 D MkII, et comme tu le sais, JC, la confiance dans le matériel est un élément important dans la réussite. On voit ce que cela donne...

mime écrit: Il ne faut pas s'absenter trop longtemps sur ce fil!
Et vous êtes 3 maintenant à envoyer du lourd... (son pesant de plumes)
Marco tes veuves sont simplement superbes.
Généralement, je ne suis pas fan des séquences "programmées", mais là vous m’épatâtes avec la séquence chapardage, et le savoir faire africain toujours au top.

Merci, Michel, Je plussoie, Marco est doué pour les veuves, et pas que... Nous sommes bien contents de t'avoir épataté.

romainprof écrit: Fabuleux
Tant par la diversité des sujets que par la mise en image, je me régale

Merci à vous trois

Merci de tes mercis, Romain

Yvon écrit: Les pygargues, un incontournable de Baringo, dont finalement, on ne se lasse pas.
La grue royale (pas très sauvage) est superbe.

Oui, c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleurs clichés, ou quelque chose comme ça... Un zoom est une aide précieuse, mais il faut le régler à l'avance, pas question d'espérer changer de longueur focale pendant la prise de vue, ça va trop vite. Une focale fixe (ici, un 300 mm) est souvent à l'origine de coupures indésirables...

359




Pour la grue, tu as raison, c'est un hôtel du bord de l'eau qui a toute une ménagerie qui se balade dans le parc, sans apparemment avoir envie d'aller voir ailleurs si l'herbe y est plus verte. Et avec un aussi beau cou gris, pas de doute, c'est une royale !

360

Nous avons eu droit à deux passages de pygargues, ensuite les sifflets et invites par geste ont été royalement ignorés. Les rives sont sèches, ici, sur l'île du lac, malgré la présence de toute l'eau du lac, c'est une Rose du désert qui est la seule fleur visible dans un paysage très minéral.

Retour au camp, où Catherine continue sa moisson de piafous (heu...). D'abord avec une Cichladuse tachetée déjeunant

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un Agame des colons se la coulant douce au soleil

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un des nombreux vervets du lodge à l'affût sur sa branche

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C'est l'heure du déjeuner, cela vaut pour nous comme pour la gent ailée (même si pour les piafous diurnes, l'heure de déjeuner débute au lever du soleil pour se terminer à son coucher ou presque)

Moineau à point jaune et tisserin du Nil cherchant leur nourriture au sol...

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Souimanga du Kenya la cherchant dans les cîmes

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On redescend sur le sol, un sol intéressant car juste à côté du mess, avec au menu de friandes miettes qui régalent ce Moineau perroquet...

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Évidemment, la taille de la miette doit être adaptée à celle de son prédateur... Un Calao de Jackson ne saurait se contenter comme menu de menues miettes, aussi friandes soient-elles...

Monsieur avec son bec rouge en mode recherche

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Madame avec son bec noir en mode dégustation

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Monsieur et Madame à table sur leur branche, enfin, vous voyez, quoi...

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PS : une excellente source ornithologique dont, à sa demande, je ne divulguerai pas l'identité pourtant prestigieuse, car elle n'est que trop modeste malgré son grand bavoirsavoir, me donne les précisions suivantes : le bec du Monsieur Calao de Jackson est rouge avec l'extrémité blanche comme pour le Calao de Decken dont il ne diffère que par le plumage noir moucheté de blanc. Merci, Catherine.

Après le déjeuner, au programme une balade dans le Rift, je n'y participe pas, désireux de ne pas trop m'éloigner de certaine commodité. Catherine part avec Titus comme guide, qui s'avérera un ornitho hors pair, et une paire de clients, un couple habitué des safaris de Tony mais qui vient à Baringo pour la première fois.


Quand Catherine rentre de sa promenade ornitho, elle est enthousiaste. Titus est très calé et les lieux sont très intéressants, riches en espèces diverses. La balade a été courte car le départ a été donné un peu tard, les hautes falaises donnent vite de l'ombre, et quand l'obscurité est là, les oiseaux se couchent avec les poules, c'est assez connu pour que je ne le mentionne pas, s'pas ?

Catherine me montre le soir ce que j'ai raté dans l'après-midi :

étourneau (ou à peu près)

372-373 Rufipenne de Salvadori, Onychognathus salvadorii, Bristle-crowned Starling

Traquet

374-375-376 Traquet à queue brune, Oenanthe scotocerca, Brown-tailed Rock Chat

aigle

377 Aigle martial Balbuzard pêcheur - Pandion haliaetus - Osprey - merci Fred !

divers lapins

378 Daman (des rochers, sinon c'est à ne rien y comprendre )


379 Lièvre du cap, Lepus capensis, Cape Hare


Et à défaut de me les montrer, elle me raconte ceux qu'elle a vus sans les photographier : Calao de Jackson, Choucadors superbes, Eurocéphales de Rüppel, Mahalis à sourcils blancs, Alectos à tête blanche (mais pas de raton-laveur). Le soir, dîner sur la terrasse avec buffet super, tandoori, on mange bien chez Tony !