SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Hé hé, c'est du tout frais ce carnet !! Mais j'ai loupé le lancement....
Avec des photographes comme vous deux, et un narrateur comme Bernard !

Serpentaires, pics, gérénuks... Mais ai-je cru apercevoir une brochette de félins ?

En tout cas, vous n'avez pas eu peur de partir au Kenya comme cela...
Amitiés

Merci Jonathan (et Michel, JC -j'oublie pas ton carnet indien, Dietmar, Loïc, Vincent et autres Marine). Jamais peur, nous ! Toujours pleins d'allant, pleins d'entrain, éveillés, tiens, la preuve, au petit-déjeuner :


N'ai-je point l'air débordant d'enthousiasme, la mine et la moustache fières et l'œil vif ? Bon, quand faut y aller, faut y aller, s'pas ? Pas la peine de ruminer de sombres pensées, broyer du noir. Même si l'on est en forme mélanique et tout petit ? Même !

30-Autour gabar, Micronisus gabar, Gabar Goshawk

Dans l'aube radieuse, un Guêpier à gorge blanche profite des premiers rayons du soleil

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tout comme un oiseau très rare et très difficile à observer

32- Mahali à sourcils blancs, Plocepasser mahali, White-browed Sparrow-Weaver

On me signale, avec l'habituelle bienveillance à laquelle je suis accoutumé, que le Mahali à sourcils blancs n'est que d'une relative rareté, même que "tu nous faisais arrêter sans arrêt pour lui dès que tu voyais un oiseau de taille inférieure à une autruche, tu criais stop comme le gros benêt que tu es, et 11 fois sur 10, c'était un Mahali à sourcils blancs, espèce de crâne de piaf décérébré !" ! Après cette aimable mise au point, il est possible que j'ai fait une légère confusion avec l'Autruche arctique, Struthio polenordus, avec qui le Mahali présente une certaine ressemblance. Passons...
Le suivant ne ressemble qu'à lui-même et à d'autres ibis, et son cri ne ressemble également qu'à lui-même ou à rien d'humainement supportable, qui l'a fait affubler du sobriquet de Cracoucas par ma blonde et Cécile. Et qui a dû faire penser certains à un hennissement, au vu du nom anglais. J'ai nommé bien sûr, vous l'avez reconnu, l'Ibis hagedash :

33-Ibis hagedash, Bostrychia hagedash, Hadada Ibis


Catherine saisit l'envolée d'un très joli piafou :

34-Barbican à tête rouge, Trachyphonus erythrocephalus, Red-and-yellow Barbet

La savane commence à peine à se dorer au soleil matinal, une Gazelle de Grant profite elle-aussi, lui aussi en fait, des bienfaits de l'astre du jour.

35 36- Gazelle de Grant, Nanger granti, Grant's Gazelle IUCN LC Least Concern

La "rivière à l'eau brune" est soumise à de fortes (et rapides) fluctuations de niveau, mais reste toujours en eau. Et donc toujours source de vie. Les traces nombreuses sur ses berges attestent de sa forte fréquentation, alors même que la saison sèche n'a pas encore vraiment commencé.


Il est normal que cette forte fréquentation attire les prédateurs, comme ce redoutable Aigle ravisseur :

37- Aigle ravisseur, Aquila rapax, Tawny eagle

ou ce non moins redoutable martin-chasseur. Certes, les proies ne sont pas les mêmes, mais l'on nous a dit, et cela semble véridique, que les martins-chasseurs arrivaient à tuer des écureuils, pourtant plus gros qu'eux !

38 39- Martin-chasseur à tête grise, Halcyon leucocephala, Grey-headed Kingfisher

Le ciel est bleu, la brume de chaleur n'est pas encore établie, nous pouvons donc admirer au loin le Mont Kenya. Avec ses 5199 mètres de haut, c'est le deuxième plus haut sommet africain, juste après le Kilimandjaro, son cousin tanzanien. Cousin qui aurait d'ailleurs été kényan si la Queen Victoria n'avait décidé de partager équitablement ces deux sommets de l'Afrique et décide donc d'un tracé de frontière entre le Kenya britannique et le Tanganyika allemand qui en fasse cadeau à son petit-fils, le Kaiser Guillaume II. Après cette parenthèse historique d'un indéniable intérêt, revenons à nos moutons, d'ailleurs absents du ciel limpide, mais c'est une image... Une image du Mont Kenya, œuf corse :

Notre prochain sujet est un oiseau certes commun sous ces latitudes mais un très bel oiseau, qu'il soit posé ou en vol. Celui que nous avons devant nos lentilles est un estropié, un spécimen particulier de l'espèce, un "Rollier à long brin parce que l'autre est cassé" mais cela ne semble en rien affecter sa matinale bonne humeur ou son fier maintien.

40- Rollier à longs brins (oui, je sais), Coracias caudatus, Lilac-breasted Roller

Voici un de mes piafounets préférés, longtemps je me suis désolé de ne pouvoir le voir (lui ou ses cousins) autrement qu'enfoncé dans un buisson ou trop loin pour mon alors trop court objectif (500 mm avec x1,4 sur le plein format EOS 1 Ds Mk II). Je me rattrape depuis, n'est-il pas mignon notre barbicanet ?

41 42- Barbican d'Arnaud, Trachyphonus darnaudii, D'Arnaud's Barbet

C'est une curieuse scène d'offrande que nous observons ensuite, Monsieur et Madame Calao qui se passent d'un bec rouge à l'autre une minuscule graine...

43-44 Calao à bec rouge, Tockus erythrorhynchus, Northern Red-billed Hornbill

L'amour, c'est regarder ensemble dans la même direction, s'pas ?

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et se faire des petits bécots (rouges), s'pas-bis ?

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Holala quelles dernières photos, cette série du Cala est splendide

Le Barbican est à tomber, les reflets de l'Ibis j'en passe et des meilleurs, votre carnet est un régal !!!

Merci

Question technique ou plutôt optique, finalement à quel moment utilisez vous le 300 2.8 ? car votre immense majorité des photos sont faites soit avec le 800, soit avec le 20-400/560...

Merci Vincent, nous sommes tout de modestie (une de mes nombreuses qualités particulièrement développées) et de confusion.

Quelques chiffres sur l'utilisation de notre matériel :


Sur 7280 photos gardées, c'est à dire les pas floues et à peu près bien cadrées, un peu plus de 10 % faites avec le 300 f/2,8 L IS, dont les trois quarts avec le 1 Dx. Une petite moitié avec le convertisseur. Utilisation avec le convertisseur et le 7 D II notamment pour les photos en billebaude. Beaucoup des photos au 300 ont été faites à Baringo, 330 sur 801 en seulement deux jours contre 148 à Samburu et 323 à Mara... Pourquoi le 300 donc ? Ouverture à f/2,8 utile à l'aube et au crépuscule, poids réduit par rapport au 800 et même au 200-400 pour les photos à pied sans support, emploi possible avec un convertisseur x2, besoin de cadrage plus large avec un objectif plus maniable que le 200-400.
Voili, voilou...

Merci Bernard pour ta réponse pour très précise Je me doutais bien que le 300 2.8 allait être "réservé principalement" aux conditions lumineuses difficiles avec le 1Dx... Faut dire que c'est quand même une optique exceptionnelle (qui me fait rêver) !