SUJET : Australie, une affaire de poche !

La première après midi n'apportent que peu de rencontre, très peu d'oiseaux et pas la queue d'un kangourou

Pendant la nuit, un petit tour s'impose !!! Des chats sont parfois visibles




Ce "chat", la plus petite des quatre espèces du genre Dasyurus avec moins d'un kilogramme, se nourrit d’invertébrés et de petits vertébrés et a considérablement réduit en effectif avec l'arrivée du crapaud buffle. Ces anoures, introduits, disposent en effet d'un venin très toxique: la bufotoxine, qui provoque une mort rapide des prédateurs d'amphibien tel le chat marsupial.

Ici, les chats semblent s'être adaptés et les effectifs repartent timidement à la hausse.

le programme et le décor sont plantés !!! Effectivement avec un porte bébé, le bridge reste la solution la plus aisée

Wo-hà ! Magnifique tout ça !
J'adore ta couleuvre en 185 et 186, ainsi que l'effraie, la perspective est impressionnante ! et le gecko !!! et j'en oublie, tant il y en a.
Bravo pour le courage de sortir toutes les nuits, d'ailleurs !

le bridge reste la solution la plus aisée

Et la plus économique

Bravo pour le courage de sortir toutes les nuits

Le gros point positif de l'hiver, c'est la durée de la nuit, entre 13 et 15 par jour , ça laisse du temps pour se balader et on tourne vite en rond dans un van


Le lendemain nous nous enfonçons davantage dans le parc le long du chemin principal mais rien à l'horizon, nous repartons donc dans l'après midi à pied et descendons dans une vallée plus humide. Les kangourous arboricoles sont davantage présents dans la "rainforest" mais l'épaisseur du couvert végétal rend la quête plus difficile.
Par chance, des bruits suspects dans les branches trahissent la présence d'un jeune et de sa mère tranquillement affairés à manger . La pénombre de la forêt qui s'oppose à la clarté du ciel, rend la prise d'image difficile...






Ce dendrolague, un peu plus grand que son cousin du sud, vit uniquement dans un rectangle de 70 sur 50 kilomètres mais, grâce à l'arrêt de la chasse aborigène, gagne progressivement du terrain, y compris dans la forêt plus "sèche".

Au nord de Rosville nous passons une courte soirée à la recherche des pétrogales qui vivent sur la montagne noire, dont le nom provient des algues qui colorent le granite, mais nous n'en verrons pas . Nous ne verrons pas non plus, hormis vaguement de nuit, les nombreuses chauves-souris qui logent dans les anfractuosités de la montagne, mais nous rencontrons un endémique de la montagne

En reprenant notre route, cette fois vers le sud, nous partons découvrir les peintures aborigènes près de la petite localité de Laura. En route, ce que nous pensons être de loin de grands corvidés, s'avèrent être des perroquets

Bravo Romain ! Quelle diversité, quelles rencontres et quel courage avec un bébé sur le dos !

J'ai lu que le Chat marsupial que tu as photographié porte aussi le doux nom de "Satanelle" Pauvre minet !

quel courage avec un bébé sur le dos

Heureusement, dans la majorité des parcs, la poussette passe aisément

"Satanelle"

Je n'avais jamais lu ce nom, et c'est vrai qu'il n'est pas très charmant Peut-être un rapport avec le diable

je viens de reprendre depuis les Dendrolagues de lumholtz ! Content que les conseils aient porté leurs fruits !! Votre fil est superbe et fait honneur à la biodiversité australienne. Vos images et expériences sont loin des chemins touristiques classiques Petite préférence pour les geckos, ils me fascinent...

Quel bel éloge, Nico !
Romain, tu es reparti en voyage ?
Reviens-nous pour la suite de vos aventures !

Le Chat marsupial, un grand moment ! Et le reste ne dépare pas. Merci, Romain !

Merci à tous

Oui Marine, rapide escapade africaine à la recherche de primates le paradis

Je reprends le fil de notre "extrême nord" par quelques peintures aborigène

pas évident de savoir quels animaux ont été symbolisés...

Vincent écrit: pas évident de savoir quels animaux ont été symbolisés...

Pareil mais c'est joli

A proximité des peintures, un saurien rôde




Notre "bout du monde" sera donc ici il est temps de reprendre la direction du sud, mais encore près de 3000 km le long de la côte nous attendent de quoi découvrir encore beaucoup de chose

Le climat de la région étant soumis aux moussons, de nombreuses buses parcourent le dessous des routes afin d'évacuer les pluies qui peuvent être violentes. Par chance nous sommes en saison sèche, les buses sont donc sèches et peuvent cacher, à l'abri de la lumière, des ailées lucifuges