Nous arrivons à l'aéroport avant 11h30, notre avion est prévu après 17 heures, nous tuerons donc le temps à essayer de trouver les Miss Venezuela promises. Je ne parlerai pas de publicité mensongère, ce ne serait pas digne d'un caballero...
Et voilà, c'est fini ! Il nous faudra le temps de digérer tout ça... et de rentrer les CF et SD dans un ordi qui marche, le temps de classer les photos, de poubeller les très mauvaises...
Le temps aussi de construire un récit plus ou moins bien bâti de ce qui nous est arrivé tout brut sur la rétine, de tout ce que nous avons vu, de ce que nous ne nous rappelons même pas avoir vu, e tutti quanti.
Je ne sais pas pour vous, mais pour nous ce carnet de voyage a été bénéfique. En plus des échanges, du partage entre nous tous, il s'est produit une sorte d'"auto-débriefing".
Nous avons gommé les petits désagréments sans importance qui émaillent tout voyage mais qui sur le moment agacent, gâchent un peu, style chasses d'eau bouchées, arepas grasses et autres piqûres de garapatas. Et même des désagréments un peu moins petits, mais inévitables comme vol annulé et après-midi dans les Andes shuntée ont été remis en perspective, une balade dans le tiers-monde sans au moins un menu pépin, c'est comme un poisson sans bicyclette, Desproges me parfume !
Nous avons surtout pris conscience de la richesse de ce voyage, des multiples grosses satisfactions qu'il nous a apportées. Et avec comme seul mérite personnel d'avoir eu la chance de choisir la bonne cordée pour éviter les crevasses et suivre les bonnes voies... D'accord, la chance, ça se provoque, Napoléon me parfume !
Nous devons donc en premier lieu remercier Bruno et Sergio, les photographes et organisateurs de voyages photo incontournables pour le Venezuela. Ils connaissent tout de la nature de ce grand et riche pays, des trucs à faire et ne pas faire, ils n'épargnent aucun effort pour satisfaire notre passion commune de l'observation et de la photo animalière.
Ensuite nos collègues de balade... nos consœur et confrère Ariane et Laurent, savants mais non pédants et toujours confraternels (sont lourds, hein, mes sacs), Dominique, érudite et brillante, Pierre, photographe chevronné et Sylvina la plus charmante des assistantes, Thibault toujours de riante humeur même dans l'adversité (zoom cassé !). Nous avons eu tout un voyage sans la moindre anicroche, dans un esprit de saine camaraderie, toujours prêts à échanger un coup de main (coup d'œil aussi, devrais-je dire, car souventes fois le balourd que je suis fus aidé au repérage) ou une plaisanterie.
Enfin, last but not least, il nous faut vous remercier du plaisir que nous a fait votre présence attentive et bienveillante, exprimée ou non, tout au long de notre récit, Vincent, Cécile, Cath, Yvon, Matthieu, Chifonet, Freefox, Art, Jean-Christophe (et Jean-Christophe), Frédéric, Xavier, Alain, Yves, Hélène, Patrick, Alex, Laurence, Marc, et que ceux que j'oublie me parfumentdonnent, merci, merci et merci. Merci, quoi ! Idem pour les lecteurs muets mais patients (dans patient, il y a souffrance...).
Bernard et Catherine
photo du groupe prise par Bruno (oui, avec le retardateur de son D3, comment avez-vous deviné ?) à Rancho Grande au pied d'un niño