SUJET : Brèves de Thaïlande. Mais pas que...

Les crabiers se servent de leur immaturité pour camoufler leur identité, tels de vulgaires casseurs de seconde (classe) :

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ce que ne fait pas ce mature crabier chinois

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De petits piafous dans les herbes du bord de route

156- Capucin à tête noire, Lonchura atricapilla, Chestnut Munia





et de vieilles connaissances limicoles maritimes avec ces mouettes du Tibet, gravelots mongols et autre guifette moustac

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Mouettes internuptiales, puis nuptiales





avec Gravelots mongol et à collier interrompu



et puis nous partons pour notre prochaine destination, le parc national de Kaeng Krachan !

Hé bien quel festival, portraits, belles lumières, flare, diversité on n'en perd pas une miette, merci les z'amis

Haaa les bouddhas thaï, il y a un côté kitsch assez prononcé, enfin on aime ou on aime pas... Ca me fait rire car au Sri Lanka, un des plus gros bouddhas du pays, situé en plus sur le magnifique site de Dambulla, est un don de la Thaïlande, c'est le plus moche qu'on ait vu (heu pardon je n'adhère guère à cette architecture )...

Avant de partir pour Kaeng Krachan, voici une espèce bien discrète observée à la station d'épuration de Laem Pak Bia Royal Project dans un bassin très herbacé.

160. Râle strié, Lewinia striata

Beau râle strié, Fred ! Vincent, tu n'y connais rien en architecture bouddha-thaï, plus c'est doré, plus c'est gros, plus c'est beau, point barre.
Un trajet de deux heures nous conduit au parc national de Kaeng Krachan , แก่งกระจาน en thaï. Peu éloigné de la capitale (Bangkok est à 240 km), il est très fréquenté par les thaïlandais surtout en week-end. Avec 2800 km², il couvre pratiquement la moitié de la (petite) province de Pechaburi, sa moitié ouest montagneuse. Il est couvert de forêts, les pluies abondantes, très abondantes de juin à octobre, ont donné naissance à rivières, lacs, cascades, grottes. Les montagnes s'élèvent à 1500 m près de la frontière birmane, mais le pic le plus populaire pour les treks est le Khao Phanoen Thung qui culmine à 1 207 m seulement.

La vie sauvage y est florissante, on peut (avec beaucoup de chance !) y voir le même jour ours, éléphant, léopard, les espèces d'oiseaux s'y comptent par centaines, il y en aurait 400 espèces. Une destination de rêve pour le birdwatching !

Vincent, tu n'y connais rien en architecture bouddha-tha_i, plus c'est doré, plus c'est gros, plus c'est beau, point barre.

Bon revenons à nos piafs thaï, bien plus jolis eux...

Vincent écrit:

Vincent, tu n'y connais rien en architecture bouddha-tha_i, plus c'est doré, plus c'est gros, plus c'est beau, point barre.

Bon revenons à nos piafs thaï, bien plus jolis eux...

Tu as bien raison !

Deux petites heures de route


et nous arrivons vers midi dans le lodge, extérieur au parc mais tout proche, où nous passerons les trois prochaines nuits. Son nom est tout un programme : Samarn Bird Camp

Les oiseaux y sont partout présents, en effigies ou en chair et plumes...





Il faut dire que tout est fait pour que le camp soir bird-friendly. Nectar de fleurs pour qui en veut comme ce souimange

161- Souimanga asiatique, Cynniris asiatica, Purple Sunbird





ou nourriture plus nourrissante pour ce bulbul

162- Bulbul de Branford, Pycnonotus blanfordi, Streak-eared Bulbul

Après un bon et simple déjeuner, nous partons pour le parc. La "gate" :




Nous faisons une quinzaine de kilomètres dans le minibus, ça monte fortement. Nous nous arrêtons à une buvette, mais pour la bonne cause... Il y a de nombreux photographes, c'est le week-end, s'pas ? qui nous font gentiment de la place. Qu'est-ce qu'ils photographient tous ?
Catherine l'a trouvé, c'est un petit gobemouche :

163- Gobemouche brun, Muscicapa latirostris, Asian Brown Flycatcher




Mais moi, c'est un malcoha qui m'a plu, un sombre (que nos amis - ... - britanniques voient vert (enfin, le bec), alors que je n'y vois que du bleu, foncé) :

164- Malcoha sombre, Phaenicophaeus tristis, Green-billed Malkoha

Catherine s'occupe sans trembler (au 1/60^ème de seconde...) du cas d'un cousin rouverdin :

165-166 Malcoha rouverdin, Phaenicophaeus curvirostris, Chestnut-breasted Malkoha

Quittons ces coucous, roux ou pas roux (oui, les malcohas sont des coucous), pour des mammifères, le parc en compterait plus de 40 espèces - sans les rongeurs, sans doute, car ça me paraît peu, qu'en pensez-vous ? Romain ?

Donc, loin au dessus-de nos têtes, on flâne, se nourrit :

167-168 Semnopithèque obscur, Trachypithecus obscurus, Dusky Leaf-Monkey


Nous retrouvons le gobemouche brun

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avant de refaire un coucou à un autre coucou, un coucou de la haute :

170-171 Coucou de l'Himalaya, Cuculus saturatus, Himalayan Cuckoo






Il s'agit d'un mâle me dit Catherine, qui a décidément une fort bonne vue.

Superbes ces coucous, j'aime beaucoup !!! Très sympa ce Samarn bird camp.

Le camp est effectivement très sympa (et très bon marché, ce qui ne gâte rien !). Oui, les coucous en général sont toujours des oiseaux intéressants à voir, ceux de l'Himalaya particulièrement. Tout ce que l'on pourrait reprocher aux coucous de tous genres, c'est leur snobisme. Pas seulement ceux de la haute, de l'Himalaya. Non, tous les coucous (roux coucous ou pas roux) et assimilés. Eh oui, ce sont des oiseaux qui aiment les endroits très branchés, jugez-en, et encore cette photo de malcoha sombre est loin d'être la plus branchée...

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Et s'il n'y avait que les coucous and C° pour se cacher timidement : ce n'est pas mieux une demie heure après avec ces eurylaimes :

173-174-175 Eurylaime corydon, Corydon sumatranus, Dusky Broadbill








C'est un biquet que ma blonde n'apprécie guère, lui reprochant un costume ternouille, noir et blanc. Moi, je l'aime bien, avec son gros bec plat, je le trouve chouette.
C'est vrai, je le trouve moche à côté de ses copains
Cela dit, M.Sasirat, le manager de wildbirdeco, m'avait demandé si une famille m'intéressait en particulier, j'avais évoqué les eurylaimes.
Ce premier jour, on va dire que Nang a assuré, en nous en trouvant 4 espèces en moins d'une heure. Corydon, Gould et Horsfeld (déjà vu à Bornéo) ont été mis en boîte, tandis que le capuchon a juste été entrevu au dessus-de nos têtes mais pas de regret, celui de la Danum avait été plus que complaisant !