SUJET : En tandem au Kruger

Bien que notre Fortuner, malgré toutes ses qualités, ne soit pas bien adapté à la photo d'oiseaux en vol, Catherine "capture" un aigle de Wahlberg

50- Aigle de Wahlberg, Hieraaetus wahlbergi, Wahlberg's Eagle




Une "petite" erreur de navigation (mea culpa) nous fait quitter la S113 pour prendre la S23 vers le sud


et traverser la Biyamiti, complètement à sec d'un côté et en eau de l'autre grâce à un barrage...

Nous voilà presque revenus à notre point de départ... Bon, ce n'est pas grave, il est difficile de se perdre dans le Kruger dès que l'on a une carte et que l'on sait lire les nombreuses bornes :





Sur la rivière, un héron en attente

51- Héron strié, Butorides striata, Striated Heron

Nous croisons ensuite la piste d'un biquet qui nous est familier, mais ordinairement pas en solitaire, plutôt accompagné de quelques dizaines de milliers de congénères... Enfin, peut-être pas le même exactement mais si ce n'est lui, ce sont ses frères cousins. Je dois avouer que je m'emmêle un peu entre barbe bleue et queue blanche mais, vu la localisation (N.E.) ce semble bien être...

52- Gnou bleu, Connochaetes taurinus, Blue - ou Common - Wildebeest




Nous retrouvons des têtes connues, tête et queue connues même pour cette corvinelle noir et blanc :

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juste la tête et le bec, mais quel bec ! pour ce calao leucomèle

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Je ne vois qu'une espèce de moineau, par ailleurs jolie dans sa banalité, là où ma blonde reconnait une Madame Veuve de paradis (ou un mâle internuptial)

55- Veuve de Paradis, Vidua paradisaea, Long-tailed Paradise Whydah




edit/ oui j'ai bien reconnu une veuve mais j'ai vraiment hésité entre paradis et dominicaine. J'ai donc demandé de l'aide et voilà !

Bernard écrit: Une "petite" erreur de navigation (mea culpa) nous fait quitter la S113 pour prendre la S23 vers le sud

On ne fait pas d'erreur de navigation dans le Kruger, on part juste à la découverte. Dès fois ça marche d'autre fois non

Vous-ai je déjà dit que notre excellent Fortuner se prêtait mal à la photo de sujets en hauteur ?



Des sujets couchés, en revanche, ne posent aucune difficulté :

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Un héron garde-bœufs solitaire, qui n'a peut-être pas encore osé proposer ses bons services aux gros gris cornus ni aux gros gris trompus,

58- Héron garde-boeufs, Bubulcus ibis, Western Cattle Egret

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De l'eau dans une rivière (un affluent de la Lower Sabie dont j'ai oublié le nom, si je l'ai su un jour), tout ce qu'il faut pour quelques clichés (j'adore les clichés) des membres attitrés de la gent aquaphile. Celle qui gadouille avec son bec en cuillère balancé sans repos de droite à gauche et de gauche à droite, j'ai nommé la spatule

61- Spatule d'Afrique, Plataea alba, African Spoonbill



ou celui qui nage et plonge sous l'eau pour assouvir ses envies poissonnières

62- Cormoran africain, Microcarbo africanus, Reed Cormorant




ou celle, qui moins audacieuse, s'attaque surtout à la végétation aquatique


63- Ouette d'égypte, Alopochen aegyptiaca, Egyptian Goose





et enfin un qui ne se nourrit pas dans l'eau mais des insectes attirés par cette précieuse ressource

64- Guêpier à front blanc, Merops bullockoides, White-fronted Bee-eater

Enfin ? Comment ça enfin ? Ce serait oublier le Seigneur de ces lieux, celui qui peut faire flèche de tout bois, ou plutôt manger tout ce qui peut se manger, que ce soit flamant ou charogne, même si présentement il a affaire avec son mets favori, un poisson, et quel poisson ! Tellement gros et que pourtant je n'avais pas vu d'emblée, confondu qu'il était avec l'écorce de l'arbre.

65- Pygargue vocifère, Haliaeetus vocifer, African Fish Eagle




C'est l'envol de l'aigle qui me montre qu'il s'est saisi d'une proie de poids !

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Ben dites donc vous perdez pas de temps en matière de rencontre et d'avifaune en tout genre, quel régal pour nous !!! Et puis j'adore les petites pages du carnet de Catherine, quelle mine d'infos S'il n'est pas soigné ce ravisseur n'a aucune chance, existe t-il des rangers qui peuvent s'occuper d'oiseaux blessés dans ce parc ? Et le Walhberg wow !!!

La philosophie locale et dans les parcs nationaux : on laisse faire la nature, l'interaction avec les rangers et quasi nulle. Bien évidement on protège les animaux du braconnage mais c'est à peu près tout.

Tu es gentil Vincent, mais je dois dire que ce jour-là notre moral de photographes n'était pas au top, et en plus on ne pouvait même pas se consoler avec des nouveautés
Moi aussi ça m'a fait mal au pour pour le ravisseur, mais aucun espoir du côté des rangers.

On approche de Lower Sabie après pas mal de détours (route interdite signalée sur la carte mais pas par le Garmin, on aurait pu s'en rendre compte...)

Encore quelques espèces avant d'atteindre le camp (une vraie ville)

67 - Huppe d'Afrique - Upupa africana - African Hoopoe




68 une tourterelle maillée





69- Tourterelle du Cap - Streptopelia capicola - Ring-necked Dove





Pas endémique du tout comme on pourrait croire. "Du Cap" c'est un peu le "Du Sénégal" de l'est et du sud de l'Afrique
Ce sera bien différent dans la région du Cap, mais ceci est (sera) une autre histoire, que nous aurons probablement beaucoup de plaisir à vous raconter.

Nous approchons de Lower Sabie où nous devons retrouver Dietmar et Florence demain matin.

Nore premier

70 - Zèbre des plaines - Equus burchelli - Common Zebra




Nous posons nos affaires dans le bungalow confortable qui nous est (je ne dirai pas aimablement) alloué, et faisons une dernière balade pour voir à quoi ressemble la rivière.


71 - Une famille d'ouettes





72 - Cobe à croissant - Kobus ellipsiprymnus - Common Waterbuck





Sans doute l'espèce de bovidé la plus répandue au Kruger, l'équivalent mammifère de l'ouette omniprésente.
Et tandis que la nuit tombe, un vol de Hérons garde-boeufs qui rentre au dortoir
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Un tour à la boutique pour reconstituer notre stock de glace et faire quelques achats, demain l'hébergement sera en bushveld camp, plus intime mais sans possibilité de ravitaillement. Tous les hébergements étant équipés d'un frigo avec congélateur, la glace va y passer la nuit et il n'y aura plus qu'à la transvaser dans la glacière demain matin avant de partir.
Puis nous allons dîner au restaurant (EDIT Bernard : bons spare ribs, juste un peu salissants pour les mains EDIT Catherine : et la moustache ). Nous nous couchons tôt dans l'idée d'aller nous balader demain matin le long de la rivière comme nous l'a conseillé Dietmar, en attendant son arrivée avec Florence vers 9 heures.

Que de bons souvenirs ce Kruger !!!

Merci pour toutes ces belles images

Je sens une petite déception pour ce début de safari et pourtant, peut-être que je me trompe, votre récit et vos images laissent penser à une forte densité animalière. En revanche, côté lumière, en effet, ce n'était probablement pas la plus belle journée.

Pendant ce temps, à moins de 120 km de là ...

Les sacs à dos sont près depuis hier soir, le matériel photo aussi (l'indispensable 200-400 x1.4, mais aussi le 70-200 f2.8, un standard 15-85 et un macro 100mm que je n'utiliserai pas, une paire de jumelles Steiner 10x44, et un caméscope au cas où, mais je ne l'utiliserai pas non plus), tout comme les guides d'identification (le Roberts et le Newman pour les oiseaux, un pour les reptiles, un sur les empreintes et traces). Une caisse de provision et une caisse de vin français sont préparées, il suffit de remplir deux glacières de produits frais, viandes et boissons, on met tout en voiture et après le déjeuner, on quitte Maputo. Il est à peine 16h00 quand on arrive à la frontière, il n'y a presque personne côté mozambicain, un peu plus côté sud-africain, mais en moins de 20 minutes, toutes les formalités sont accomplies.

Peu après, on entre au Kruger par Crocodile Bridge. Notre dernier séjour dans le parc date déjà du mois d'avril, ce n'est que le 3ème de l'année, ce qui est beaucoup moins que ce que j'espérais. Le temps est aussi gris ici qu'à Lower Sabie et on décide de ne pas faire de petit tour avant la fermeture du camp à 18h00. Comme on peut le supposer, le camp donne sur la Crocodile River. On voit Buffles et Eléphants mais je ne prends pas de photos, il fait déjà assez sombre. Dans le camp, Guibs, Vervets et même un Phacochère boiteux arrivent pour profiter de la sécurité des clôtures pour la nuit.

Enfin, je SMS à Catherine pour confirmer notre rendez-vous du lendemain à Lower Sabie à 9h00. Le lendemain, on ne se lève pas trop tôt, car nous n'avons qu'une trentaine de km à faire jusqu'à Lower Sabie, avant de reprendre la route ensemble vers le nord. D'ailleurs, on verra encore assez peu de choses sur ce premier tronçon de la journée...