SUJET : Retour en Thaïlande, les oiseaux du Nord

Merci à tous les trois

Le nid du loriot est effectivement une œuvre d'art ! œuvre qu'il entretient d'ailleurs pour la rendre plus douce et confortable

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Un peu plus loin se trouve le centre de recherche du parc. J'ai oublié de vous dire que le sanctuaire héberge de nombreuses espèces de mammifères, en particulier des éléphants, des panthères et même des tigres ! Il n'est donc pas très étonnant de trouver des herbivores dans l'enceinte du centre de recherche

On trouve deux sortes de cervidés, d'abord le Cerf cochon, petit et compact


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et le Cerf d'Eld, plus élancé et beaucoup plus grand


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On descend jusqu'à la rivière



où on retrouve les cerfs d'Eld venus se désaltérer

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Bon le badge à l'oreille est pas top, mais enfin on peut comprendre... je suppose

Après cet intermède poilu, nous nous mettons en chasse d'un corvidé bien présent dans le parc. Assez faciles à voir, mais très farouches, volant en bandes d'un arbre à l'autre, les pirolles nous font courir sans beaucoup de succès



Au cours de la course à la pirolle, j'ai la chance de voir pour une fois presque à découvert un oiseau souvent rencontré en Thaïlande. Il est de la famille des coucous

Nous marchons ensuite dans la forêt adjacente, où nous trouvons un nouveau pic

et un fauconnet à collier plus complaisant que celui de Doi Inthanon

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Superbes portraits des cerfs et concernant les piafous, c'est toujours
Quel étonnant oiseau que ce Malcoha sombre !

Patrice écrit: Superbes portraits des cerfs et concernant les piafous, c'est toujours
Quel étonnant oiseau que ce Malcoha sombre !

Merci Patrice.
Concernant le malcoha, il est en général... sombre sauf quand le soleil tape dessus avec le bon angle, un peu comme sur l'Ibis hagedash qui peut parfois s'orner de superbes iridescences.

349 - La Pirolle à bec rouge en entier

Nous croisons aussi un varan



ainsi qu'un rollier à contrejour, un Vanneau indien, une Mangouste de Java à travers le pare-brise, et pas de raton-laveur

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Nous rentrons déjeuner au lodge puis nous replions pour une courte sieste, il fait plus de 35°C. Ce soir nous devons coucher à Nakhon Sawan, pour être à pied d'œuvre demain qui est notre dernier jour. Œuvre dont je vous parlerai ensuite
Nous quittons donc le lodge à 15h par une chaleur accablante avec nos affaires, il est prévu de refaire un tour dans le sanctuaire avant de reprendre la route. Nous n'avons pas dit notre dernier mot aux pirolles

Une mauvaise surprise nous attend : les gardes ont allumé des feux et le sanctuaire brûle sur des kilomètres. C'est dans la fumée et même les flammes que nous parcourons une partie de la piste de ce matin.

Nous verrons quand même le Rollier indien dans de meilleures conditions de lumière



Au vu des flammes, on peut se faire du souci pour les animaux et pour le nid du loriot, qui n'a pas brûlé mais est pour l'instant déserté par son occupant. Je ne peux pas m'empêcher de penser, malgré l'optimisme affiché de Nang, que les oeufs sont peut-être... un peu cuits

Nous fuyons ce lieu sinistre et sinistré pour chercher la pirolle dans un coin plus verdoyant. Il fait 39° et je ne suis pas loin du coup de chaleur

352 - Pirolle à bec rouge

Nang a eu une idée de génie : elle a acheté des petites serviettes éponges en forme de longs rectangles (comme des écharpes) vendues sous blister et les a plongées dans leur emballage dans la glacière.
Placée derrière la nuque, la serviette déballée procure une sensation de fraîcheur délicieuse et relativement durable. Une idée à retenir. On les a réutilisées sans les emballages par la suite !

Il est temps de quitter Huai Kha Khaeng pour la grande ville de Nakhon Sawan, située tout près du grand lac de Bung Boraphet. sur la route, nous traversons un large fleuve qui s'élargit en lac.



Sous le pont






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Merci pour ces explications sur le malcoha, je vois tout à fait ce que tu veux dire maintenant. Cela n'empêche qu'il est magnifique !
Quelle découverte ornithologique vous nous offrez là ! Pour les néophytes que nous sommes sur les piafous d'Asie...

"Une mauvaise surprise nous attend : les gardes ont allumé des feux et le sanctuaire brûle sur des kilomètres. C'est dans la fumée et même les flammes que nous parcourons une partie de la piste de ce matin."
Je ne suis pas toujours certain du bien-fondé écologique de ces brûlis volontaires.

Sinon, bravo pour la pirolle magique ( !) et le prinia
De fort belles images dans ce carnet.

Nous aussi, Patrice, nous nous posons des questions sur ces brûlis, par ailleurs fort peu photogéniques.


L'écobuage est une pratique également très appréciée en Afrique de l'Est. Avec des excès et pas toujours de la façon optimale, entre mauvais moment ou intensité excessive. Et donc des conséquences négatives, d'après des connaisseurs comme Michel Denis-Huot. Celui-ci lui attribue la très nette raréfaction des insectes qu'il a constatée au fil des ans et, ipso facto, celle des oiseaux...
Les côtés négatifs sont bien connus : facilitation de l'érosion, soustraction par le vent ou lessivage par les pluies des éléments minéraux, notamment en cas d'écobuage trop tard dans la saison sèche (nous en avons vu un pratiqué en... octobre dans le parc national de Mikumi), disparition des arbres, même censés résister à un incendie naturel, des brûlis répétés ou/et mal consuits finissent par les détruire, destruction de la petite faune des mammifères et reptiles (avec répercussion sur leurs prédateurs, rapaces et servals, otocyons et autres chacals).

Au Masai Mara, les brûlis sont conduits dans le but plus ou moins avoué de favoriser les graminées au détriment des arbres afin de stimuler l'essor des grands herbivores et donc de leurs prédateurs grands chats, qui forment la faune la plus "vendeuse' pour la réserve...
Un de nos grands sujets de fierté, c'est qu'à Katavi, nous avons peu à peu réussi à amener notre guide Masai à changer son point de vue sur l'écobuage.

Merci Bernard pour ces précisions très pertinentes sur l'écobuage. Nous partageons cet avis.

Un de nos grands sujets de fierté, c'est qu'à Katavi, nous avons peu à peu réussi à amener notre guide Masai à changer son point de vue sur l'écobuage.

C'est toujours une pierre à l'édifice ! Mais voilà que tu nous reparles de Katavi, décidément il nous faudra y aller "faire un tour" un de ces jours

Mais voilà que tu nous reparles de Katavi, décidément il nous faudra y aller "faire un tour" un de ces jours

Faites nous signe, on y retournerait bien !

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Nous arrivons le soir à Nakhon Sawan, c'est notre dernier dîner avec Nang et Tchit. Nang nous emmène sur une péniche-restaurant amarrée au bord de la grande rivière qui passe là. Le repas est quelconque, un comble quand on voit ce qu'on peut trouver partout, mais nous passons un agréable moment.
Le lendemain, nous devons faire route vers Bangkok.
Nous avons décidé de louer un bateau pour deux heures sur le lac de Bung Boraphet. Nous avons déjà vu la plupart des espèces possibles ici ou là, mais ce sera agréable de nous balader sans fatigue, et puis il fait tellement chaud que le vent de la course sera le bienvenu. En fait il y aura quand même quelques nouveautés

Nous sommes à pied d'œuvre à 7h. Notre bateau est une sorte de péniche plate à moteur, dotée d'un toit. Le conducteur est sympa et s'intéresse aux oiseaux.



De fait, les premières espèces que nous rencontrons sont plutôt "classiques"



358 - Échasse blanche



359 - Talève à tête grise

Des échasses se chamaillent

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Les becs-ouverts sont omniprésents

Une belle prise inattendue pour nous sera ce tisserin qui complète notre série des trois espèces de tisserins présents en Thaïlande

Nous voyons ensuite une rousserolle assez proche de notre turdoïde





Puis un oiseau de la famille des locustelles



et de nouveau, dans le soleil qui monte, les becs-ouverts
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C'est superbe ! les Loriots, les Pics, Malcoha etc...
J'aime beaucoup le Pic à tête noire

Génial la mégalure

Encore de nombreuses merveilles, merci

Quelle diversité .Vous avez observé combien d'espèce lors de ce voyage ?

Le Tisserin manyar .