SUJET : Éthiopie, une autre Afrique de l'Est

Retour au camp sous des trombes d'eau


déjeuner, le temps s'améliore, la température monte, même s'il reste pas mal de nuages, on aperçoit du ciel bleu. Nous repartons l'après-midi vers 16 heures pour un game-drive vers l'est, laissant la rivière à notre droite.



et des biquets, dont des pour lesquels j'ai beaucoup de sympathie, des lièvres du Cap

207-208-209 Lièvre du Cap, Lepus capensis, Cape Hare







Le premier est un pacifiste ou un jeune, voire un jeune pacifiste. Comment le sais-je ou plutôt le présumé-je (Dr Livingstone ?) : ses oreilles sont gentiment ourlés sans trop d'encoches, alors que son copain (?) a l'oreille droite compostée...

J'espère, Bernard, que tu as conservé la facture pour la garantie, indispensable pour l'échange en magasin !!
J'adore l'ampoule basse conso au plafond... avec un peu de chance, tu aurais aussi pu négocier le dernier iPhone dans ce genre de boutique !
attendons la suite du périple ..
Bravo à vous 2

Merci, Jeff, je savais bien que j'avais oublié quelque chose, la sacrée garantie de la valise (à roulettes) ! Bon espérons que tout roulera bien !

Autre biquet d'un autre gabarit que cet oryx beisa

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Une rareté présentement ! Oui, lui, le rarissime mahali !

211 Mahali à sourcils blancs, Plocepasser mahali, White-browed Sparrow-Weaver



Bon, je rigole, ce n'est pas si rare... Voici un tchagra joliment décoré de rose là où il faut... À ce qu'il paraît, car ce n'est pas évident, du moins sur notre photo. Mais cela ne nous regarde pas !

212 Tchagra à croupion rose, Telophorus cruentus, Rosy-patched Bushshrike




D'autres ont leurs rougeurs à un autre niveau

213-214 Pie grièche à tête rousse, Lanius senator, Woodchat Shrike

Les nuages sont bas mais ils laissent par endroits passer un soleil qui baigne le parc de la lumière dont le photographe ne se lasse jamais.





Les zébus ont droit d'accès dans le parc, nous en croisons un grand troupeau, nous échangeons entre nous et zébus des regards placides pour les uns et admiratifs pour les autres (je vous laisse attribuer à qui vous voulez le qualificatif de votre choix)





Une nouvelle tête apparaît, un Monsieur gazelle de Sömmerring

215 Gazelle de Sömmerring, Gazella soemmerringi, Soemmerring's Gazelle endémique

Nous ajoutons une troisième espèce de pie-grièche à notre carnet avec une pie-grièche de Somalie

216 Pie-grièche de Somalie, Lanius somalicus, Somali Fiscal- Endémique de la corne de l'Afrique



et nous abandonnons pour un temps les piafous au bénéfice (virtuel) des quadrupèdes. Premier à quadrupéder pour nous, un à grandes cornes, un oryx beisa

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puis un à grandes oreilles, poinçonnées, un lièvre du Cap

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Nous assistons à un festival d'oryx

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ou de lièvres

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ou d'oryx et de lièvre

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OK, je sais ça fait beaucoup d'orylièvrex du Capbeisa, mais nous n'avons pas pu résister sur le coup et je ne peux pas plus résister maintenant...

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Les plus observateurs, vous tous de fait, auront remarqué que les biquets lièvres sont différents, s'pas ? Quelque chose dans les oreilles regard...

Nous rentrons au lodge, en chemin Catherine à l'avant reconnait un oiseau qui nous survole, et qu'elle n'a jamais vu ailleurs que dans ses bouquins d'identification. Il faut dire que cet élanion, car c'est un élanion, a une queue bien caractéristique, ce que, comme d'habitude, son nom anglais met bien en exergue. Et si vous connaissez la raison du pourquoi de ce "naucler", merci d'avance !

231 Élanion naucler, Chelictinia riocourii , Scissor-tailed Kite



Nous terminons pour les photos avec ce gazelle de Sömmerring,

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la nuit est tombée, nous croisons deux hyènes. Nous dinons dehors, le feu central est masqué par une horde d'étudiants accompagnés de leurs deux professeurs, Catherine râle, pour une fois.

Quelle lumière! Les paysages, cornes, oreilles, regards, plumages prennent une autre dimension.
Pour le pourquoi du "naucler" pourrait être de ne pas faire comme les british, cela arrive bien souvent...
Ce qui n'empêche pas ce naucler d'être majestueux, "of course"...

C'est glaçant les routes en Ethiopie, il y a plus de photos d'accidents dans votre carnet que sur les sites de prévention routière !

Les veuves en plumage nuptial sont toujours impressionnantes avec leur longue queue. Le tchagra, je ne sais pas s'il est bien réveillé ou pas, mais on dirait qu'il a le croupion sous le menton

Les lumières sont effectivement superbes, que ce soit sur les paysages nuageux, sur les Oryx ou les Lièvres. La 224 avec le fond doré Les Oryx beisa, sans la bande noire sur les pattes arrières, contrairement à ceux de Namibie, ont comme un petit côté inachevé à mon goût.

Le gazelle de Sömmerring n'est pas le même individu sur les différentes photos, à moins qu'il ait les cornes qui ne se ferment comme les pinces d'un perce-oreille

Quelle fabuleuse lumière sur cette dernière série d'images ! Oryx, lièvres au regard ... euh.... différent, bref une très belle salve de photos, superbe !
Un beau festival de pies grièches, l'élanion, Madame Calao, les veuves...
Bravo à vous deux pour la 214 que j'aime beaucoup dans ses lumières et sa composition.
Une très belle journée qui s'est passée comme sur des roulettes

Magnifique cette lumière dans les images d'oryx

Je découvre l'élanion, il est superbe et quel régal de revoir les belles antilopes sous votre regard
Après les traquets, les pies-grièches sont à l'honneur, superbe !!

Merci du voyage

Je laisse la parole la plume le clavier à Catherine et à son carnet super bien fait, super bien écrit (elle écrit en roulant, et on ne roule pas souvent sur des routes lisses comme des tapis de billards, bien plus souvent sur des routes et pistes trouées comme des passoires) :

Lever de soleil radieux sur la cascade. Nous avons décidé, sur l'insistance de Habtamu de pousser ce matin dans la zone de Bilen Lodge. Ça me paraît hardi car il faut que nous soyons à Nazreth avant 18 heures.

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et on s'installe à notre endroit favori

Petit déjeuner médiocre avec bon café...

Nous sortons du camp peu après 7 heures et nous arrêtons vite pour tirer le portrait de cet autour sombre qui ne l'est pas en fait, tout illuminé qu'il est par le soleil levant

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PS : bien vu, Dietmar, le Sömmerring est en effet la seule gazelle connue aux cornes modelables et déformables à volonté

Michel, il est à craindre que tu n'aies raison et que le choix de "naucler" (apparemment un patronyme nordique) n'ait été fait que pour embêter la Reine d'Angleterre qui nous a déclaré la guerre,,,

Comme sur des roulettes (à valise), c'est le mot, Patrice !

Romain, des lumières comme ça, on aimerait pouvoir en mettre un peu de côté pour les jours gris et ternes. Le premier qui réussit à la mettre en conserve, je lui promets la fortune !

On ne dira jamais assez combien apportent au confort des piafous nos poteaux, pylones, fils électriques, antennes et autres panneaux... Spécialement pour ceux qui s'en servent comme nid de pie pour guetter leurs proies...

Ainsi pour ces guêpiers de Madagascar

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ou ce pigeon roussard à la sortie du parc

237-238 Pigeon roussard, Columba guinea, Speckled Pigeon





PS : ma source me dit que le pigeon roussard, eh bien, ses proies, quoi... Allons, même pas un petit ver pour la route de temps en temps ? J'y crois pas !

Certains restent cependant fidèles au bio, au support naturel non manufacturé, comme cet aigle ravisseur

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ou ce rollier

240-241 Rollier varié, Coracias naevius, Purple Roller





Enfin, assez souvent, la question du support ne se pose pas, le sujet survole royalement le problème, enfin mieux que royalement même

242 Aiglé impérial, Aquila heliaca, Eastern Imperial Eagle