SUJET : Du Namib au Zambèze, du sable et des cailloux

Merci les amis ! Michel, un bon peu, les meilleures en fait, de ces photos ont été faites par le petit couteau suisse de la photographie animalière, le zoom 200x400 (x1,4) de Catherine.
Romain, tu seras déçu comme moi, il n'y a pas de becs-en-sabot répertoriés au Botswana, chienne de vie ! Mais il y a quand même des sujets BL-intéressants...


Nous nous réveillons un peu avant le soleil, à 5 h 30... Départ une heure après dans un autre 4x4 que la veille. Plus petit, ce qui ne nous gêne pas, moins neuf aussi, même carrément pourri, à tel point qu'il refuse de démarrer dans un premier temps. Bon, ça y est, on roule sur la piste hyper cabossée après la "gate" du Chobe National Park... Des calaos se disputent bruyamment. Ou se font la cour. Ou jouent, c'est difficile de déterminer si l'on ne maîtrise pas un calao fluent, s'pas ?

503 Calao de Bradfield, Lophoceros bradfieldi, Bradfield's Hornbill



Un sujet plus calme :

504 Calao de Bradfield



Un de mes petits chéris, tout sage, sur sa branche :

505 Bagadais casqué

Et bien, j’avais de nouveau pris pas mal de retard.
Vous avez fait un tout beau voyage et il y a un tout beau récit autour de toutes belles photos !

En vrac :

Les guêpiers carmin ! Ah bin oui, il est beau ce guêpier répondant au cahier des charges, et en mode photo de famille, ça le fait bien aussi
et la série de fin de journée est top, merci pour la making of d’ailleurs !

Jolie série sur le grand héron goliath, la plus petite grande aigrette et le, il semble minuscule, crabier…

Surprenant de voir une bécassine en Afrique !

Madame et Monsieur anserelle sont de toute beauté

La 426 des dendrocygnes, très esthétique cliché

Le bec en ciseaux avec la lumière de fin de journée en 435

Le rollier à longs brins

Le gros plan du pygargue

L’aigle ravisseur ! quel regard !

Et tout le reste naturellement, vous nous gâtez !

Merci Alex, c'est un plaisir de te lire, ça permet de revoir les photos que tu cites. Décidément la 426 vous plait bien (à moi aussi)

Surprenant de voir une bécassine en Afrique !

La Bécassine africaine est une espèce africaine cela dit on ne la voit pas souvent, surtout en pied et pas pataugeant dans un marais, ce n'est que la deuxième fois pour nous.

Je rattrape mon retard de la semaine avec grand bonheur

Je retiens le Touraco concolore pas spécialement rare mais une belle image au petit couteau suisse ?

Le Bagadais casqué et le Bradfield
J'attends avec impatience le Bec en Sabot Balaeniceps rex

Merci, Alex, c'est toi qui nous gâtes, nous finirions presque par prendre la grosse


Merci Patrice, pour l'instant nous en resterons au bagadais, le bec-en-sabot, c'est pour plus tard, nous en reparlerons d'ailleurs avec toi... Le touraco concolore (et pas touraco concombre, espèce de courge de correcteur totomatique) de la photo 494 a été pris bien sûr avec le vrai couteau suisse de la photographie animalière, le seul, l'unique, le 800 mm (sur boitier APS-C, parce que sinon, sans le coefficient x1,6, ça vaut pas, s'pas).

Voici d'ailleurs deux photos prises une avec le petit couteau suisse et une avec le vrai. Pour sujet, un beau merle, enfin, moi, je le trouve très beau


506-507 Merle kurrichane, Turdus libonyana, Kurrichane Thrush


PS : Kurrichane (goûtgueule est mon ami) est une ancienne capitale Tswana.

Il n'est que 7 heures et des poussières et tout est déjà brûlé par le soleil, quelques arbres sont encore verts près de la rivière mais les troncs morts ne sont pas rares

Notre chauffeur détecte de l'activité à l'écart de la piste, sur une colline que nous grimpons. Notre 4x4 ne démarre pas toujours, mais quand il roule, tout va bien (ah oui, je ne vous ai pas dit la raison du comment du pourquoi nous avons hérité de cette épave en lieu et place de notre fringant coursier 4x4 de la veille : ce dernier est parti en révision... nous le verrons sans doute révisé de neuf en rentrant au camp à 11 heures, on révise sans doute en express au Botswana. Un doute m'habite) . Donc nous montons allègrement et découvrons une scène de vie (et de mort) aussi intéressante que dérangeante.

C'est une lionne avec ses deux lionceaux qui met à mort un m'toto buffle... Et celui-ci n'est pas encore mort étouffé que les deux jeunes affamés ont commencé leur repas...

508-509-509bis Lion d'Afrique - Buffle d'Afrique

Le pauvre bufflon est secoué de soubresauts épisodiques qui nous indiquent qu'il n'est pas encore trépassé. D'ailleurs quand la lionne le traîne à l'ombre pour l'achever enfin, il est toujours vivant, mais sans doute inconscient après l'étranglement prolongé qu'il a subi...

510-511-512-513

Maman et ses rejetons ne sont que modérément affamés car ils entament à peine leur proie...

514-515


Ils semblent partis pour rester flemmarder à l'ombre ou au soleil, indolents, repus...

516-517-518

Sur la pente de la même colline, mais en respectant une distance respectable, des fois qu'un bufflon au petit-déjeuner, ça fasse léger, un bon peu de babouins babouinent :

519-520 Babouin chacma





Apparemment non concernée par la présence des grands chats, une pintade vaque à ses pintadières affaires

521 Pintade de Numidie



Un fier prédateur est perché sur un arbre mort

522 Faucon lanier, Falco biarmicus, Lanner Falcon

Ce qui laisse parfaitement indifférents les piafous divers qui hantent ces lieux. D'abord un pipit africain, dans son milieu habituel

523 Pipit africain



ensuite un coucal, pour une fois hors de son bush habituel

524 Coucal à sourcils blancs



et, aussi hors environnement habituel, un piquebœuf sans bœuf

525 Piqueboeuf à bec rouge, Buphagus erythrorynchus, Red-billed Oxpecker




enfin, dans son milieu habituel, un hippopotame

526 Hippopotame amphibie

Une source proche généralement bien informée m'informe que l'hippopotame n'est pas à strictement parler un piafou. Bon, admettons, même si ces arguties et détails ornithologiques me dépassent... Laissons uriner le mouton de race espagnole (originaire d'Afrique du Nord), importé en France au XVIIIe s., dont la toison est très épaisse et la laine très fine. Et au milieu coule une rivière :



sur les rives desquelles nous trouvons une vieille connaissance, mais en nombre considérablement réduit...

527-528 Guêpier carmin





et des têtes nouvelles comme ce moineau

529 Moineau sud-africain, Passer diffusus, Southern Grey-headed Sparrow



ou cet œdicnème :

530 OEdicnème vermiculé, Burhinus vermiculatus, Water Thick-knee

Toujours sur les rives, toujours de vieilles connaissances

531 Dendrocygne veuf - Canard à bosse



et de même dans ledit de la Chobe

532 Zèbre des plaines

Nous nous éloignons du lit de la rivière pour pénétrer un bush arbustif où de noirs biquets

533-535--535-536 Hippotrague noir


côtoient de gris biquets en paquet

537 Éléphant d'Afrique

Il est 10 heures 30, il fait chaud, très chaud, nous regagnons le camp en empruntant la "tar road", la route goudronnée. Là où hier nous avons rencontré buffles, hyènes et X (X ≠ Shoebill). Bon, je ne vais pas être vache buffle, je vous donne un deuxième indice :


ben oui, c'est évident

Ah, il y a du monde et du beau monde même si la haute chipote sur la qualité (quantité) du menu
Ma préférée, évidemment l'œdicnème
en attendant le chien sauvage