SUJET : Festival de MONTIER-EN-DER 2022

Content de savoir que cela va mieux, Michel, et on compte sur toi pour Montier 2023 !

Les photos de Véronique et Patrice

 
Un magnifique éléphant d'une cinquantaine d'années nous observe à quelques mètres seulement de la piste. Paisible, il semble se réchauffer aux premiers rayons du soleil dans une incroyable lumière jaune orangé. A l'apogée de son existence, il a acquis force et sagesse. Nous pouvons déchiffrer sur sa peau ridée l'histoire de sa vie. Les larges sillons sur sa peau racontent une existence riche et difficile. Ses deux défenses ont été réduites de moitié, usées à force d'avoir fouillé le sol et décollé les écorces des arbres. Son petit œil cuivré nous transperce. Nous y voyons une intelligence évoluée, pleine de sagesse, capable d'éprouver des émotions. C'est une certitude. Son œil gauche est abimé, la rétine noire entourée de sang semble avoir subi des dommages irréversibles. Conséquence de combats ou de maladie, nous avons souvent constaté des problèmes oculaires même chez les plus jeunes. Il nous fixe, puis secoue sa lourde tête en déployant des énormes oreilles dans un nuage de poussière. Découpées comme du vieux parchemin, elles sont sa carte d'identité, ses empreintes. Le cuir épais de son front est lui aussi ridé par la marque du temps. Nous profitons de ce moment de partage avec lui, et c'est un immense privilège.
 
En Afrique, un éléphant est abattu toutes les 15 minutes à cause du braconnage de l'ivoire (données AG 2019).



 
P... de Vent ! Le vent était violent ce jour-là. Cet inconvénient météorologique devenait un atout dans les longs poils des grands mâles, en les ébouriffant de manière anarchique. Je décidais donc de les observer attentivement et de guetter leurs réactions. J'en repérais un qui semblait particulièrement agacé par les violentes rafales qui soufflaient sur les hauts-plateaux. A chaque bourrasque ses longs poils se relevaient dans tous les sens et je trouvais la scène assez graphique. Je fis quelques images mais aucune n'exprimait vraiment ce qu'il avait l'air de ressentir. Puis il y eut cet instant où son regard partit avec insistance dans la direction du vent avec une grimace qui semblait exprimer tout son énervement.
 
Les dernières estimations font état de moins de 4500 individus pour ce singe unique au monde, menacé par la destruction de son habitat.


 
Les chimpanzés partagent 98,4% d'ADN avec les humains, ce sont nos plus proches parents vivants sur Terre avec les bonobos ! C'est une trace de notre humanité que nous voyons à travers eux.
Les comportements que nous pouvons observer sont très variés. Les chimpanzés vivent dans des sociétés complexes, résolvent des problèmes complexes, fabriquent et utilisent des outils, s'engagent dans des interactions sociales élaborées, font de la politique, créent et défont des alliances et communiquent par le biais de divers sons et gestes. 66 gestes différents ont été identifiés. Combinés à différentes gestuelles, ils représentent 2000 exemples de communication dont certaines proches de l'humain, comme celles de "l'invitation" ou bien les preuves d'empathie et de consolation.
Les grandes menaces qui pèsent sur cette espèce si proche de nous, classée "En Danger" sur la liste rouge de l'IUCN, sont la destruction de leur habitat, le braconnage et les maladies comme la pollution aux pesticides.

Merci Bernard pour ce "travail de fond" à publier les photos des exposants

PS: un problème de taille ou de poids sur la dernière image ? (si besoin je peux te renvoyer l'image ?)

Mon plaisir ! J'ai rectifié mon erreur de taille !

Les photos de Pierre



Photo prise au large de l’Archipel des Moluques (Indonésie, Mer de Seram, Océan Pacifique). Photo prise de nuit sous lumière ultra-violette pour faire apparaitre la fluorescence de l’animal. La posture bouche grande ouverte est souvent interprétée comme une posture agressive, mais en réalité́ il n’en est rien. La murène respire par la bouche, c’est pourquoi elle la garde grande ouverte la plupart du temps.





Grand buisson de corail noir (Antipathes lentipinna) dans lequel s’abrite un banc de poissons de verre (Parapriacanthus guentheri). Photo prise au large de l’ile de Zabargad (Égypte, Mer Rouge). Lorsqu’il est vivant, le corail noir n’est pas noir : il peut être orange, jaune ou vert pâle. Ce n’est qu’une fois mort qu’il révèle son squelette d’ébène.




Photo prise au large de l’archipel de « Bat Islands » (Costa-Rica, Océan Pacifique). Les eaux chaudes des tropiques rencontrent ici les courants froids remontants de l’Antarctique. Leur contact forme un maelström riche en nutriments qui remonte des profondeurs et participe à la chaîne alimentaire de cette région du monde.

Les photos d'Olivier


Octobre 2013
Canon EOS 5D Mk3 EF 70-200 f/2.8 L IS II 75 mm, 1/500 s, f/5.0,  800 ISO




Novembre 2007
Canon EOS 1D Mk2 EF 100-400 f/4,5-5,6 L IS à  200 mm, 1/500 s, f/5.6, 100 ISO




Novembre 2007
Canon EOS 1D Mk2 EF 100-400 f/4,5-5,6 L IS à  275 mm, 1/3200 s, f/5.6, 100 ISO

Les photos de Nico https://www.lerako.net


J’ai eu la chance de photographier ce serpent en mission dans la région du Pilbara dans l’ouest de l‘Australie. La pose est typique de l’espèce et illustre un comportement de chasse, il se sert de son leurre caudal pour attraper ses proies. Le bout de sa queue est blanc et gigote comme un ver pour attirer sa proie qu’il attaque vivement quand elle est assez proche.



Un rhinocéros sur les berges de la rivière Rapti dans le parc national de Chitwan au Népal. Il s’agit de la deuxième plus grande population de cette espèce au monde, protégée depuis des années par le gouvernement népalais. Leur nombre augmente doucement chaque année, en 2022 il est de précisément 752 à Chitwan et d’environ 3700 dans le reste du Népal et en Inde.





Les eaux tempérées du Sud de l’Australie abritent une biodiversité incroyable. Cette espèce endémique à l’Australie attire plongeurs, photographes et naturalistes des quatre coins du Globe. Leurs appendices uniques leur permettent de se camoufler dans les algues.

Les photos de Michel


Après un pique-nique au bord du Lago Pehoé, nous programmons une petite balade au pied de Las Torres. Sur la piste vers l’est du parc, au sommet d’une petite bosse, un puma vient de traverser devant nous. J’assure une première photo à travers le pare-brise. Béa, mon épouse, m'avise qu’il serait bien de baisser la vitre et me signale qu’un autre puma est en train de traverser suivi de près par deux autres.
Il doit s’agir d’une fratrie avec sans doute leur mère. Ils semblent être en chasse, concentrés sur leur traque. Je prends une dizaine de photos avec le 70-200 Canon avant d’attraper le 300 mm sur la banquette arrière et prendre un gros plan, un seul avant qu’ils ne s’évanouissent. 
La séquence a duré 1 mn 30 s. Il est 14 heures et les voir à cette heure est inhabituel.





Une famille léopard a élu domicile dans un arbre à saucisses. La mère majestueuse de puissance et d'agilité passe d'une branche à une autre, suivie par un des deux petits qui vient chercher un câlin. Ils vont et viennent, descendant à terre ou montant grignoter un peu de la gazelle que la mère a hissée là-haut. Nous allons rester une heure à savourer ce moment. Nous sommes à bonne distance des félins et le 500 mm Canon plus le multiplicateur 1.4 sont nécessaires. 




Partir en randonnée sur l'île de Rinca au large de Florès en Indonésie a pour objectif d'observer les dragons de Komodo dans leur milieu naturel. Lorsque nous entrons dans un sous-bois, deux jeunes dragons s'enfuient à toute vitesse. Un peu plus loin, le ranger qui nous accompagne, nous montre en bordure du sentier un serpent d'un vert uniforme. La vipère fer de lance asiatique est tout aussi dangereuse que les dragons, surtout qu'elle se fond parfaitement dans son environnement. Le 300 mm Canon est idéal pour ne pas trop s'approcher de l’animal.

Coucou Bernard, encore moi je crois que la photo des Carangues de Pierre mériterait "un 90° dans le sens des aiguilles d'une montre

Mais Patrice, il suffit de tourner la tête à 90 ° dans le sens contraire des aiguilles d'une montre !
Bon, pour ceux qui ont un torticolis, j'ai effectué (difficilement, je dois l'avouer) la correction en galèregulère. Et merci de m'avoir signalé le beugle que je n'avais pas remarqué, même s'il crevait les yeux...

Une remarque au sujet des photos serpentines précédentes. Malgré la beauté des sujets, fer de lance et pilbara death addler, nous avons observé quelques réactions de rejet, de phobie des serpents, heureusement assez rares. Et les visiteurs ont été très intéressés par la particularité caudale distale du P.D.A., ce bout de queue mimant un ver, avec la tête du serpent juste à côté prête à crocher le gourmand peu perspicace. Une particularité que j'ai mise en lumière moult fois. Que je leur ai rabâché à satiété diront deux mauvaises langues. Féminines (en est-il d'autres ?)...

Les photos de Marco


                           


09/02/2018
Nikon   1/800 s  F/6,3  ISO 1100  Europe Asie Nord de l’Afrique
Principale nourriture graines et amandes de fruits à noyaux



03/02/2017
Nikon 1/500 s F/4  ISO 800
Forêts humides de montagne, moitié nord de la Cordillère des Andes. Nourriture : nectar et petits fruits

Les photos de Jean-François





Souvenirs du Spitzberg en Mai 2019 en petit comité sur l’ Isbjorn II à mille lieues de toute présence humaine. À cette époque tous les reliefs sont encore sous la neige et il fait jour 24 heures sur 24. Ici nous sommes sur un Zodiac à la recherche d’ours et avons rencontré ces renards polaires en quête de nourriture .
Clichés réalisés au D 500 + 500 f/4




Belle rencontre d’un représentant d’une espèce menacée par le réchauffement climatique. Une observation d’une 1/2 heure seulement mais qui m’a laissé un magnifique souvenir.

Les photos de Jean-Christophe


Février 2011

Un mahout est descendu de son éléphant pour faire une pause "toilette". Même s’il est hors de vue de la tigresse, celle-ci a flairé l'aubaine. Elle était au repos quelques instants auparavant et se met en chasse. Le mahout est alerté par son coéquipier sur le 2ème éléphant. Il ne demandera pas son reste et remontera à toute allure sur le dos de son pachyderme.

NIKON Exif 400 mm 1/800 s f/4 900 ISO




Rien de tel qu’une accolade pour tisser des liens après une partie de chasse. L’excitation était à son comble parmi la dizaine de « chiens » après qu’ils avaient dévoré un impala en quelques secondes seulement.

NIKON 380mm 1/1000 s f/4,0 5000 ISO




Quand nous démarrâmes depuis l’embarcadère dans la pirogue, l’espoir était simplement d’en apercevoir « un », même au loin dans les roseaux, ne serait-ce que quelques instants. Ainsi, avoir le plaisir de l’observer pendant près d’une heure, le voir pêcher une sorte de silure et puis s’envoler devant nous fut bien au-delà de nos espérances.

NIKON 290 mm 1/2000 s f/5,6 200 ISO

Les photos de Jean-Christian

Les photos d'Estelle



J'ai photographié ce chamois qui marchait en haut d'une crête, mais à ce moment-là le ciel en arrière plan était de couleur grise uniforme. Une heure plus tard, un peu plus loin, les nuages se sont déchirés pour laisser apparaître un sommet. J'en ai profité pour le prendre en photo par-dessus la photo du chamois, ce qui me donne finalement la composition que je recherchais : un chamois dans un joli paysage de montagne.

Canon EOS 80D, double exposition à la prise de vue, 
1ère exposition chamois : objectif canon 400 F/5,6 à 400 mm, F/6,3 1/8000 s 800 ISO
2ème exposition montagne : découverte par les nuages zoom canon 70-200 F/4 à 138 mm, f/5,6, 1/8000 s, 800 ISO





Jeune chamois dans la neige. J'ai photographié ce jeune chamois en novembre lors de la première chute de neige de la saison. C'est certainement la première fois que ce jeune chamois de l'année voyait la neige, mais il s'y déplaçait déjà de façon très aisée !


Canon EOS 7D
Canon 400 F/5,6 à 400 mm, f/5,6   1/500 s 16 000  ISO




En vacances plusieurs jours dans le Mercantour, j'avais repéré la veille de cette photo aux 2/3 d'une randonnée en boucle, la présence d'un groupe de bouquetins sur les pentes du Lausson, mais ils étaient relativement loin. J'ai décidé de retenter ma chance plus tôt le lendemain et en prenant la boucle dans l'autre sens. Le lendemain ne le voyant pas sur les pentes du Lausson aux jumelles, j'ai continué le sentier pour finalement les trouver juste à côté du sentier derrière le pas du Lausson. Il y avait 3 femelles adultes et 2 jeunes. Je me suis assise et ai pu passer ma matinée à les observer et les photographier sans que ma présence ne les dérange, c'était magique ! À un moment donné, l'un des jeunes s'est approché de la falaise pour observer le paysage, posant devant sa montagne comme s'il était le maître des lieux !

Sony alpha 300
Sony 70-400 à 230mm, 1/1600s à F/5,6 ISO 800

 

Les photos de Dietmar


Le cri caractéristique du Martin-chasseur du Sénégal m'a guidé jusqu'à cet individu dévorant une chauve-souris dans le camp de Letaba. Le régime alimentaire du Martin-chasseur du Sénégal est très varié, mais est composé surtout d'insectes et de petits reptiles. S'attaquer à des chauves-souris n'a que rarement été documenté.

Canon 7 D EF 400 F/4 + EF x1.4 (560mm) f/5.6, 1/800 s, ISO 640


Le Rollier d'Europe est un migrateur au long cours qui arrive en Afrique australe vers novembre et en repart vers mars. Il apprécie les savanes arborées plutôt ouvertes pour chasser ses proies favorites, criquets et coléoptères.

Canon - EF x1.4 (560mm) f/5.6, 1/1000ème, ISO 250





Cet habitant des forêts, apparenté aux Pics, vit en groupe et niche dans les troncs d'arbre. On le voit ici sur un Adenium multiflorum en fleur, une plante succulente toxique appelée localement Impala Lily.