SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Mais c'est dit, le suivant sera pour moi ! Et c'est le cas avec notre premier Zèbre de Grévy du safari :

4 Zèbre de Grévy, Equus grevyi, UICN : Endangered




Mais c'est bien loin, pris au 300 mm sur plein format (1 Dx). Rassurez-vous, nous aurons l'occasion de mieux voir ce si sympathique biquet.

Catherine reprend la main avec un piafou

5 Francolin à cou jaune, Pternistis leucoscepus, Yellow-necked Spurfowl

Sur quoi je relance d'un piafou mangeant un piafou, et au 800, non mais !

6-7 Autour à ailes grises, Melierax poliopterus, Eastern Chanting Goshawk


Catherine pense que la victime pourrait être un Fauconnet d'Afrique. On ne se fait pas plus de cadeau entre rapaces qu'entre grands chats...

Nous goûtons ensuite une des spécialités locales, Catherine à 200 mm, moi avec mon couteau suisse de la photographie animalière qui me permet de mettre en valeur un sujet qu'elle avait si injustement négligé...

8 Girafe réticulée, Giraffa camelopardalis reticulata, Reticulated Giraffe


9 La même, idem, The Same, et, et, and Piquebœuf à bec rouge, Buphagus erythrorhynchus, Red-billed Oxpecker

Nous continuons notre œuvre à quatre mains, deux objectifs et plein de focales, zoom oblige ! Mais Catherine est à fond de zoom, 560 mm avec le convertisseur intégré, pour notre ami au beau bec jaune, que, pour autant, je ne qualifierai pas de béjaune... Alors que j'utilise mon 800 mm à sa focale minimale, moi...

10-10 bis - Calao à bec jaune, Tockus flavirostris, Eastern Yellow-billed Hornbill

Reste plus grand chose du p'tit fauconnet...

Non, effectivement, Vincent. Enfin, il faut bien que tout le monde vive.
Revenons à nos piafous bien en chair. Après le bec jaune, le petit bec, celui d'un Gobemouche à petit bec justement :`

11 Gobemouche à petit bec, Melaenornis microrhynchus, African Grey Flycatcher


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Le suivant est un oiseau banal, que comme tous les oiseaux ou autres sujets banals, on peut avoir tendance à négliger. Bêtement...

12 Alecto à tête blanche, Dinemella dinemelli, White-headed Buffalo-Weaver

Nous croisons un de mes biquets favoris, ce n'est pas le premier que nous rencontrons, le biotope broussailleux doit leur convenir au mieux car ils sont très nombreux, évidemment toujours en couple, accompagné parfois d'un rejeton. Craintifs, les dik-diks le sont à juste titre, car ils font des en-cas très appréciés. Les copains herbivores profitent d'ailleurs de leur veille permanente et déguerpissent dès qu'ils entendent le "zdik-zdik" annonciateur de péril imminent. À Samburu, l'espèce est le Dik-dik de Günther. Voici donc, à 280 et 800 mm, le

13-14 Dik-dik de Günther, Madoqua guentheri, Gunther's Dik-dik







C'est un mâle, seuls les Messieurs portent des cornes dans les familles Günther et Kirk... Et vous avez aussi remarqué qu'il nous avait à l'œil, s'pas ?

Avec les biquets suivants, on entre dans la catégorie supérieure, c'est du lourd, du très lourd, du même possiblement 1000 fois plus lourd que le biquet dik-dik qui ne dépasse pas les 4-5 kg... Un troupeau avec matriarches et jeunes, un des biquets nous fait un peu de cinéma, comme souvent quand il y a des jeunes à protéger.

15-16-17 Éléphant d'Afrique, Loxodonta africana africana, African Elephant UICN : Endangered

Un départ qui met l'eau à la bouche comme vous savez le faire
Des informations toujours passionnantes pour planter le décor. Décor qui est d'ailleurs superbe autour de la rivière
On va se régaler jusqu'à satiété !

Merci Dietmar. Et promis, j'essaierai de faire léger et épicé pour retarder, supprimer la satiété !

Léger, ça l'est, après nos mastodontes voici un guêpier, allez même deux guêpiers pour le prix d'un !

18- Guêpier à gorge blanche, Merops albicollis, White-throated Bee-eater

Oh l'erreur impardonnable !
J'avais oublié de cocher la case pour être notifié ! C'est au bout de quelques jours que je me suis dit dans mon propre intérieur que Bernard ne nous laisserait pas aussi longtemps dans le néant et voila que je découvre toute une suite.
Mais que dire ? peut-être seulement que l'on s'y croirait et que ça démange quand même un peu..

Merci Loïc !
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Suivent une piafou de la haute, un piafou huppé, à qui les photos de Catherine rendent l'hommage qu'il se doit, huppe rabattue puis toute huppe dehors !

19- Huppe d'Afrique, Upupa africana, African Hoopoe

Toc-toc, toc-toc ! Qui est là ? Mais c'est un piafou pic qui frappe à la porte de son putatif garde-manger !


21-22 Pic goertan, Dendropicos goertae, African Grey Woodpecker


Son nom vernaculaire anglais n'est pas descriptif de la morphologie comme le sont souvent les noms anglais mais il précise sa zone d'occupation. Mais encore une fois il apporte plus d'information que son nom français ou que son nom scientifique.

Là, nous vous avons présenté un duo 560-800 mm. Les deux objectifs sont souvent complémentaires, le zoom, surtout dans les range moins importants, apporte une vision du piafou/biquet dans son milieu que souvent le 800 ne permet pas.
Un moment de sérieux, tout arrive, je le reconnais, c'est le 200-560 Canon (EF 200-400 f/4 avec convertisseur x1,4 intégré) qui, lui, est vraiment le couteau suisse de la photographie animalière en safari. Son zoom permet le cadrage optimal, il n'est en effet pas possible dans la plupart des situations de changer de point de vue : on est à 95 % du temps en game-drive, donc en voiture, et il est le plus souvent interdit de sortir de la piste (hors le répréhensible "pas vu-pas pris"). La qualité optique est là, égale ou supérieure d'après Catherine à son ancien Canon EF 500 F/4 L IS USM v. I OUF, elle est supérieure à celui du 800 mm, qui est d'ailleurs le moins piqué de la série des grands blancs Canon, même si je m'en contente avec plaisir.
Le seul (important) reproche que l'on puisse lui faire, c'est son prix. J'avais pensé trouver une alternative "bon marché" avec le Tamron 150-600 que nous n'avons pas gardé, pas plus que la plupart des photos faites avec. Il faut dire que ses photos étaient en concurrence avec celles du 200-560 de Catherine, le match était trop inégal. Le nouveau SIgma Sport 150-600, plus lourd et plus cher que le Tamron, pourrait être la bonne alternative, même s'il ne boxe pas tout à fait dans la même catégorie que le Canon 200-400 (200-560).
(Les intéressés pourront utilement lire sur faunographie l'excellent essai terrain du Canon 200-400 par Yvon)

Voici ensuite celui que Catherine considère comme le rapace le plus ridicule de toute la savane, le Messager sagittaire dans toute sa splendeur. Moi, j'ai une certaine sympathie pour ce grand échalas qui, quand il ne niche pas dans un arbre comme ici , arpente la savane d'un pas de grenadier, généralement en couple, ne s'arrêtant que pour attraper tel ou tel lézard ou grenouille (d'où son nom d'espèce de serpentarius, sans doute... ). C'est sa célérité qui lui a sans doute valu son nom français de messager, c'était un temps où l'on ne connaissait pas les exploits de Chronopost, s'pas ? Moi, j'y vois plutôt une parenté avec le pigeon, dont il a pour moi la même majestueuse fatuité. Sagittaire, c'est les plumes de sa nuque qui peuvent évoquer les flèches d'un carquois là ou les anglais ont vu les stylos d'un secrétaire plantés dans sa chevelure (ça devait être fameux, les shampooings à l'encre de Chine !).

23-24-25 Messager sagittaire, Sagittarius serpentarius, Secretary Bird