SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

je suis pardonné de mon long silence ouilipien

heu non il faut d'autres photos, encore et toujours des photos

Martine te remercie, Dietmar. Vincent, pas de souci, je vais essayer de me faire pardonner...

Nous nous étions quittés avec Martine, histoire de mettre un coup de fouet à mon lymphatique carnet tout en gardant une certaine continuité, voici le sujet qu'il nous fallait, avec ce Martinet des maisons, au nid et en vol

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Le lac Baringo est particulièrement poissonneux, les Pygargues vocifers (ou vocifères, l'un ou l'autre se crie ou se crient) et autres Pélicans gris ne sont pas les seuls à profiter de sa généreuse poissonnitude.



Tous ces beaux poissons gâchés, c'est sans doute l'explication de l'air désabusé par cet abus de ce pélican gris

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Tout est paisible sur le lac, du moins tant que les Pygargues décident de rester paisibles et non vociférants. Nous rentrons doucettement au camp en longeant l'île située au centre du lac, celle qui hébergea Yvon et Patricia un fameux sombre soir de tempête; le temps est beau présentement, nous ne sommes pas à une minute près, il n'y a pas le feu au lac. Nous admirons le travail soigné d'un petit Tisserin minule minutieux, un beau nid qui m'évoque un à la forme amusante :

504-505 Tisserin minule, Ploceus luteolus, Little weaver


Le coin est propice aux tisserins de tous genres, enfin, de toutes espèces puisque le Tisserin intermédiaire est aussi un plocéidé :

506 Tisserin intermédiaire, Ploceus intermedius, Lesser Masked Weaver

Toujours sur la berge de l'île, nous apercevons un couple assez mal assorti : un paisible calao et un piafou agité, l'un perché, l'autre voletant comme pour chasser son grand acolyte. Le but de la manœuvre nous échappe, je ne pense pas que le calao représentait un danger pour le nid ou la couvée du tchitrec, mais...

507-508 Calao de Hemprich, Tockus hemprichii, Hemprich's Hornbill et Tchitrec d'Afrique, Terpsiphone viridis, African Paradise Flycatcher


Je trouve ce Calo très élégant, un avis que ne partage pas ma blonde. Pourtant on ne niera pas qu'il fait très classe, ce n'est pas le genre à s'affubler d'un gros nez rouge vif pour amuser les foules, s'pas ? Non, tout en nuances et en dégradés. Qu'en (et non quand, j'ai trop de respect pour mes lecteurs) pensez vous ?

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Notre adieu aux hôtes du lac se fait avec un héron, mais pas n'importe quel héron, avec un fort, un grand, un Héron goliath

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Nous rentrons au camp où les fauteuils de notre confortable chambre nous tendent les bras

haaaaa c'est reparti et magnifiquement, cette série 507-509 est

Merci

Super, ça repart !!
Oui, il est élégant le Calao, mais chez les oiseaux, l'élégance ne rime pas nécessairement avec la sobriété, je préfère les plus colorés. Et je ne suis pas sûr qu'il soit si inoffensif que ça pour la couvée du Tchitrec. Plusieurs Calaos ont œufs et poussins à leur menu...

Super, ça repart !!

La même

Très beau ce calao

Merci, les amis. Dietmar, je ne connaissais pas ces mœurs ovitotophages aux calaos, mais de toute façon, le tchitrec est très territorial, je dirai même, là où il se trouve où que ce soit est son territoire !

Nous voici donc au camp. À part un bon repas qu'y faire ? Un plouf dans la piscine, ou une siestounette post-prandiale, ça c'est pour moi. Pour Catherine, bien sûr, pas de repos. Armé de ses bons 7 D MkII et 200-400, elle arpente le camp à la recherche de tout piafou disposé à se laisser tirer le portrait. Et ce n'est pas pour me vanter des mérites de ma moitié, elle y réussit très bien, non ? Jugez-en...

D'abord un Brubru africain au nid

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avec pas loin du tout une Veuve dominicaine, un Monsieur peut-être en repérage d'un bon nid à parasiter pour madame

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C'est l'heure du déjeuner, enfin presque, mais on peut pardonner à notre petit ami Souimanga du Kenya (normal) d'être un peu en avance...

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Il fait chaud, bien chaud, rien d'étonnant à ce qu'un nid à l'ombre ait la préférence de notre Cichladuse tachetée :

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Sur un arbre, un piafou bicolore roux-gris se fait admirer recto-verso :

515-516 Crombec à face rousse, Sylvietta whytii, Red-faced Crombec

Ma blonde retrouve les comparses de tout à l'heure, le Brubru est déniché,

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le Monsieur veuve, lui, est toujours en exhibition caudale, là devant un parterre, ou plutôt un parbranche de gobemouches qui n'en ont cure...

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Après le repas, Catherine continue ses pérégrinations dans le camp, mais avec moins de succès, après le repas, toute personne censée sensée fait une petite méridienne comme moi qui ne per jamais le nord. Elle met quand même à son tableau de chasse (photo) deux petits piafous complaisants, un Gobemouche à petit bec d'abord :

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et ensuite un Tisserin à dos d'or tout doré sous le soleil

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Après ce moment de forte activité pour l'une et de repos pour l'autre nous retournons, et j'accompagne cette fois-ci Catherine, Titus et moi pour une balade photo au pied du Rift.
Titus nous donne le programme, nous devons d'abord rencontrer les deux Oedicnèmes tachards (oui, tachard, pas vachard, Monsieur le correcteur automatique) auxquels Titus a fixé rendez-vous. Ce n'est pas trop loin du camp, à quelques kilomètres, vite faits en voiture. Abu nous y conduit rapidement, avec quand même de petites haltes pour saluer les amis de passage. Des Tchitrecs d'Afrique, un oiseau que j'aime bien parce qu'aussi caractéristique qu'une autruche bien que la ressemblance ne soit pas parfaite. La Maman d'abord (Papa a une grande queue, dois-je le rappeler ?)

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et son petiot, de plus près, moins farouche sans doute

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