SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

La libellule est

Toujours aussi sympa à suivre

Magnifique le duc

Merci du voyage africain

Merci les fidèles amis !

La falaise du Rift, qui semble inhospitalière, sert en fait de refuge à tout un monde. Et je ne parle pas que de la ruche-boudin noir accrochée à l'arbre qui nous surplombe

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Il y a aussi ce scinque (quelle espèce ?), certes pas très gras, mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le scinque ascète, je n'ai même pas osé y penser, c'est dire...
543- Scinque X

La falaise sert aussi de nid (douillet ???) au Daman des (œuf corse) rochers

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ainsi qu'à un de ses prédateurs patentés :

545 [Aigle de Verreaux] nid

Nous repérons un oiseau assez terne, son bec plutôt pointu trahit l'insectivore, rien de bien remarquable, et pourtant nous avons affaire avec un indicateur, certes petit, mais un indicateur quand même. Au sens Huggy-les-bons-tuyaux ? Oui, enfin plus dans le sens panneau indicateur volant... Son occupation préférée est de conduire un Honey Bagder, un ratel, vers une ruche, de laisser le brave blaireau faire son affaire des abeilles les plus piquantes et de manger les restes de son gros obligé, larves, abeilles mortes e tutti quanti. Pas bête, hein, de laisser travailler les autres, notre ami a beau être apivore, ce n'est pas une buse. on remarquera qu'encore une fois, le nom anglais d'Honeyguide, qui ne parle pas d'indicateur, est bien plus indicateur que le nom scientifique et le nom vernaculaire français...

546 Petit indicateur, Indicator minor, Lesser Honeyguide,






Nous démasquons juste un dernier piafou pour la route et nous retournons au lodge

547- Loriot masqué, Oriolus larvatus, Black-headed Oriole

Après cette balade, c'est un autre indicateur qui nous guide





vers le lodge où, sous le grand et beau plafond du mess




toute fraîche, nous attend notre vespérale récompense

Merci Catherine et Bernard pour tous ces éléments : les décors, les gros et petits animaux. C'est aussi et surtout dans les détails qu'on s'imprègne d'un pays et qu'on le connaît mieux. (Désolée, à chaque fois que j'interviens dans vos carnets, j'emploie des tournures boursouflées qui doivent paraître pour de la prétention.) c'est ma manière à moi de vous dire que j'apprécie que vous m'emmeniez en balade !

Marine,merci, mille mercis. Loin de ma blonde, de moi, de nous tous, de te taxer de prétention.
Et puis les témoignages d'attention, d'affection même dirai-je, ne me paraissent jamais indigestes ou boursouflés,d'autant plus qu'ils ne le sont en rien. Oserai-je dire que je les trouve toujours élégants et preuves de bon goût .

Nous allons quitter Baringo pour Mara. Trop vite, séjour trop court pense ma blonde qui éprouve une spéciale dilection pour le lac et sa faune. Le fait que celle-ci est à 99% de l'avifaune y est peut-être pour quelque chose, s'pas ?

Je vais la jouer paresseux mais méticuleux puisque je vais laisser non le clavier, que je manipulerai bêtement, mais la parole à Catherine qui malgré une piste cabossée a pondu un compte-rendu très complet de notre parcours de liaison, kilométrage compris. Il y a 335 km entre Baringo et Masai Mara, mais surtout 335 km très peu homogènes, la route peut être excellente, et encombrée, ou affreuse (et encombrée ? non, un peu moins quand même).


Le (remarquable) carnet, en bleu, de ma blonde avec mes (pertinentes) remarques en noir et entre [ ]

Baringo 106 645 km [au compteur du 4x4] 6 h 00

On tourne 10 km avant Nakuru à droite pour rejoindre la route Nakuru- Endoret

[Des champs de sisal bordent la route, la fibre synthétique n'a pas encore eu le dernier mot, à voir l'étendue des champs, le sisal tient encore la corde, au Kenya du moins !]

Route bonne (et encombrée) et piste (moins encombrée...)


Les cahots rendent le port de la ceinture absolument nécessaire pour tous les passagers :

106745 8 h
On prend vers Eldoret à droite, c'est à dire quasi plein nord ! Il fait (encore) très beau. Elijah nous a annoncé ce matin qu'il pleut sans arrêt à Mara... Avant d'attaquer la côte qui franchit les montagnes (environ 2500 m), les camions s'agglutinent sur les deux bas-côtés de la belle route construite par l'Union européenne en 2010. Il y a une voie véhicules lents. Mais les camions se doublent, et même se triplent ! C'est un vrai capharnaüm. [cf. la vignette ci-dessus. Si Catherine arrive à corriger ses manœuvres intempestives autant qu'inopportunes. Mais ça, c'est entre nous, pas un mot à la Reine-mère. Ça roule, j'ai réparé !]

À Molo, après le point le plus haut de la route, on tourne à gauche, route de Kisumu (qui se trouve sur le lac Victoria, à la frontière de la Tanzanie); La région est superbe et inhabituelle [en Afrique], grandes forêts vertes, ruisseaux, c'est la "salle de bain de Dieu" ! [comme la surnomment ses -heureux- habitants]Les forêts succèdent aux cultures [et vice-versa], on se croirait dans le Jura i
8 h 52


Nous traversons ensuite de gigantesques plantations de thé. Le personnel est logé dans des cottages blancs
9 h 20

votre petit dernier est bien attaché et confortablement installé L'aire est bien balèze, elle doit être utilisée depuis quelques années et j'aime bcp vos photos des damans dans les rochers...

Avec un tel récit, on s'y croit

Alors merci pour le voyage ensoleillé

Une vue des divines installations sanitaires :

Kericho (106838 km), une ville prospère, grâce au thé et aux cultures, située à 2000 m d'altitude. Il y fait bon, les gens sont bien habillés.

Plantations de thé et cottages :