SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Mais voila que nous retrouvons une de nos récentes connaissances qui paraît confrontée à un dilemme : rester au repos de ce côté mais manquer tous les attraits que ne peut que renfermer l'autre côté ou gagner l'autre bord pour bénéficier de toutes ses richesses mais au prix d'un périlleux franchissement. C'est embarrassant. Un peu de repos pour réfléchir d'abord.

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Puis on explore, on cherche...

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Et finalement, on se jette à l'eau, non, c'est une image, notre Majesté fait le grand saut :

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Des que ces sauts n'impressionnent pas le moins du monde, c'est bien nos petits babouins. Ils savent bien que les lionnes ne montent pas aux arbres, ou si mal que cela ne vaut pas la peine de s'en soucier. Non, le gros chat qu'ils craignent et redoutent, ce n'est pas la reine de la savane.

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Un bon babouin ne craint pas le lion et continue à vaquer à ses occupations comme si de rien n'était, n'en déplaise à Sa Majesté

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On materne, on s'épouille tranquillement, gentiment

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Ce n'est pas comme si une quelconque menace pendait sur nos têtes, s'pas ?

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Mais qu'est-ce ? Un marsupilami dans la savane ?

Oubliée par Bernard, pressé de vous montrer le taché, une vidéo des babounets, en pleine forme


D'allègres sonneurs de cloches quand ils jouent à tirer joyeusement sur les queues des copains, de vrais petits Quasimodo avec leurs grimaces. Ah, l'insouciance de la jeunesse...

La série sur les Eléphants est fantastique ! Impressionnantes les joutes entre les mâles, surtout dans ce beau soleil matinal
Mais je préfère les photos bucoliques des mères et des jeunes, dans ce paysage moins monotone que les grandes plaines du Mara.
Et les Babouins, c'est quoi leur petit nom latin ? Ils ne ressemblent pas tout à fait aux Papio ursinus d'Afrique australe...
Quel suspens avec ce tueur caché dans les feuilles

Bonsoir Dietmar,

C'était notre journée mammifères !
Les babouins sont des Babouins olive, Papio anubis C'est dans l'index et quand ça a déjà été cité on ne le remet pas pour éviter les lourdeurs.
C'est l'espèce de babouin la plus fréquente au Kenya, la seule à Mara. Nous n'avons jamais rencontré les cyanocéphales au Kenya où ils ne sont présents que le long de la côte. En Tanzanie, en gros, c'est olive au nord, jaune au sud.

Ces babouins, quels pitres ! mais redoutables aussi. Superbes séquences.

Le circaète est fantastique

Quelle beauté

La reine qui saute, les babouins qui jouent et même un marsupilami qui dort

Des instants magiques ,merci Bernard pour ce magnifique partage

Bonsoir le duo de safaristes de choc!

Comment rater un seul de vos carnets africains! C'est toujours des photos fantastiques ( surtout celles de Buffalo! ) et avec les années qui passent les commentaires de Bernard sont de plus en plus affûtés au point que j'en ai réveillé toute la maison ( ça m'apprendra à lire ses proses à 2h du mat)
On sent bien que le binôme de Catherine, Bernard ou bien devrais je dire le binôme de Bernard, Catherine...fin'bref! Ya une redoutable équipe de photographes experimentés!
Les photos de marcopolo ne sont pas en reste du tout !

Quel régale!

Amicalement,

Cécile

Merci Dietmar, j'ai aussi trouvé fantastique cette joute "pour de rire" des jeunes éléphants, et je donnerais cher pour voir un combat "pour de vrai", du moins si je n'étais une âme sensible qui répugne au spectacle de la souffrance animale, même librement consentie... Donc on dira que le pour de rire est mieux, pour moi, que le "pour de vrai"... Je dois sans doute moi aussi être fait pour les photos bucoliques... Le suspense de la queue du marsupilami n'a jamais été aussi près de s'achever.

Merci Marine, c'est vrai, il se passe toujours quelque chose de particulier avec nos cousins primates, et quand les "totos" sont en jeu, on est rarement déçu !

Merci, Romain, un bien beau piafou que ce noble circaète, mais le marsupilami ou son avatar ne sera pas en reste, tu vas voir...

Merci Michel, ce partage est un plaisir... partagé/

Cécile, tu me fais un grand plaisir, presque autant que de voir en chair et en bosses, non, j'exagère beaucoup, mais quand même... Et si les binômes, c'est bien, les trinômes, c'est pas mal aussi...
Marco est super doué, il me rendrait jaloux si j'étais affligé de ce vilain défaut, mais ma bonne nature en est aussi dépourvue qu'un chat de patins à roulette (tiens, qu'est-ce qui vient de passer à ras du trottoir à toute allure ?).

Amitiés et bises

Bernard

On en était à la levée du mystère de la queue du présumé marsupilami. À la réflexion, une hypothèse qui doit être rapidement abandonnée, le marsupilami en effet fréquente exclusivement la forêt palombienne à l'état sauvage et la Belgique, plus particulièrement Charleroi, quand il est apprivoisé. Or nous ne sommes ni en Palombie ni en Belgique. Donc...

Mais c'est l'heure du petit déjeuner, nous nous rapprochons de la Mara River pour déguster notre rituel café au lait matinal sur capot de Toyota. Nous sommes dans la forêt galerie qui borde la Mara, la seule végétation forestière qui subsiste dans la réserve. C'est d'ailleurs là, juste quand nous somme repartis après notre petit déjeuner, que nous, enfin Abu, a décelé cette liane anormale.
C'est bien sûr l'œil de lynx, de serval, de caracal, tous plus ou moins grands chats préférentiellement chasseurs de petites proies au crépuscule, l'œil, disais-je, d'Abu qui repéré dans les arbres l'appendice indicateur. Et son propriétaire...

1142- Léopard, Panthera pardus, Leopard



On ne le voit pas très bien, hein ? Il faudrait qu'il abandonne sa sieste et nous gratifie d'un semblant d'intérêt, ce qui n'est pas évident quand on est aussi peu appétissants que nous le sommes pour un léopard par ailleurs repu et tout occupé à une sieste digestive post-prandiale. Il faudrait aussi que nous soyons plus près, mais les arbres enchevêtrés ne rendent pas l'approche facile. Donc, rapprochons-nous autant que possible et comptons sur un éclair de bienveillante attention de notre tacheté. Et ça marche !

Demi-tour et un brin de toilette

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On pousse même l'effort jusqu'à se lever, gentil, non ?

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Et du même endroit mais avec la focale plus longue du 800 mm, un portrait de notre tacheté. Il a l'œil droit fermé, il n'est pas borgne mais blessé. Abu le reconnaît, c'est Dominic, un fils de Ronnie, il a trois ans.

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Lassé sans doute de notre présence, Dominic décide de gagner un lieu de sieste où il ne sera pas importuné pas d'inopportuns spectateurs.

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Je m'aperçois que j'ai commis un petit oubli chronologique, que je vais réparer illico.

D'abord, j'ai zappé cette Huppe d'Afrique pourtant fièrement campée sur sa branche...

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Et autres petits oublis (mais j'ai l'excuse des herbes hautes qui les dissimulent plus qu'un peu, non ? Et puis, ils sont si petits)

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et celui-ci n'est pas bien gros non plus, s'pas ?

1151- Cobe des roseaux, Redunca arundinum (ou Redunca bohor, Redunca redunca ? Help, Romain !)