SUJET : VENEZUELA Henri Pittier Morrocoy Llanos Andes

Nous sommes si proches que nous pouvons multiplier les gros plans, ici, pas de larme mais un œil quand même bien luisant



Et vu d'en haut, notre ami à la peau si appréciée des tanneurs :

J'ai été bien bousculé ces derniers jours mais je suivais de loin les fils de Nunda.
Ici, je reste époustouflé par la variété des espèces que vous avez côtoyées, parfois de très près comme ce dernier posté à grandes dents.
Je constate aussi à travers vos clichés des conditions photographiques souvent difficiles. Vous avez eu du fil retordre entre le manque de lumière, les branches, les feuilles, les herbes, la distance.... et j'en passe. Vous le montrez bien, la vie du photographe animalier est parfois bien plus compliquée que ce qui est souvent dit.
Amicalement,
Yvon

Ils mettent la barre haut les cocos !!!

Merci mes amis de vos petits mots, ça me soutient le moral.

Car esclavagisée je suis ! oui !

serait-ce qu'à nouveau les photos ne suivent pas le rythme du texte ?

ah là là, s'il n'y avait que les photos à traiter ! mais en plus je fais des kilomètres entre mon ordi et celui de BL (sous prétexte que celui-ci est inamovible, pas BL, l'ordi, encore que) pour répondre à la question unique et répétée mille fois :"c'est quoi ce piaf ?" car il finit l'indexation des photos sur Lightroom... J'vous dis pas l'atmosphère par moments

Ceux qui nous connaissent dans la vraie vie apprécieront...

je fais des kilomètres entre mon ordi et celui de BL (sous prétexte que celui-ci est inamovible, pas BL, l'ordi, encore que) pour répondre à la question unique et répétée mille fois :"c'est quoi ce piaf ?" car il finit l'indexation des photos sur Lightroom... J'vous dis pas l'atmosphère par moments

Catherine a beau (essayer d')en faire des valises, un vieux dur à cuire comme moi a le cuir épais

Yvon a (fort justement) écrit

Je constate aussi à travers vos clichés des conditions photographiques souvent difficiles. Vous avez eu du fil retordre entre le manque de lumière, les branches, les feuilles, les herbes, la distance.... et j'en passe. Vous le montrez bien, la vie du photographe animalier est parfois bien plus compliquée que ce qui est souvent dit.

Et oui, tantôt en équilibre sur la pointe des pieds, tantôt couché dans l'herbe, toujours dans l'inconfort ou le confort, le photographe animalier accomplit son sacré sacerdoce...

Ah, vous aviez pas l'échelle de notre petit, petit, tout petit dernier ? Parce que vous coyez que j'aurai photographié un crocodile de l'Orénoque assez près pur que je puisse compter tous ses poils ? Ou plutôt qu'il puisse compter, voire goûter mes miens...

Voici une photo où il est en bonne main

C'est un bébé, pratiquement déjà tiré d'affaire, encore qu'un caïman ne se gênerait pas pour l'avaler tout rond et tout cru. Les crocodiles de l'Orénoque sont une espèce menacée, avec moins de 5000 survivants. Un programme de réintroduction est mené à El Cedral où les conditions se sont avérées propices au développement d'une population pérenne.

Ce mini croco a été capturé par Victor papa de Victor alias Monsieur et sera relâché sans avoir subi de préjudice, comme nous nous en sommes enquis un peu inquiets, après cette petite séance de taupe modèle...

Dans les bras de Victor, le Papa à Monsieur :


et en vue aérienne :


Bon vent, petit ami, nous reviendrons voir dans quelques années si tu as bien grandi et faire d'autres photos de ta belle petite gueule. D'un peu plus loin.

Après l'animal aquatique, après-midi bateau. mais pas au sens de banal ou de rabâché. Même si nous croisons tout d'abord des têtes bien familières comme celles de ce cerf de Virginie, de cet onoré ou de ce caïman hilare

Pffffff, tricheur !

Yvon

Un ibis rouge nous survole, il vient de notre gauche, mais nous ne croyons pas ces sinistres auspices, il est bien connu que la superstition porte malheur.


et puis un capybaracara (punaise, ça embrouille tous ces ararara) nous regarde de la droite, donc ça annule, d'abord !

Nous croisons ensuite le chemin d'une buse qui ne fait pas l'augure avec sa queue barrée, et qui vient aussi de la gauche, Chavez oblige !

142 - Buse à queue barrée (Zone-tailed Hawk), Buteo albondatus

Le temps est au beau, on supporte son chapeau, Laurent à son habitude note tout...

Mais l'ombre nous arrive vite quand nous pénétrons dans un diverticule que nous appelons le "canal"


Canal où nous rencontrons ce que beaucoup considèrent comme le plus beau héron du monde. Quand il veut bien se montrer en entier et au soleil, sans doute. Mais bon, on est pas des bœufs, on ne chasse pas les mouches avec la queue, la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a et bière qui mousse amasse force thunes, hein, comme on dit... Alors, contre mauvaise fortune, bon cœur, voili, voilou, notre ami agami :

Ensuite, nous passons sous un de mes chouchous, un Martin-pêcheur à ventre roux


puis, toujours sur une branche, un Caurale soleil