Super, ton écureuil, Fred ! Et quelle posture ! Oui, nous avons eu de la chance de voir le mignon martin-pêcheur mignon, mais la chance, ça se mérite, s'pas ? Notre mérite (...), c'est de nous être appuyés sur tes bons conseils qui nous ont permis de compter sur les yeux de Nang. Un zeste de patience en plus, et c'est dans la boîte. Boîte où n'est pas le barbu grivelé que nous avons revu au passage, mais complètement à contrejour...
Marine en Guyane écrit: Hello à vous,
je m'extasie devant les gallinacés qui font étalage de leurs plumages, les nôtres (européens) font difficilement le poids.
Je m'interroge sur l'interdiction du "durian" à l'hôtel, vraiment ? certains en raffoleraient, au point d'en trimballer partout avec eux ?
Ecureuils et trogons remportent la médaille des plus choupinets !
Marine, nos volailles viennent toutes d'un autre continent, Afrique pour les pintades, Asie pour les poules et faisans, Amérique pour la dinde, mais elles peuvent quand même avoir fière allure, notamment les coqs de pêche (pas ceux qui trempent la gaule, non, ceux qui font don des plus belles plumes de leur queue et de leur gorge pour fabriquer des mouches artificielles) et autres coqs d'agrément.
Durian à l'hotel ? Oh que oui, si on laissait faire. Je vais te narrer une anecdote familiale. Mes beaux-parents, grands voyageurs devant l'Éternel, voyagent en avion au siècle dernier entre Sumatra et Singapour. Or les Singapouriens raffolent du durian, comme beaucoup de populations chinoises, et n'en cultivent pas dans leur minuscule cité-état. Et donc, en Indonésie, ils font provision de ce délice, qu'ils gardent avec eux en cabine, comme tout objet précieux qu'il serait complètement insensé de soumettre aux aléas de la soute. Il y a des cabas, des filets, des sacs avec des durians bien mûrs partout. Et évidemment, nos gourmands gourmets ne résistent pas à la tentation et s'en payent une tranche. L'odeur dans la cabine ? Fétide, écœurante, nauséabonde, indescriptible. De quoi donner au plus enrhumé des anosmiques la folle envie d'air frais du dehors, nonobstant altitude, température négative, dépressurisation... Hélas, impossible d'ouvrir le moindre hublot, le voyage fut un calvaire.
Depuis le durian est proscrit dans les aéroports et les bons hôtels...
Un lien
Avion évacué à cause d'un fruit puant
Et un extrait de Wikipédia :
L'écrivain féru de gastronomie et de voyages Richard Sterling a employé des mots bien plus durs :
« … son odeur peut être décrite comme celle des excréments de porc, de térébenthine et d'oignons, le tout garni par une vieille chaussette. On peut le sentir loin à la ronde. Malgré sa grande popularité locale, le fruit est interdit dans certains établissements comme les hôtels, les métros et les aéroports (y compris les bagages à main et autres valises, accompagnés ou non), ainsi que les transports publics du sud-est asiatique. »
Ça donne envie, non ?
Pour rester dans le délicat, une preuve de la grande fréquentation du parc :
malgré le panneau d'avertissement
Nang nous rassure, ou essaie de nous rassurer, en nous informant que le ramasse se fait tous les jours. Effectivement, l'endroit sera moins encombré dans l'après-midi.
Passons à plus riant, plus délicat, la main de Nang, toute adornée de bijoux
Et dès qu'elle a un instant de libre, Nang trie ses asticots, car dit-elle, les morts risquent de contaminer les vivants