SUJET : Éthiopie, une autre Afrique de l'Est

Waouhh ces guêpiers Ils ont vraiment un plumage somptueux, et avec cette lumière !! Les regarder remplace tous les collyres

Patrice, ton jour à pygmée viendra, j'en suis sûr, et pourquoi pas en Éthiopie ? Avec leurs délicieuses injeras, c'est une de leurs spécialités les plus appréciées.
Dietmar, ce serait une bonne piste pour colmater le déficit de la sécurité sociale, si les collyres n'étaient pas si bon marché pour la plupart.

La lumière est affreuse, la végétation pauvre, les oiseaux plus que rares, trois bonnes raisons s'il en fallait pour fuir Abiata (ou Abiatta, ou Abijata, ou...). Nous faisons l'impasse sur le lac Shalla (ou Shala) et partons pour la rive ouest du lac Langano. En chemin, nous croisons un autre souimanga de Mariqua, en pleine pollinisation

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Une fois sur la rive du lac, nous gagnons le Wabe Shebelle local. Ce pauvre hôtel est dans un état de décrépitude avancée mais il dispose d'un grand et beau jardin qui justifie à lui seul (mais que pourrrait-il y avoir d'autre ?) les 100 birrs par personne qui nous sont extorqués demandés.
Une vue du jardin et de la piscine (désaffectée, faut-il le préciser ?)





Nos 300 birrs sont d'autant moins regrettés que nos amis ailés sont des hôtes zèlés, prêts à se montrer, à faire le show même pour certains, même si d'autres préfèrent être discrets comme ce grand-duc aux yeux mis-clos

570 Grand-duc vermiculé, Bubo cinerascens, Greyish Eagle-Owl


ou même encore plus discrets comme cet engoulevent

571 Engoulevent de Reichenow, Caprimulgus clarus , Slender-tailed Nightjar



Deux trouvailles de Habtamu, grand merci à lui et à ses yeux de lynx. Même en sachant que ces deux oiseaux sont coutumiers du lieu, pas du tout évident de les trouver, surtout l'engoulevent bien camouflé.

Mais d'autres sont plus expansifs, plus démonstratifs, et se mettent mieux en valeur : sur une branche dégagée, un gobemouche-drongo

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ou se détachant sur le ciel, une huppe fasciée

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ou même se mirant dans un miroir improvisé comme ce calao à bec rouge

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Ce tchitrec d'Afrique est plus difficile à prendre, mais il finit par nous offrir des possibilités de shoot (photo) intéressantes

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Et enfin, ceux qui font le plus le spectacle, en vrais showbirds, ce sont des perroquets (enfin des plus ou moins cousins plus ou moins assimilés), des inséparables d'AByssinie, des locaux, quoi, d'abord séparés

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et, plus en conformité avec leur nom, en couple, et même avec bécot sur le bec

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Il ne peut être question de déjeuner au Wabe Shebelle, nous partons au sud, pour le Sabana Lodge, qui lui est impeccable, nous déjeunons avec une belle vue en surplomb sur le lac, un bon déjeuner, et avec Wi Fi en plus



mais rien n'est parfait, soit l'heure, soit le lieu, les piafous sont rares, même une fois que nous avons descendu la grande falaise qui borde le lac. Nous voyons quand même le sempiternel souimanga de Mariqua

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un autre souimanga, un à longue queue

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nous retrouvons le pririt d'Erlanger vu à Hara Lodge

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Wao la piscine ! Le lieu avait pourtant l'air si propice à la sieste avec une bière bien fraiche en bord de bassin avec le 800mm sur trépied à proximité. Je suis perplexe... vous auriez vu y passer la semaine non ?
Trêve de plaisanterie. 578 et engoulevent sont topissimes. ll semble que désormais le ciel bleu vous accompagne. J'espère que vous saurez le garder encore un peu.

Un petit nouveau, pour l'Éthiopie tout au moins

585- Gonolek ardoisé, Slate-colored Boubou,



et un (en fait deux) autour sombre, vu un peu partout, au nord d'Addis Abeba et sur les poteaux le long des routes

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soit des connaissances plus récentes (en Éthiopie) comme ce gymnogène entrevu hier à Hara Lodge

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Il y a aussi cette nouvelle tête (en Éthiopie, toujours), avec un tisserin roux En fait de tête c'est son croupion qu'il nous montre

588 Tisserin roux, Ploceus rubiginosus, Chestnut Weaver



Nous retournons vers Hara Lodge, en chemin nous remarquons deux panneaux intéressants, un, le petit en deuxième plan qui indique Bishangari, le lodge fermé car incendié fin 2016, et l'autre "notre" Hara Lodge, panneau pour initié car le nom du lodge y est à peu près illisible, il a été collé sur l'ancien nom (Wenney Lodge). Le changement de nom d'hôtel et de lodge semble bien être un sport national en Éthiopie...

Waahoo! Quelle série grand duc, engoulevent, tchitrec, inséparables
Et toujours une superbe qualité photo.

Magnifique l’engoulevent, quelle discrétion

Les inséparables sont extra et leur cousin à ventre rouge une belle observation

Toujours un immense plaisir à (re)découvrir ce pays sous votre objectif !! Quelle diversité

Pour la gazelle d'Abiata il me semble que c'est une gazelle de Grant (Bright) Nanger granti brighti

Merci du voyage

Merci à tous les trois.
Jean-Christophe, la désolation des lieux est presque indescriptible. Le grand-duc est coincé dans son arbre par un bâtiment presque en ruines au-dessus d'un sol jonché de bouteilles vides et autres. Je doute qu'un quelconque touriste puisse se risquer dans ces lieux. On apprendra sans doute la destruction et/ou le changement de nom dans les années qui viennent
Michel, merci, c'est trop de la moitié comme disait l'autre
Romain, tu as raison, je ne vérifie même pas. Comme dit BL, toutes ces gazelles, c'est sabot noir et noir sabot
edit : en cherchant le nom de genre sur le net, je vois que la Gazelle de Bright est cantonnée, selon les sources, en Ouganda, Soudan et Nord du Kenya. En particulier j'ai trouvé cette carte
Malheureusement il n'y a pas de carte pour cette sous-espèce sur le site de l'IUCN. Quant à la Grant elle semble absente d'Éthiopie sauf peut-être dans l'extrême sud. Bref, taxon indémêlable en ce qui me concerne du moins. J'ai mis Grant, en attendant.
Concernant le perroquet, heureusement qu'on a pu très bien l'observer en couple et en action de nidification en Tanzanie. On aurait été frustré avec cette seule mauvaise photo !

Il est 17 h (heure comptée à la française, pour l'heure éthiopienne, de mémoire, il suffit de soustraire 32 et de diviser par 1,8. Ou bien, serait-ce qu'il faut diviser par deux, avant de retirer 10% du résultat ? Bon, je ne sais plus bien, je vérifierai à l'occasion) et nous sommes revenus à Hara Lodge. Le soleil est bas, le ciel toujours bleu,



un beau temps pour s'exercer à la pêche, n'est-ce pas, Habdamu ?



et ce n'est pas ce martin-pêcheur pie qui nous contredira

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Le bord du lac est fréquenté par petits et grands, assez petit comme ce chevalier guignette

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assez grand comme l'ibis caronculé

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tout petit comme ce martin-pêcheur

593 Martin-pêcheur huppé, Corythornis cristatus, Malachite Kingfisher



ou carrément énorme, comme...

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D'autres riverains, en partant du plus petit au plus grand, avec d'abord le tisserin de Rüppell dans un arbre du bord

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toujours dans un arbre, mais plus près de notre bungalow, bien mimétique, comme singeant un ibijau, un vraiment tout petit petit-duc

596-597 Petit-duc africain, Otus senegalensis, African Scops Owl


presque deux fois plus gros, se mirant dans l'eau rose, un pigeon rorussard

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et enfin, lui aussi perché dans un arbre du bord, un pygargue vocifère prêt pour un copieux diner

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Il manque au tableau un amblyospize à front blanc que Catherine a repéré mais qui la fuit d'arbre en arbre, de buisson en buisson. Ce sera partie remise...
C'est l'heure d'un excellent diner avant notre dernière nuit éthiopienne (pour cette fois, car nous reviendrons, c'est sûr).

Superbe le petit duc !!!!

Et quel diner pour ce beau pygargue

Oui, je suis d'accord, Romain, j'aime tous les rapaces nocturnes, mais ce petit-duc couleur d'écorce est particulièrement . Et le pygargue particulièrement gourmand et/ou affamé, à moins qu'il n'ait été chargé de faire les courses pour toute la famille qui vocifère ?