SUJET : Petit florilège de Namibie

Dans les palmiers qui bordent le fleuve :

74-75. Gymnogène d'Afrique (Polyboroides typus)

Pour un florilège, c'est un sacré florilège, j'en suis sans voix ! Et quelles lumières, quelles couleurs !
Je craque pour les paysages sublimes, la 67 avec ce contraste des couleurs qui fait penser au sud marocain, mais aussi pour le perroquet, les hirondelles, et bien sûr la collection de traquets !

J'arrive tardivement sur ce carnet , mais je voulais prendre le temps de le déguster correctement
J'ai apprécié toutes tes images et l'ambiance des paysages
Parmi les piafous je reteins plus particulièrement les Outardes de Rüppell ; Gangas ; et traquets bien-sûr.
Mais les zèbres , Oryx , et autres éléphants sont .Ah les éléphants du désert ils sont vraiment magnifiques et quelle adaptation à l'environnement
J'attends la suite avec impatience ...

Merci Catherine et Patrice.

Epupa, c'est avant tout le fleuve et les chutes. On peut faire des balades sympas le long du fleuve, ou du rafting, en faisant très attention à ne pas tomber à l'eau, car il y a des crocos ! Notre lodge, uniquement des tentes, est très agréable. Mon grand regret est de ne pas avoir réussi à mettre en boîte une Cichladuse à queue rousse, vue lors du petit déjeuner où je n'avais pas mon appareil...

76. Merle litsitsirupa (Turdus litsitsirupa)



77. Cordonbleu d'Angola (Uraeginthus angolensis)



78. Tourterelle pleureuse (Streptopelia decipiens)

La 9ème étape est le clou de tout safari en Namibie : le parc national d'Etosha. D'abord réserve de chasse, elle devient parc national en 1967 et couvre une superficie de plus de 22.000 km², autour de la cuvette asséchée d'un ancien lac, d'environ 4.700 km². Les mois de juin et juillet sont les plus frais, et donc les plus agréables, mais aussi les plus secs.

On est resté 7 jours et 6 nuits, en dormant dans 4 camps différents. On est entré dans le parc par la Galton Gate, à l'ouest. Jusqu'en 2015, on ne pouvait entrer par cette porte que si l'on avait réservé au camp de Dolomite et c'était le seul moyen de visiter l'ouest du parc puisque la route était en sens unique. C'est ce qu'on avait déjà fait en 2012. L'ouest d'Etosha, qui a un peu de relief, contrairement à l'est, est le seul endroit où l'on peut voir des Zèbres de montagne et des Zèbres des plaines côte à côte. Je n'ai réussi à prendre que quelques photos, pas géniales, mais ce n'est pas si fréquent :

79. Zèbre de montagne (Equus zebra) et Zèbre des plaines (Equus quagga)



80-81. Zèbre de montagne (Equus zebra)

81-82. Dik-dik de Kirk (Madoqua kirkii)

Impressionnant la pomme d'Adam du montagnard !! Génial ta photo on peut bien comparer

Qu'il est beau ton dik-dik

Merci Romain !

A l'Ouest du parc, la terre est encore assez rouge, ce qui se voit sur les Eléphants :

83-84. Eéphant d'Afrique (Loxodonta africana)





85 Autruche d'Afrique (Struthio camelus)

86. Corneille du Cap (Corvus capensis)



87. Pintade de Numidie (Numida meleagris)



88. Amadine à tête rouge (Amadina erythrocephala)

On poursuit notre route vers l'est, en traversant une immense plaine qui n'en finit plus. Dans certaines zones, la végétation disparaît presque complètement, un arbre surgissant ici ou là.

89. La plaine d'Etosha



Les animaux sont assez rares dans cette partie du parc. Springboks et Oryx semblent les plus résistants à l'aridité. De jeunes Springboks s'amusent à courir dans tous les sens et à sauter. Pas facile à bien cadrer...

90. Springbok (Antidorcas marsupialis)



On arrive enfin au camp d'Okakuejo, construit près d'un point d'eau réputé, où on restera deux nuits. Une sorte de gradin est construit en surplomb du point d'eau et certaines personnes y passent la nuit pour observer la faune. En attendant la nuit noire, on observe un rat arboricole :

91. Rat arboricole (probablement Thallomys nigricauda)



La première nuit, trois Rhinocéros sont venus boire (apparemment une mère et son jeune déjà assez grand, et un mâle). La seconde nuit, il y avait un grand troupeau d'Eléphants qui s'était approprié le point d'eau. Deux Rhino voulaient approcher mais étaient systématiquement chassés par les pachydermes. Il faisait un peu sombre pour prendre de bonne photo. Voici une photo de la première nuit :

92. Rhinocéros noir (Diceros bicornis)

Impressionnantes les chutes d'Epupa avec son florilège de piafs
Superbes les zèbres des montagnes et j'ai toujours eu un faible pour les dik-diks
Et je vois les premières photos de nuit à Etosha!

Le lendemain matin, lever tôt pour aller voir ce qui se passe au point d'eau. En fait, il ne se passe pas grand chose, c'est dommage car la lumière du matin, dans le ciel rosé, est parfaite. Il faudra attendre 8h00 du matin pour que des Zèbres viennent boire pour la photo classique.

93-94. Zèbre des plaines (Equus quagga)





Petite balade à pied dans le camp à la recherche de l'avifaune :

95-96. Républicain social (Philetairus socius)

97-98. Rollier varié (Coracias naevius)





99. Brubru africain (Nilaus afer)



100. Barbican pie (Tricholaema leucomelas)

Des oiseaux à l'identification plus délicate :

101. Veuve royale (Vidua regia), un mâle en plumage internuptial



102. Souimanga du Marico (Cinnyris mariquensis), une femelle



103. Drongo brillant (Dicrurus adsimilis apivorus)

C'est la sous-espèce désertique, du sud-ouest de l'Afrique australe, du très commun Drongo brillant. Elle se distingue par des primaires plus marron, qu'on voit bien sur le photo. Une étude moléculaire récente (par J. Fuchs et autres, publiée dans Zoologica Scripta) préconise que cette sous-espèce soit dorénavant considérée comme une espèce à part entière. Ça va être un sacré défi pour l'identification...

Un Gonolek qui s'amusait à passer de l'ombre au soleil, pour me faire modifier mes réglages..

104-105. Gonolek rouge et noir (Laniarius atrococcineus)





Le soir de notre deuxième jour à Okakuejo, un beau coucher de soleil romantique.

106. Girafe (Giraffa camelopardalis)