SUJET : Du Namib au Zambèze, du sable et des cailloux

D'autres non palmipèdes mais également sympathiques sont là, sur le sable, avec leur drôle de bec dissymétrique :

327-328-329 Bec-en-ciseaux d'Afrique, Rynchops flavirostris, African Skimmer

Sur la rive, des glaréoles à collier, sans photo montrable, il vous faudra patienter, nous repassons devant le bihoreau à dos blanc, en fait il y a un couple, ce qui devrait multiplier les chances de prise de vue par deux, sauf que deux fois zéro, ça fait pas beaucoup... On arrive à voir un œil ou un bec mais pas tout en même temps. Consolation, ma blonde constatera "en regardant sur le Net, je vois que c'est une situation plutôt classique"... On se console comme on peut...

330 Bihoreau à dos blanc



Une maman hippo et son m'toto côtoient un cormoran indifférent

331 Hippopotame amphibie - Cormoran africain, Microcarbo africanus, Reed Cormorant



Où l'on voit que notre cormoran a ses habitudes et ses commodités

332 Cormoran africain

Sur la rive nous constatons que la présence de beaux et gros crocos n'incite pas à la plus grande prudence et que les riverains n'hésitent pas à tremper pied, sabot ou mufle dans l'eau du Kavango :

333-334





Nous regagnons le lodge vers 10 heures; ce qui donne à qui vous savez le temps de rechercher ses emplumés chéris.

Bon, pour une première prise, ça sera raté pour un emplumé, mais elle est charmante, non ?

335 Chauve-souris inominée (et non inopinée, sacré fichu correcteur ! Merci Romain de nous aider à nominer cette charmante

Épomophore de Peters, Epomophorus crypturus Merci Dietmar




Les jardins du lodge sont riches en gent ailée. Bientôt Catherine se paye un emplumé, un vrai, lui, qui tient bien à affirmer par sa pose la véracité de son nom d'espèce

336 Gonolek à ventre blanc, Laniarius bicolor, Swamp Boubou



Ensuite, elle fait une belle rencontre avec un jaune binoclard bien au Sud de sa censément patrie sénégalaise (mais ça vaut mieux qu'être bien à l'Ouest, non ?)

337 Zostérops jaune, Zosterops senegalensis, Northern Yellow White-eye

Catherine continue dans le jaune (et noir) avec un loriot

338 Loriot masqué, Oriolus larvatus, Black-headed Oriole



puis avec un jaune (et vert) bulbul

339 Bulbul à poitrine jaune, Chlorocichla flaviventris, Yellow-bellied Greenbul



On n'aura pas manqué de remarquer que ce qui est ventre outre-Manche, et confirmé par le nom scientifique devient poitrine chez nous. Et que seul le nom latin précise, et encore en grec , que notre ami est partiellement vert (Chloro). Et accessoirement tient de la grive (cichla).

Catherine est aux anges au milieu d'une multitude de pouletspiafous quand, soudain, plus un bruit, plus un battement d'ailes, un désert. Elle déniche assez facilement le responsable :

340 Épervier shikra, Accipiter badius, Shikra



Bon, c'en est fini de la partie de chasse (photo), retour vers les siens. Une heure plus tard, à l'heure du déjeuner, la présence sans doute pas ininteressée d'un assez gros gris piafou est notée

341 Cratérope fléché, Turdoides jardineii, Arrow-marked Babbler



Il est l'heure de déjeuner, nous partirons cet après-midi pour la Mahango Game Reserve.
Que nous réserve la réserve ? Vous le saurez demain en lisant la suite de nos aventures sur Wilipi, mâtin quel site !

Que d'eau! Que d'eau! Que d'eau! Que d'oiseaux ! Que d'oiseaux ! Que d'oiseaux ! Que c'est beau! C'est beau! C'est beau!

Vos photos ont repris des couleurs depuis l'arrivée sur le Kavango
Superbes les Buffles qui traversent le fleuve, et tous les oiseaux, Martin, Guêpier, Bec-en-ciseaux, et ceux de la pause méridienne
Et le Bihoreau Quels grands yeux ! pas facile à voir celui-là, surtout en plein jour, il fallait le repérer, quels bons yeux !
Pour la belle Chauve-souris, c'est un(e?) Epomophore, et compte tenu de l'endroit où vous l'avez vue, je parierai sur Epomophorus crypturus (Epomophore de Peters).

Salut et merci à vous deux.
Le bihoreau, en fait était un couple et le batelier nous y a conduits directement, à mon avis, ils ont leurs habitudes dans cet arbre, parce que franchement, même de très près ils étaient très difficiles à voir sous cette forte lumière, dans les feuilles sombres qui bougeaient tout le temps La mise au point a été assez sportive, au moins c'est net, pour ce qu'on en voit
Je vais tout de suite ajouter l'Épomophore à l'index !

Et, honte à moi ! en lisant la suite du carnet de Michel, je m'aperçois que j'ai oublié ces pauvres damans. Je les ai rajoutés dans le texte ici
Ils étaient omniprésents dans le camp à Etosha, c'est un mammifère sympathique, assez effronté et facilement envahissant, ici une photo faite à l'iPhone, il n'était pas farouche !

Merci Michel et Dietmar. C'est vrai, Michel, que la bande de Caprivi offre une toute autre image de la Namibie, on passe du désert minéral apparemment stérile à une certaine forme d'exubérance. Enfin, modérée par la sécheresse, car dès que l'on s'éloigne de la rivière, c'est un tout autre monde.
Merci Dietmar, as-tu une idée de l'étymologie de l'Épomophore ?

Nous disposons d'un déjeuner plutôt frugal et original, sandwiches et frites, Catherine négocie une salade concombre et tomate, finalement obtenue après une âpre discussion, sans doute liée à l'incompréhension par son interlocutrice du mot "salade". Nous partons à 15 heures voir ce que nous réserve la Mahango Game Reserve. Formalités vite expédiées par Olivier à la "gate" (porte)



Un panneau nous interroge qui signale un sens interdit peu ou pas évident... Nous obtempérons d'autant plus facilement que rien ne nous attire par là, l'attrait de l'interdit est parfois bien surfait...



Un paysage de marais laisse espérer la faune qui va avec...



Il y a des gros arbres, dont ce baobab

Après cet intermède darmanesque, revenons à nos photos du moment. Il y a un peu d'herbe verte ce qui contente (et sustente) divers biquets :

342 Impala



343 Cobe lechwe, Kobus leche, Red Lechwe



344+345 Guib harnaché, Tragelaphus scriptus, Bushbuck

Après ces farouches biquets (la photo 344 du guib harnaché est prise à l'iPhone), nous rencontrons une troupe familiale sûre d'elle, qui croise buffle ou impala sans un regard

346-347-348 Éléphant d'Afrique (Buffle, Impala)

Nous n'en oublions pas les piafous, avec gonolek au sec

349-350 Gonolek rouge et noir





ou les pieds dans l'eau

351 Dendrocygne veuf, Dendrocygna viduata, White-faced Whistling Duck

Certaine biquette joue au mannequin

352 Grand Koudou



et enrichit son book de portrait au naturel

353

`

et en high-key...

354



La vérité si je mens : OK; ce n'est pas un effet artistique, j'avoue, le 1 Dx a eu une illumination... d'habitude fiable, là il a massacré son exposition...

Que des merveilles !!!

Je rejoins Michel de l'eau des oiseaux et que de la qualité c'est un bonheur, le bihoreau est fabuleux, c'est tellement peu fréquent de pouvoir croiser une nouvelle variété, GENIAL !!

La chauve-souris est très sympa, elles semble bien aimer les toits de chaume Pour l'origine du nom, il me semble que epomophore vient de "phore" la lumière et "epomo" qui est le dessus de l'épaule. En anglais c'est même plus claire, "epauletted fruit bat" chauve-souris à épaulettes.
Ce nom fonctionne encore mieux avec l’espèce du nord (l'éthiopienne) qui à de belles épaulettes bien blanches !!

Merci du voyage

Il est des biquets au pied léger

355-356 Bubale roux, Alcelaphus bucelaphus, Hartebeest (ou Tsetsebe)





et d'autres, disons plus heu, moins éthérés

356-357 Éléphant d'Afrique. (à l'iPhone pour la 356)