SUJET : Du Namib au Zambèze, du sable et des cailloux

La vue du lodge avec ses nuages au pied est extra !!

Quel décor

J'ai une bonne tendance à privilégier le crécerelle... Après, comme vous le savez, mes compétences dans la langue de Descartes sont plutôt limitées

Soit le ranch de Mr Wilipi de forme trapézoïdale, ayant pour grand base 27 400 m, petite base 23 280 m et côté 14 750 m. Combien de piquets etc etc

Dans cette langue de Descartes je me sens plus à l'aise


Merci de ce merveilleux voyages, qui me donne bien des idées pour une prochaine fois... Avec le mythique KTP j'espère

Catherine

... et j'en venais presque à souhaiter qu'elle ne se montre pas ! Vous avez sûrement connu ce type de situation...

Pourtant, j'ai essayé cette méthode et elle marché: j'a par exemple ne pas souhaiter voir de Caracal et je n'en ai pas vu, idem pour l'oryctérope... et puis tant d'autres encore avec 100% de validation... Tu n'as vraiment pas eu de chance avec l'alouette

Merci les amis ! Romain, tes compétences linguistiques sont excellentes, il n'y a pas de fôtes d'orthographe dans tes textes et ta vaste culture naturaliste est une source d'admiration pour chacun de nous, ne change rien !

JC, ton caracal et ton oryctérope, ils finiront par venir quand tu seras moins concentré à les repousser, on n'y peut rien, il te faudra faire preuve de courage et faire contre mauvaise fortune bon cœur dans cette regrettable adversité...

Jean-François, oui, les barbelés font partie du paysage namibien, l'élévage des moutons, élans et autres oryx y est très très expansif mais quand même contenu...



Nous traversons le tropique du Capricorne qui donne lieu à la photo rituelle d'un panneau bien "agrémenté" d'une multitude d'autocollants



Ce tropique du Capricorne ne sert pas uniquement à générer des panneaux multicolorés, il correspond aussi à une zone anticyclonique. Cette zone de haute pression qui se retrouve tout le long du tropique est une des raisons du climat sec et désertique de la Namibie comme des déserts d'Australie et du désert de l'Atacama en Amérique du Sud.

Nous rencontrons un peu de relief au début de notre trajet



mais très vite se montre un paysage "plat" sur lequel semblent flotter au loin quelques éminences rocheuses

Nous prenons notre excellent café à la French Press dans un paysage tout minéral. Ou presque. Il y a un chouïa de présence végétale avec les "arbres aux carquois" ou "faux dragonniers" (Aloidendron dichotomum, Kpkerboom) qui offrent à nos regards leurs formes tourmentées au bord de la route qui nous conduit au nord, à Swapkopmund... Ces aloès hyper-adaptés au désert souffriraient... du réchauffement climatique. Les trop fortes chaleurs les tuent en inhibant la photosynthèse, l'espèce est en danger.







En guise de présence animale, nous avons un lézard qui se dore au soleil sur la roche brulante

45 - Lézard du Kaokoveld, Pedioplanis gaerdesi , Kaokoveld Sand Lizard endémique Merci Romain pour l'identification !

La piste puis la route descendent très progressivement de 1000 m à 0, presque sans que l'on s'en rende compte, dans un morne plat paysage uniformément minéral. Et près de la côte, nous retrouvons le brouillard



Nous sommes à Walvis Bay à l'heure du déjeuner



Le front de mer est constitué de belles et grandes villas modernes, les conditions de sécurité sont sans doute bien différentes de l'Afrique du Sud ou de l'Est, pas de hauts murs avec barbelés ou tessons de bouteille, de gardes armés, de clôtures électriques, on pourrait être sur un front de mer européen.



Notre déjeuner sur une terrasse face à la mer nous permet d'observer de loin une otarie qui prend son bain de soleil. Nous en verrons aussi, moins bien, dans l'eau du port. Faute de temps, notre programme ne contient pas le classique passage à Cape Cross où ces biquettes et leurs biquets se comptent en dizaines de milliers.

46 Otarie à fourrure du Cap, Arctocephalus pusillus, Afro-Australian Fur Seal

Après notre (bon) déjeuner nous faisons une petite promenade digestive à pied sur la digue qui conduit au marais salant, appareil en main, mais sans le couteau suisse,



nous donne la moisson que l'on peut habituellement glaner en mer (sic), bien sûr des sternes et assimilés

47 Sterne caugek, Thalasseus sandvicensis, Sandwich Tern



48 Sterne caspienne, Hydroprogne caspia, Caspian Tern



49 Mouette de Hartlaub, Chroicocephalus hartlaubii, Hartlaub's Gull

mais aussi d'autres oiseaux aquatiques que l'on ne s'attend pas forcément à trouver sur une plage :

50 Héron cendré, Ardea cinerea, Grey Heron



et des flamants, des nains au bain,

51 Flamant nain, Phoeniconaias minor, Lesser Flamingo



et des roses, une paire en vol

52 Flamant rose, Phoenicopterus roseus, Greater Flamingo



et tout un bouquet de roses les pieds dans l'eau devant une dune côtière

53



On aura remarqué que les flamants roses sont moins roses que les flamants nains qui, eux, sont effectivement plus nains que les roses...

Des limicoles cool (ou à la coule pour parler français), il y en a aussi, qui se laissent complaisamment tirer le portrait de près comme ces gravelots divers de printemps

54 55 Gravelot élégant, Charadrius pallidus, Chestnut-banded Plover
mâle




56 Grand Gravelot, Charadrius hiaticula, Common Ringed Plover



57 Gravelot à front blanc, Charadrius marginatus, White-fronted Plover

On aura remarqué que les flamants roses sont moins roses que les flamants nains qui, eux, sont effectivement plus nains que les roses...

Citation remarquable Bernard
54 55 Gravelot élégant

La Namibie , pays de contraste entre désert et mer......

Ahhhh le caracal un jour !!!!

Encore de superbes images, les flamants sur fond de dune sont incroyables

Les gravelots

Le lézard m'a fait penser sur le coup à un Heliobolus mais à bien y regarder Pedioplanis, peut-être gaerdesi me semble mieux coller !!

Le front de mer de Walis bay avec ce panneau de dauphins (Du cap et en haut obscure si je me trompe pas) me rappelle combien j'avais lamentablement échoué à les observer durant mon très (trop) court séjour côtier sud-africain... Un raison de plus de filer sur cette si jolie côte namibienne

Merci Patrice, des fois l'inspiration vient, des fois pas, même des fois, trop rares, elle est bonne, des fois... hélas...

Merci Romain pour ton aide lézardière. Je pense que tu te régaleras en Namibie (et nous régalera itou en retour au retour, notamment avec tous les mini-biquets que nous avons zappés).

Une vue de la lagune :



On trouve des piafous connus sous nos étoiles, comme ce forçat obsessionnel qu'est le tournepierre

58 Tournepierre à collier, Arenaria interpres, Ruddy Turnstone



ou ce noble fort en gueule (enfin, on peut le supposer) de chevalier

59 Chevalier aboyeur, Tringa nebularia, Common Greenshank



ou ce peu malin mais pressé bécasseau

60 Bécasseau minute, Calidris minuta, Little Stint



ou sous des étoiles nouvelles qui montent en un ciel ignoré du fond de l’Océan (merci, José-Maria) des piafous plus exotiques sinon monastiques qui s'a... (non, je l'ai dit, aucun jeu de mot malséant je ne me permettrai)

61 Goéland dominicain, Larus dominicanus, Kelp Gull

Je sais que ma prose ne se pose pas toujours là, aussi je cède le clavier à celle plus digeste de ma blonde :

Nous nous transportons ensuite au nord, à Swakopmund, le Desert Breeze Lodge,

en bordure du désert côtier

offre une vue sensationnelle que ce soit des chambres

ou de la salle du petit déjeuner

Les dunes changent au gré du soleil, s'animant le soir quand les habitants, grands amateurs de chiens et spécialement de bergers allemands, vont faire leur promenade vespérale/ En dehors de ça; le paysage est figé, minéral, très étrange...

Dîner à l'Ocean Cellar, pas loin du phare et du musée

Nous aurions aussi pu manger au restaurant situé au bout de la jetée en bois de la deuxième photo, mais il était complet. Nous n'avons pas regretté notre repas à l'Ocean Cellar, agrémenté d'un bon vin blanc sud-africain...

Quel couché

Quel plaisir de refaire ce voyage en votre compagnie : Sossusvlei, Sesriem, Walvis Bay, Swakopmun (avec d'excellentes huitres à l’échalote dégustées sur ce même quai de la dernière photo). Je pense qu'on voit de moins en moins de faune à Sossusvlei à cause de la fréquentation touristique croissante.

En tout cas, bravo pour l'Outarde de Rüppell et pour l'Alouette, que je n'ai pas vue, mais j'ai vu l'autre endémique, le Calao !

Superbe série aussi de tous les Gravelots