SUJET : Du Namib au Zambèze, du sable et des cailloux

Effectivement très bel endroit cette lagune, , ne connaissant pas je n'y suis pas allé...

Merci Michel et Dietmar, les grands esprits se rencontrent (et je ne vous associe pas que par politesse) car la lecture ou la relecture de vos fils namibiens me laisse à penser que nous pourrions très bien y retourner sans nous ennuyer le moins du monde (Catherine a même une idée sur ce qu'il faudrait shunter...).

Dans nos salines, nous avons d'autres arpenteurs de vase, une bien ronde mouette de Hartlaub, un goéland dominicain en attente et un fier héron cendré au long cou emmanché d'un long bec

96 Mouette de Hartlaub



97 Goéland dominicain



98 Héron cendré



D'autres hésitent, vase ou eau ? C'est le cas de ces bécasseaux

99-100 Bécasseau corcoli, Calidris ferruginea, Curlew Sandpiper

Même dilemme, terre ferme (enfin, pas trop ferme) et ses vers et coquillages ou eaux hospitalières avec leurs savoureux poissons, crustacés et aussi coquillages et vers... Ainsi font ces Canards du Cap, moitié végétariens, moitié prédateurs de crustacés et assimilés...

101 Canard du Cap



Ces élégantes avocettes ont choisi de chasser/pêcher en groupe...

102-103 Avocette élégante





Elles n'hésitent pas à se mélanger avec des échasses

104 Avocette élégante - Échasse blanche

Sur terre, dans l'eau mais aussi en l'air ! Soit pour se déplacer, comme le pélican blanc de la photo 91 ou cette élégante :

105 Avocette élégante



d'autres pour se nourrir de délicieux poissons, qu'elles repèrent des cieux et pêchent en piqué, c'est le cas de ces toutes petites sternes

106-107 Sterne des baleiniers, Sternula balaenarum, Damara Tern. statut UICN Red List : VUL vulnérable





Toutes petites ? Oui, c'est Sternula, s'pas ? Ces sternes sont plus petites que la Sterne naine, plus petites même qu'un Merle noir. L'espèce est notée en déclin par l'UICN mais en Namibie, des mesures de protection des nids par des grillages et une sensibilisation des promeneurs, motorisés ou non, par des panneaux auraient conduit à un doublement des succès de couvées.

Les salines changent de couleur en se concentrant en sel, passant d'une belle couleur rose barbe-à-papa à un jaune pâle...





Une vue du désert en bordure de l'océan



Les vagues sont belles, qui n'effraient pas les pêcheurs du bord...

Nous regagnons Swakopmund



pour le déjeuner, très miam, que nous prenons au Village Cafe (sans accent et prononcé Villèdj' Kéf' par notre - charmante - serveuse namibienne).



L'après-midi est consacré à une courte visite de la ville (circulez, etc.) et à des courses dans des boutiques bien achalandées, avec tous les produits "touristiques" mais de bonne qualité, vêtements de brousse, chapeaux de brousse en cuir, ceintures en autruche ou crocodile, bottes et bottines, etc.

Nous rentrons au lodge, car déjà la journée se hâtait vers le soir (Odyssée, 606, XVII)



Lodge dont nous ressortirons pour un (bon) diner dans un autre (bon) restaurant de Swakopmund, avec notamment d'autres (bonnes) huitres, avec toujours Tabasco et poivre, œuf corse...

Cette fois, j'ai coché les espèces côté salines, (l'espèce de bière aussi) ; par contre je n'ai pas coché le soleil. Un petit peu de lumière améliore bien les choses surtout dans les mains d'un expert...
Très belle série de piafous

Superbe cette petite sterne !! Les cocorlis, avocettes et autre échasses sont d'une beauté fabuleuse, et que dire de ces couleurs

Je rejoins complètement vos goûts ostréicoles et plus généralement conchylicoles, une journée qui commence ou finit par des huîtres est toujours une bonne journée

Encore merci du voyage, c'est un régal de vous suivre (pas que pour les huîtres )

Les huitres sont appétissantes !!
Très jolie lagunes et série sur les flamands roses et nains, roses également .
et les paysages sont superbes
La petite sterne des baleiniers

Superbes les flamants roses moins nains que les nains et moins roses que les nains plus petits que les roses etc...
La 72 est magnifique

La petite sterne et

L'espèce est notée en déclin par l'UICN mais en Namibie, des mesures de protection des nids par des grillages et une sensibilisation des promeneurs, motorisés ou non, par des panneaux auraient conduit à un doublement des succès de couvées.

La preuve que concrètement si l'homme est raisonnable nous pouvons vivre avec cette magnifique nature sans la détruire ....

Nous rentrons au lodge, car déjà la journée se hâtait vers le soir (Odyssée, 606, XVII)

En tout un lodge à la vue superbe et propice à la méditation

Belles observations, et somme toute assez nombreuses ! Les Avocettes Et jolie prise la Sterne des baleiniers.

Bonne sixième journée, de Swakopmund à Swakopmund et non à Etosha comme annoncé. Je me disais aussi, redescendre à Walvis Bay pour aller à Etosha n'est pas le chemin le plus direct...

Merci Dietmar de ton attentive lecture, l'erreur du titre de la sixième journée est réparée grâce à toi.
La sterne vous a plu, qui est toute petite et des baleiniers, elle me charge de tous vous remercier.
Les huitres, c'était la dernière fois du safari, nous entrons maintenant dans les terres, et cette fois-ci, c'est vraiment Etosha notre destination...

De son berceau de brume, à peine était sortie l'Aurore aux doigts de rose, que Rex aux doigts poilus était sorti par son divin maître (on sait bien que tout maître est un Dieu pour son chien ?).





La gent canine n'était pas la seule à profiter des premiers rayons de Phoebus, un petit piafou en ondulait de plaisir

108-109 Astrild ondulé, Estrilda astrild, Common Waxbill





La gent ailée n'était d'ailleurs pas la seule à onduler...

Pour comprendre d'où faune et flore tirent un minimum d'eau, il suffit de regarder l'abondante rosée qui s'est condensée sur la balustrade de notre terrasse :



Nous prenons notre excellent petit-déjeuner avec une excellente vue sur le désert



et vue sur une paire de tourterelles maillées

110 Tourterelle maillée



et sur un moineau mélanure

111- Moineau mélanure

Pardon, sur des moineaux mélanures

112 Moineau mélanure



Avant notre départ, nous ajoutons deux prises à notre tableau de chasse (PHOTO !), une première avec cet obscur piafou à contre-jour

113 Souimanga fuligineux, Cinnyris fuscus, Dusky Sunbird



et un banal tisserin déjà vu à Goche Ganas

114 Tisserin à tête rousse

Nous partons peu après 8 heures, il y a vraiment beaucoup de rosée, les toits gouttent. Il fait grand bleu. Nous passons au large des 1756 mètres du Spitzkoppe, laissé sur notre gauche, une prochaine fois peut-être, et nous nous arrêtons vers 10 heures dans un sympathique et pittoresque café à Usakos.


Un très bon accueil : nous demandons à la patronne si nous pouvons nous installer quelque part pour faire notre café à la French press (plutôt que de lui acheter nos cafés !), elle nous propose la terrasse ou même plutôt l'intérieur "parce qu'il y a beaucoup de vent". Et ce, sans savoir que nous lui achèterons des (bons) gâteaux. Imaginons la même chose dans notre doux pays si accueillant souvent...
Nous choisissons la terrasse (NB : nous ne mangerons pas de zèbre "crumbed" - émiétté ?)



Nous reprenons la piste, roulante, et même dangereusement roulante si l'on s'y laisse prendre. La vitesse y est limitée à 100 km/h... La piste laissera même la place à une route goudronnée.



Nous nous arrêtons pour un déjeuner (moyen pour une fois, l'apfelstrüdel nous fait bien regretter celui de Solitaire) à Bakerei d'Oudjo, un peu usine à "déjeuneurs"...