SUJET : Botswana sauvage (spécial RE-confinement !)

Nous découvrons un minuscule scorpion de 4 cm qui se loge dans l’écorce des acacias. Il est plus facilement détectable à la lumière des ultra-violets. Il en devient fluorescent. D'après Richard, la piqûre de celui-ci est atrocement douloureuse, et il ne faut pas espérer s'en remettre en quelques jours...
Par contre, si quelqu'un connait l'espèce...





Il est bientôt l'heure d'aller dormir. Nous retrouvons nos tentes à la lumière des lampes-tempête.

Il ne faut pas prendre de retard!
Des couchers de soleil à couper le souffle

Belles ambiances de camp, malgré la petite bête fluo!

Joli portrait du gamin et son jouet

Un plus pour l'Anserelle naine, sans doute parce que je ne l'ai jamais vue !

Merci Michel


Ce matin là, lever en sursaut et habillage rapide, on avale juste un café et on part dans la foulée le jour à peine levés.
Malgré nos espérances et celles de Jacques, nous n'apercevons pas l’ombre d’une queue de léopard dans une fourche d’arbre, ni de traces de lycaons. On peut toujours rêver non ? Au contraire, rien de rien pendant assez longtemps.

Nous prenons des photos du bord de rivière ensoleillé, baignée par une douce lumière chaude.





Un magnifique rollier à longs brins se laisse approcher de près, nous sommes fous de joie !









Dans l’eau, hippopotames et ibis tantales.

Pour certains oiseaux, c'est Richard qui nous aiguille. Il est ornitho à ses heures, et contribue aux identifications pour différents guides édités en Afrique du Sud. En plus, il connait parfaitement les endroits où nous pouvons trouver telle espèce d'oiseau.





Au hasard de nos pérégrinations sur les pistes, nous retrouvons inopinément la troupe de lions que nous avions observée le jour de notre arrivée à Khwaï. Il manque un lionceau, probablement mort. Les lionnes sont maigres, elles doivent avoir des difficultés à trouver des proies et à se nourrir. La dure vie des lions.








Nous rejoignons à nouveau le bord de la rivière. En face, sur l’autre rive et côté Moremi, des troupeaux de gnous bleus paissent au milieu d’herbe jaune et de troncs blancs d’arbres morts, dans la lumière matinale. Jacanas, becs ouverts pêchant de gros escargots d’eau (nom ?) accompagnés d’ibis, martin-pêcheurs pie se laissent photographier. Des corvinelles à longues queues pépient partout dans les arbres.

J'avais pris du retard (la vie de retraité, hein, une perpétuelle course contre la montre ), et j'avais donc laissé de côté de vraies pépites comme l'éléphant et les fruits de marula, le garçonnet en N & B. Et les nouveaux ajouts ne déparent pas, entre paire de jacanas, jacana en vol, becs-ouverts !
Asante sana (je ne connais pas ce remerciement en tswana), Patrice et Véronique !

Vos photos sont toutes peaufinées :
- le rollier qui fait partie de mes oiseaux préférés, surtout cette espèce
- le gros plan de lionne qui en dit long sur leur vie qui ne doit pas être une long fleuve tranquille
- le bec ouvert d'un noir métallique
- Les jacanas en vol ou en duo
Du beau boulot

Tout comme Michel , je trouve que c'est du beau travail, Rollier, Jacanas en couple de dos, en vol, Bec ouvert, portrait de lionne, Choucador de mes rèves ou de meves, belle lumière sur les Ibis

Merci à vous Bernard, Michel et Marc !


Un petit dernier pour la route, en vol :












Et nos cornivelles, que Véronique trouve très belles. Finalement, cette matinée aura été riche en piafous, même si rien de vraiment rare.

Nous rentrons au camp vers 11h30. Le repas est un brunch froid composé de viande de bœuf poivrée, de tranches de cheddar, et tarte au maïs et betterave.
Pendant ce temps, un mécanicien est arrivé pour réparer le radiateur crevé du Toyota de l’intendance avec James. Il fait 30°c à l’ombre. Le vent s’est levé et soulève beaucoup de poussière autour de nous.

En début d'après-midi, nous partons par la piste principale pour rejoindre le lieu d’embarquement des mokoros situé sur la concession de Sango, quelques dizaines de kilomètres plus loin.
Lorsque nous arrivons au point de rendez-vous, légèrement en retard, les "polers" nous attendent tirés à quatre épingles avec leurs polos verts et leurs pantalons couleur crème assortis à la casquette. Chics ils sont. Plus que nous, qui sommes assez poussiéreux

Nous ne naviguerons pas sur la Khwaï mais sur l’un de ses bras où la végétation y est plus touffue le long des rives.
Nous montons dans les étroites embarcations de bois et partons doucement, en glissant sur une eau parfaitement calme.
Une sensation de paix, la fraîcheur de l’eau, le silence, c’est merveilleux. Des nénuphars (les "Lily flowers" en anglais) flottent à la surface, les grandes herbes et les bosquets d’arbres se reflètent dans l’eau comme dans un miroir, les lumières sont magnifiques. Nous apercevons deux fois un martin-pêcheur huppé perché sur une tige d’herbe aquatique, mais ils s'envolent presque aussitôt et disparaissent en une fraction de seconde.













Une heure plus tard, nous accostons sur la rive gauche de la rivière.
Soudain, emplissant tout l’espace et tout près de nous, un éléphant se met à barrir, puis à grogner, à barrir à nouveau, trouvant probablement ombrage de notre présence à cet endroit. En effet, nous en apercevons quelques uns dans la brousse devant nous, à quelques pas de l’eau, et qui semblent fortement contrariés. Le roulement très grave qui sort de leur gorge est impressionnant ! Nous repartons (à reculons) sur les mokoros à peine rassurés.

Très belle lumière de fin d’après-midi, nous contemplons les reflets de la végétation sur l’eau lisse comme un miroir. Elle a pris des tons d’un bleu intense sur lesquels les verts et jaunes des arbres et des herbes folles créent de merveilleux contrastes. Des bouquets de tiges vertes se courbent légèrement vers la surface. Tout est à nouveau calme, silencieux.

Si quelqu'un connait l'espèce, je suis preneur !...
Ces petites grenouilles qui enchantent nos oreilles le soir essentiellement...








Nous rentrons au camp à plus de 19 heures, en admirant depuis la piste une lune rousse extraordinaire, comme nous n’en avions jamais vue.

Pour le dîner on nous a préparé d’énormes morceaux de rumsteack avec des pommes de terre en robe des champs, et en dessert un délicieux crumble à la salade de fruits.

Puis vers 21h30 Richard, qui est de belle humeur et en bon hyperactif, nous propose un safari de nuit.

Nos images ne sont pas de bonne qualité (25600 ISO ! ), mais l'émotion est bien là ! De nuit, toutes les sensations sont décuplées, et nous ne voyons plus les animaux de la même façon. Tout est légèrement plus inquiétant...


Une première très belle rencontre :





Un Grand-duc, impressionnant de nuit :








Entre le kangourou et le lapin, c'est en réalité un rongeur de la famille des Pedetidés. Ce n’est pas un lagomorphe contrairement au lièvre. Il est en fait très éloigné du lièvre, mise à part leur faculté commune de faire des bonds, et du lapin dont il n’a que la taille approximative.





Et tout près du camp au retour :





Voilà qui clos une journée toute en contrastes et bien chargée !

Belle ambiance de balade en pirogue, ça doit changer du 4x4 avec de belles photos de nénuphar et martin.
La première de grenouille est superbe, mais je ne t'aiderai pas pour l'espèce.

J'ai fait une sortie nocturne en Namibie en 2019, c'est vrai que l'ambiance est particulière et intéressante. J'y ai vu comme vous le "kangourou africain" ou lièvre sauteur, aussi étonnant que méconnu.

Pour le chat sauvage, je l'ai aussi rencontré en Tanzanie, aux heures les plus chaudes et je préfère nettement votre photo à 25600 que la mienne dans les ondes de chaleur.