SUJET : Couleurs du Kruger

Tout le monde profite des points d'eau :

232. Buffle d'Afrique (Syncerus caffer) et Zèbre de Burchell (Equus quagga)



Les Eléphants boivent en rythme, seul le petit derrière fait tout à contre-temps, probablement exprès...

233-234. Elephant d'Afrique (Loxodonta africana)

Si les rivières permanentes ont repris un débit correct, les petits affluents saisonniers, qui ne coulent que quelques mois après la saison des pluies, sont restés à sec cette année. Les Eléphants, qui savent de génération en génération où trouver l'eau, y creusent des trous profonds pour aller chercher les nappes sous les premières couches de terre.

235. Elephant d'Afrique (Loxodonta africana)



Même sans eau, le lit des rivières sont des sources de fraîcheur, apprécié des félins, comme ces gros lionceaux de plusieurs mois.

236-238. Lion d'Afrique (Panthera leo)

Génial les lionceaux

Super les Eléphants qui creusent à la recherche de l'eau et les lionceaux sur ces parois rocheuses

aie aie aie l'Afrique... irremplaçable

C'est beau une hyène proprette et coiffée à la punk !

Les Eléphants boivent en rythme, seul le petit derrière fait tout à contre-temps, probablement exprès...

C'est bien vrai ça, les jeunes, il faut toujours qu'ils se singularisent !
A propos des éléphants sourciers, dans "Il était une forêt", PatriceFrancis Hallé explique que les éléphants de forêt ressentent dans leurs pattes les vibrations qu'émettent les fruits du (?) - le nom m'échappe le moabi (!) quand ils tombent, et que les pachydermes se dirigent droit dessus même s'ils se trouvent très éloignés de la zone (bon, l'odeur aussi doit les guider). Peut-être les éléphants sentent-ils de la même manière l'eau sourdre sous leurs pieds, ou de toute façon, ils savent reconnaître le lit asséché de leur bistrot habituel.

Merci à tous !
Marine, je ne sais pas de quel fruit il s'agit; en tout cas en Afrique australe, les Eléphants, et beaucoup d'autres animaux aussi, aiment particulièrement le fruit du Marula qui, quand il est mûr, fermente et provoque un état d'ébriété...

Pendant ce séjour, on a remonté tout le Kruger, pour sortir par la porte la plus septentrionale, près de la frontière avec le Zimbabwe. Les paysages et la végétation changent beaucoup. De la limite sud (bordée par la Crocodile River) jusqu'à la Sabie River, le relief est assez vallonné avec beaucoup de kopjes, et un couvert végétal assez dense, d'arbres et d'arbustes et quelques belles forêts riveraines le long de la Sabie et de ses affluents. De la Sabie à la Olifant River, ce sont de grandes plaines d'où les arbres disparaissent progressivement pour laisser la place à une savane propice à l'observation des grands troupeaux d'herbivores et des fauves (ce que j'ai déjà appelé les plaines centrales, même si on est encore relativement au sud). De la Olifant à la Shingwedzi River, une grande zone monotone (environ 120 km sur les 350 km du parc du nord au sud) de forêt de mopane. Je dis "forêt" mais les arbres ne dépassent 3-4 mètres de haut, ils poussent sur un sol rocailleux et sec et on voit en général peu de choses dans cette zone. Au nord de la Shingwedzi jusqu'au Limpopo et à la frontière, le paysage est à nouveau plus varié, alternant savane et zone de (vraie) forêt et des arbres qui peuvent atteindre 20-30 mètres.

Près de la Sabie, les animaux viennent fréquemment mais ne restent pas toujours très longtemps. On a quand même vu une sorte de pouponnière de petits cobs à croissant sans aucun adulte dans les parages. Le mâle que je poste avait été vu la veille.

239-240. Cob à croissant (Kobus ellipsiprymnus)

Toujours au bord de la rivière :

241. Martin-pêcheur pie (Ceryle rudis), probablement le Martin-pêcheur le plus fréquent dans le parc



242. Hirondelle à longs brins (Hirundo smithii)



243. Testudine (Pelusios sinuatus) sans certitude

Les grands arbres qui longent la rivière son la place idéale pour voir des Léopards. Cette fois-ci, pas de chance, on n'en verra pas, mais il doit y avoir un pas trop loin. En fin d'après-midi, on repère cette carcasse de Guib dans un arbre, on attend assez longtemps pour voir si le Léo vient, mais en vain. Le lendemain matin, on repasse au même endroit et la carcasse presque entièrement dévorée était tombé sur le sol...

244-245. Restes de Guib harnaché





En voilà un en tout cas qui n'a dû rien perdre du spectacle et qui attend son tour pour descendre se délecter des restes.

246. Vautour africain (Gyps africanus)

Plus à l'écart de la rivière, sur un kopje arboré, un couple d'Oréotrague, dont c'est l'habitat fétiche.

247. Oréotrague (Oreotragus oreotragus)



Dans la même zone un peu sèche, on repère une petite troupe de lionnes dont deux se nettoient mutuellement après le repas de la nuit.

248-250. Lion d'Afrique (Panthera leo)

Très chouette ton carnet !

Super proxi avec le martin-pêcheur et les hirondelles !
Attendrissants les jeunes cobes. La photo centrale des lionnes est tip top

La lionne en 249 a quelques soucis de dentition?

Merci !

JeanChristophe écrit: La lionne en 249 a quelques soucis de dentition?

Oui apparemment. Il y avait deux autres lionnes dans cette troupe, et aucune ne paraissait en très grande forme. Une, qui n'arrêtait pas de feuler, était particulièrement maigre.

Je fais mon traditionnel petit pèlerinage à Lake Panic, mais je ne m'attarde pas car il n'y a rien de spécial, sauf cet insecte sur le chemin qui mène à l'affût :

251. Acanthoplus sp.



Dans les alentours, le Rollier à longs brins que l'on voit un peu partout et très souvent, et son cousin beaucoup moins fréquent, le Rollier varié.

252. Rollier à longs brins (Coracias caudatus)



253. Rollier varié (Coracias naevius)