Bonjour à tous,
J'ouvre ce carnet de bord sur le Kruger, qui sera mon terrain de prédilection pour quelque temps. Il y a mieux en matière de nature sauvage laissée intacte par l'homme, mais il y a pire aussi comme destination d'un week-end. On ne présente plus ce parc, le plus ancien et le plus vaste d'Afrique du Sud, avec une faune riche et variée et surtout peu farouche.
Un
index
des espèces observées est disponible ici.
Avant ce long week-end, je fonce d'abord à Pretoria pour récupérer le nouveau matériel que j'avais commandé (le 7DII, le 70-200 f2.8 et le 200-400), avec un petit changement de dernière minute sur place : je prends le multiplicateur 2x au lieu du 1,4x. Le soir, j'ai à peine le temps de charger la batterie, de tourner la molette sur "priorité ouverture" et je refile dès le lendemain matin vers le parc, sans faire le moindre essai avec le boitier ni les objectifs...
I. E
n novembre, la saison des pluies a normalement commencé. Mais cette année, l'Afrique du Sud connaît une sécheresse exceptionnelle. Une seule pluie est tombée, il y a environ 15 jours, et le parc est encore très sec. L'herbe n'est plus jaune ni même brune mais grise. La plupart des points d'eau naturels sont complètement à sec, il ne reste qu'une boue durcie par le soleil qui cogne à 40 °C. Heureusement les éoliennes continuent d'alimenter les points d'eau artificiels. Dans ces conditions, les animaux se font rares et s'abritent immobiles à l'ombre des arbres.
Novembre est aussi la période des mises bas de nombreuses espèces. Certaines, comme les Impalas, peuvent retarder les naissances quand les pluies tardent à venir pour donner le plus de chance de survie à leur rejeton. On a donc vu très peu de jeunes.
1. Même la Sabie River, la principale rivière du sud du parc, n'est plus qu'un mince filet d'eau. Cette photo est prise au même endroit que
celle que j'avais postée
au début de mon précédent carnet sur le Kruger.
2. Plus en aval, en face du camp de Lower Sabie, de larges bancs de sable apparaissent où viennent paître les animaux. Cette photo est prise d'un pont qui sert aussi de barrages où l'eau est retenue. Une vue identique est aussi présentée dans mon précédent carnet.
3. Un point d'eau prétendument permanent, où devraient barboter Hippopotames et Crocodiles...
4. Rares sont les endroits où subsiste suffisamment d'eau.