SUJET : Couleurs du Kruger

Merci à vous !

Toujours près de la rivière :

558. Poussin de Vanneau armé (Vanellus armatus)



559. Œdicnème vermiculé (Burhinus vermiculatus)

560-562. Eléphant d'Afrique (Loxodonta africana)

Il n'y a pas que les Impalas ont mis bas, les Phacochères aussi. Les porcelets sont encore tout petits mais plein d'énergie alors que leur mère reste allongée à l'entrée du terrier.

563. Phacochère commun (Phacochoerus africanus)



564. Cob à croissant (Kobus ellipsiprymnus)



565. Buffle d'Afrique (Syncerus caffer)

IX. I l y a quelque temps, j'avais appris par hasard qu'il était possible de faire des randonnées à pied dans le Kruger, accompagnés par des guides du parc. Il y a 7 randonnées différentes, réparties dans tout le parc. Elles durent 2 jours complets, et on passe 3 nuits sous la tente, en pleine nature, dans de petits camps fixes mais destinés uniquement aux participants aux randonnées. Les camps sont "à la dure", sans électricité et non clôturés, mais en contact direct avec la nature.

Je choisis, en ce mois de février, le "Nyalaland Trail", le plus au nord du parc, pour profiter de la saison des oiseaux migrateurs et des endémiques de la zone (le nord du Kruger est la limite sud de nombreuses espèces, qu'on ne voit donc pas ailleurs dans le parc). C'était sans compter sur la météo : le 15 février, le cyclone Dineo frappe le centre du Mozambique et poursuit sa route les jours suivants vers le nord de l'Afrique du Sud. La direction du parc ferme les routes en terre et les camps (à l'exception des camps principaux) dans le nord du Kruger.... Je pars quand même comme prévu le samedi 18, en espérant que la situation se stabilise d'ici le mercredi suivant, quand doit commencer ma randonnée.

Je rentre comme d'habitude par le sud. Les pluies sont bonnes depuis décembre, le parc a reçu beaucoup d'eau. Ça compense la sécheresse de la saison 2015-2016, même si les barrages n'en sont encore qu'à la moitié de leur capacité. C'est d'ailleurs au cours de ce séjour que j'apprends le bilan définitif de la sécheresse : le parc n'aura reçu que 200 mm d'eau, contre une moyenne de 550 mm en année normale ; on estime à 2.700 le nombre d'Hippos qui seraient morts cette année-là, soit plus du tiers de la population totale estimée à 7.500 et qui n'avait cessé d'augmenter depuis la dernière sécheresse de 1992. Pour les Buffles, je n'ai pas de chiffres aussi précis, on parle de mois de 10 % de la population d'environ 45.000 bêtes.

Voici quelques photos pour montrer le changement d'aspect du parc avec la nouvelle saison des pluies :

566. La Rivière Sabie, prise au même endroit que la toute première photo de ce carnet



567. Le même point d'eau que la photos 3, enfin complètement rempli.



568. Même les petits ruisseaux, habituellement à sec ou ne retenant que quelques flaques, ont recommencé à couler (avec une Ombrette qui pêche).

Même s'il y des nuages, le temps est beau. J'espère qu'en 3 jours, les routes du nord seront rouvertes. Sur le chemin vers Satara :

569. Coucou de Levaillant (Clamator levaillantii)



570 Choucador de Burchell (Lamprotornis australis)


571-572. Rollier d'Europe (Coracias garrulus)

Peu avant d'arriver à Satara, dans le soleil déclinant, une famille d'Eléphants :

573-574. Eléphant d'Afrique (Loxodonta africana)





Dans le camp :

575. Huppe d'Afrique (Upupa africana)



576. Calao d'Afrique du Sud (Tockus rufirostris). Il s'agit d'un jeune, qui a encore un bec assez court et les yeux foncés.

Eléphanteau et petit calao ne sont pas les seuls jeunes que je verrai pendant ce séjour. Les naissances d'Impalas étaient déjà passées dans le sud mais elles se poursuivaient plus au nord. Celles des Koudous et Zèbres avaient aussi commencé il y a peu.

577-578. Impala (Aepyceros melampus)





579. Grand Koudou (Tragelaphus strepsiceros)



580. Zèbre de Burchell (Equus quagga)

581. Babouin chacma (Papio ursinus)



582-583. Vervet (Chlorocebus pygerythrus)

Tu nous gâtes encore Dietmar !!! Avec tout ce vert c'est magnifique... Rando à pieds dans un tel parc ça doit être énorme !

Ta série sur ce jeune Léo, la dernière photo de Zèbres, ton duo de Garde-boeufs autant d'images de qualités (et j'en oublie) qui me plaisent beaucoup !

Merci pour cette découverte grandiose au fil des saisons

Merci Vincent, oui le parc était magnifique à cette saison, je ne l'avais jamais vu aussi beau. Tout était vert, il y avait plein de fleurs, les herbes étaient hautes, à tel point qu'on ne voyait parfois que la tête ou le dos de l'animal :

582. Comme ce Cob à croissant (Kobus elpsiprymnus) et surtout ce Guib harnaché (Tragelaphus scriptus) qui, s'il n'avait pas sauté, serait passé inaperçu.



583. Ou comme ce Damalisque (Damaliscus lunatus)



584-585. Même les Buffles (Syncerus caffer) doivent lever la tête pour regarder au-dessus des herbes...

Les fleurs arrivent même à rendre cette jeune Hyène sympathique.

586. Hyène tachetée (Crocuta crocuta)



On est le 19 février, le cyclone Dineo doit maintenant être déjà passé dans le Nord, mais le temps est toujours très couvert. Je reprends la route vers le Nord. Un Eléphant feint l'évanouissement mais se relèvera rapidement et partira dans la savane.

587-588. Eléphant d'Afrique (Loxodonta africana)

589. Travailleur à bec rouge (Quelea quelea)



590. Tourterelle maillée (Spilopelia senegalensis)



591. Euplecte à épaules blanches (Euplectes albonotatus) - mâle en plumage nuptial



592. Hirondelle rustique (Hirundo rustica) - immature

593-594. Francolin de Swainson (Pternistis swainsonii). C'est la période nuptiale pour eux aussi et les mâles se perchent de façon visible pour chanter. Malheureusement le ciel chargé ne profite pas à la photo...




595-596. Ganga bibande (Pterocles bicinctus). D'abord un mâle, puis une femelle que je verrai un peu plus tard.

Vers Olifant, je tombe sur une troupe de Cigogne sur la route, visiblement à la recherche de nourriture, mais je ne verrai aucune prise.

597-599. Cigogne blanche (Ciconia ciconia)

Il y a du monde ici aussi ! c'est superbe Dietmar !