SUJET : Couleurs du Kruger

Je vous épargne l'après-midi où on n'a rien de vu de notable. Le lendemain, départ vers le nord, sous un ciel un peu couvert, ce qui n'empêche pas l'Alouette de chanter.

931. Alouette à nuque rousse (Mirafra africana)



932. Outarde houpette (Lophotis ruficrista)



933. Francolin de Swainson (Pternistis swainsonii)



934. Traquet à ventre roux (Thamnolaea cinnamomeiventris)

Encore une sacrément belle brochette d'oiseaux où les martins sont à l'honneur.

J'ai l'impression d'être le seul à ne jamais m'être rendu compte que ses plumes sont irisées...

C'est vrai que sur le terrain, l'irisation ne saute pas aux yeux. Déjà, il faut de la lumière ! Et puis l'oeil est ébloui par le contraste du blanc et du noir et il ne discerne pas les nuances. C'est plus visible sur les photos et particulièrement sur es tiennes.
C'est aussi le cas par exemple pour l'Oie-armée de Gambie et plus surprenant, pour le Bec-ouvert qui lui, passe du noir tout triste à une riche palette d'irisations dans les rouges et les verts.

Les buffles et les éléphants à l'eau; le jabiru au cou effectivement irisé, le léopard, mais aussi l'alouette, le portrait de spatule, et puis encore l'oréotrague et le choucador, et... Et merci pour ce riche partage !

Alouette, outarde et francolin prennent la pause !! Superbe

Merci à vous !

On poursuit vers le nord, par les petites routes en terre.

935. Vautour africain (Gyps africanus)



936. Corvinelle noir et blanc (Urolestes melanoleucus), j'aime bien leur caquètement quand elles sont en groupe...



937. Vanneau du Sénégal (Vanellus senegallus)

Sur le parking du site de pique-nique de Tshokwane, et aux alentours :

938-939. Loriot masqué (Oriolus larvatus)





940. Bucorve du Sud (Bucorvus leadbeateri)

Dans le camp de Satara :

941. Cratérope fléché (Turdoides jardineii)



942. Alecto à bec rouge (Bubalornis niger)



943. Prinia modeste (Prinia subflava)



944. Tourterelle pleureuse (Streptopelia decipiens)

Jamais vu un Vautour africain aussi propre il est très chic du coup !
Et superbe portrait de face de Mrs Bucorve, encore un fil de Nunda à réactiver ?

Merci Catherine, oui le Vautour doit être encore dans sa première année car il a encore sa tête avec du duvet tout blanc.

On prend ensuite une nouvelle route, baptisée S147, ouverte il y a un peu plus d'un an, qui suit la rivière Ngotso sur une petite partie de son cours avant de retomber sur la S89 et l'Olifant River. C'est paraît-il un bon coin à léopards. Et effectivement, on voit un gros chat faire un gros dodo dans un gros arbre. Il finit quand même par ouvrir un œil.

945-946. Léopard (Panthera pardus)





Sur la même route, Eléphants, Girafes et beaucoup d'Impala, dont ce tout petit qui a dû naître pas plus tard que la veille, car on voit encore le cordon ombylical.

947. Impala (Aepyceros melampus)

On arrive ensuite sur les rives de l'Olifant, avec une Girafe assise, pas si fréquent surtout pour un adulte (j'en avais déjà vu, mais que des très jeunes).

948. Girafe (Giraffa camelopardalis)



Une petite nuit au camp d'Olifant, le temps d'admirer un somptueux coucher de soleil

949. Coucher de soleil sur l'Olifant avec un Eléphant



Et dès le lendemain, on redescend. On voit notre troisième Léopard du séjour, un beau mâle avec une cicatrice sous l'oeil gauche au pied d'un arbre d'où pendaient les restes d'un Impala.

950. Léopard (Panthera pardus)



Il n'y a pas que les Impalas qui ont eu leurs petits, les Zèbres aussi.

951. Zèbre de Burchell (Equus quagga)

Sur le chemin du retour, on s'arrête à Lower Sabie pour déjeuner, bien qu'il soit encore assez tôt. Et on fait bien ! Sur le rive opposée, juste en face de la terrasse du restaurant, un petit groupe de Lions se repose. De temps en temps, un se lève pour regarder des animaux qui passent plus loin derrière. Ce sont des Zèbres et Gnous qui viennent boire et descendent à la rivière un peu plus loin.

951-952. Lion d'Afrique (Panthera leo)





953. Zèbre des plaines, Gnou à queue noire et Eléphant d'Afrique

Après un moment, un des Eléphants s'énerve de la proximité des Zèbres et des Gnous qui continuent d'arriver en grand nombre et feint une charge. Mais les herbivores ne se laissent pas impressionner et les Eléphants finissent par traverser la rivière et passent tout près de nous.

954-956. Zèbre des plaines, Gnou à queue noire et Eléphant d'Afrique

957-960. Je me reconcentre sur les Zèbres, qui se mettent en rang pour boire.



Mais soudain, je perçois un mouvement de panique dans le troupeau.



Je vérifie si les Lions ont bougé, et effectivement, une Lionne s'élance vers le troupeau de Zèbres, d'abord à une vitesse assez modérée.

961-964. D'un seul coup, elle accélère à fond, en plein milieu du troupeau, tous les muscles tendus.





C'est le sauve-qui-peut, Zèbres et Gnous remontent à toute vitesse sur la berge, d'autres s'enfuient par le lit de la rivière, dans la direction où sont les autres Lions.

965-968. La panique est à son comble. Le sable et la poussière m'empêche de suivre la Lionne dans l’œilleton de l'appareil.





Je tourne mon attention sur les deux autres Lions, qui étaient restés au même endroit. Une partie des Zèbres filant vers eux, les Lions se lancent pour les intercepter.