SUJET : Les zones humides de La Garde, dans le Var

Pendant ce temps-là, dans les herbes, des minus sont affairés.



Fichtre, je n'ai pas réussi à avoir les deux yeux nets.

encore des photos et des bokeh remarquables Olivier

Chacune de tes photos allie intérêt naturaliste et esthétique ! Waho !

Merci à vous, j'y retourne demain

Piafologie. Les migrateurs commencent à repasser dans l'autre sens. J'ai eu le droit à un passage de cinq Guifettes moustac.



60.

Un premier Chevalier Sylvain post-nuptial a fait son apparition.

Je continue ma mission et confirme cette semaine le déplacement du curseur Sympétrum de "striolé" à "nervures rouges". Ces lascars se donnent à fond entre vols en tandem, coeurs copulatoires et pontes. Les mâles n'hésitent pas à houspiller en vol plus gros qu'eux (Anax empereur !).

Dans mon périple j'arrive à mettre en boîte un mâle mature de Crocothémis écarlate.



J'arrive enfin à faire se rencontrer le capteur de mon APN avec les photons issus de la fusion à une température de 15 millions de degrés de l'hydrogène du coeur de notre étoile qui, après avoir traversé 150 millions de km, ont été ré-émis par le corps vert métallisé d'un mâle de Leste vert.

Chez les lépidos, j'ai pu observer outre les espèces habituelles un bon groupe de plusieurs dizaines de Belles-dames.



Et un gros calibre, le célèbre Machaon

Des photos toujours aussi bien léchées, aux compos nickel

Coup de vent sur le leste vert ? l'abdomen est drôlement orienté.
Un super boulot Olivier !

Marine en Guyane écrit: Coup de vent sur le leste vert ? l'abdomen est drôlement orienté.
Un super boulot Olivier !

Oups j'ai zappé la question

Non, pas de vent, le Leste a juste "redressé" son abdomen, je ne saurais dire pourquoi.

Re-oops j'ai également zappé cette Mélitée orangé du we dernier. Avec cette fois-ci l'autre côté des ailes que sur le post #24310

Nouvelle venue sur ce fil, l'Aeschne affine. Un mâle mature en train de faire des allers-retours sur une zone longue de quelques mètres au-dessus des eaux sèches de l'Eygoutier, petit fleuve côtier méditerranéen. Vous l'aurez compris, le fleuve est à sec, mais ce n'est pas un problème pour l'espèce, adaptée aux plans et cours d'eau temporaires.

En effet, des oeufs pondus quand il y a encore de l'eau (au printemps) pourraient se mettre en diapause ("en veille") et attendre en période sèche le retour des eaux (en automne) pour ensuite commencer à se développer. L'émergence aurait lieu au printemps suivant. Autre possibilité, les oeufs se développent tout de suite et les larves arrivent à survivre à la sécheresse dans les endroits les plus humides (végétation, substrat...) Le développement larvaire pourrait alors être plus long (2 à 3 ans). Mais ce dernier n'est pas très bien connu, d'où l'emploi du conditionnel. (Infos de l'ouvrage de Grand et Boudot, Biotope, 2007). Selon ce guide de référence, la femelle de l'Aeschne affine est même capable de pondre "à sec". Les oeufs en diapause sauront attendre la venue des eaux.





NB (1) : L'arrière-plan perturbant l'autofocus de mon zoom, j'ai du passer en manuel focus pour la mise au point, Heureusement l'animal en patrouille ne vole pas très vite et est bien constrasté. La lumière était favorable aussi.

NB (2) : Curieux, l'aeschne s'est approché à une quinzaine de cm de ma tête en vol stationnaire pour voir ce qu'il en était de cette masse faisant subitement une apparrition (bien remarquée) dans son paysage. Cervelle d'insecte, mais curieuse et active

Ce que j'aimerais pouvoir t'accompagner dans tes pérégrinations !
Un jour, je me le promets, je viendrai te rendre visite sur ton terrain, en attendant, je savoure chacune de tes photos et chacun de tes textes, c'est mieux que la "Hulotte" !

Merci Marine Si tu passes un jour par le Sud-Est de la France, n'hésite pas à me contacter, tu seras la bienvenue.