SUJET : ¡ Boliviaaa ! Triple AAA

755. Grand-duc d'Amérique (Bubo virginianus)



Malgré les oiseaux, on quitte le Chaco passablement déçus par l'absence de grands mammifères alors que ce Parc est vanté comme étant l'un des meilleurs pour leurs observations... On prend la direction du Parc Otuquis, à la frontière avec le Brésil, en passant par Puerto Suarez.

Puerto Suarez

Pendant que notre guide s'occupe des formalités d'entrée dans le parc Otuquis auprès de l'administration du parc qui a son siège à Puerto Suarez, on se ballade sur la jetée et la promenade qui longe la Laguna Caceres, qui fait pratiquement la frontière entre les deux pays.

756. Chevêche des terriers (Athene culicularia)



757. Perriche veuve (Myiopsitta monachus)
Oui c'est bien Perriche et non Perruche, merci Monsieur Buffon, qui a voulu différencier ainsi les Perruches d'Asie de celles du Nouveau Monde...



758. Guira cantara (Guira guira)

759-760. Saltator gris (Saltator coerulescens) - immatures, plus verts que les adultes qu'on verra ensuite.





761-762. Carouge unicolore (Agelasticus cyanopus) - un mâle puis deux femelles

763. Martin-pêcheur à ventre roux (Megaceryle torquata)



764. Tyran querelleur (Machetornis riwosa)



765-766. Buse à tête blanche (Busarellus nigricollis)

Parc national Otuquis

Dès que les formalités sont finies, le guide revient nous chercher et on file vers le parc. Il dispose d'aussi peu d'infrastructure que le Gran Chaco, et notamment aucun hébergement à l'intérieur. Le choix est soit le camping, soit faire deux heures le matin et autant le soir pour faire le trajet entre Puerto Suarez et le parc. On choisit la deuxième option pour pouvoir mieux se reposer la nuit. Comme dans le Chaco, il n'y a aussi qu'une seule route, qui va jusqu'à Puerto Busch, sur le fleuve Paraguay, et qui n'a été construite que pour transporter du minerai de fer par camions jusqu'aux barges qui attendent à Puerto Busch. La route est rouge et envoie des poussières rouges sur toute la végétation qui la borde.

Le parc Otuquis est situé dans le "Pantanal bolivien" et longe la frontière brésilienne. Plus on descend vers Puerto Busch, plus la végétation se fait rare et laisse la place à de grandes plaines inondées à la saison des pluies. On y était à la saison sèche et les grandes herbes de la prairie étaient à certains endroits déjà jaunes. Le parc est de création relativement récente (1997), alors qu'il y avait déjà des haciendas dans la zone. Le gouvernement les a incité à partir mais n'a pas les moyens juridiques de les exproprier. Certaines haciendas sont donc restées dans le parc et on voit ici et là des clôtures, du bétails aux points d'eau, et même des chiens traverser la route...

767-768. Paysages d'Otuquis





769-770. Nandou d'Amérique (Rhea americana)

A cette saison, l'eau est déjà rare et les flaques qui subsistent sont prises d'assaut, par les oiseaux mais aussi par le bétail.

771. Tangara sayaca (Thraupis sayaca)



772. Fournier roux (Furnarius rufus)



773. Paroare huppé (Paoraria coronata)



774. Perriche veuve (Myiopsitta monachus) et Paroare huppé (Paoraria coronata)



775. Carouge à ailes baies (Agelaioides badius)

776-778. Saltator gris (Saltator coerulescens)







779. Tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus)

Et bien !! La multitude d'observations, oiseaux en particulier !!!
Parmi mes préférés et dans le désordre le tyran quiquivi, les tangaras, le paroare huppé au plumage étonnant, le portrait du martin (très belle image), le carouge unicolore, l'étrange pic à tête pale...
Ouistiti et tatoo sont également deux superbes observations !

Quel dommage pour le tapir... Mais je retiens également les ambiances des lacs du Chaco où il semble régner une drôle d'atmosphère La description de l'invasion des abeilles y participe peut-être...

Quel voyage exceptionnel, malgré parfois les difficultés d'accès, aux paysages très différents !
Le prochain parc te réserve peut-être d'autres surprises ?

Merci Patrice pour ta fidélité à mon carnet !

Le mammifère le plus fréquent dans le parc est le Cerf des marais. En deux jours, on en aura vu à 5 reprises, et dans de plutôt bonnes conditions, même s'il s'enfonce dans les herbes hautes à l'approche de la voiture. Voici d'abord mâles (les 2 et 3 sont le même individu); le dernier a encore son velours sur les bois (et des Tyrans querelleurs sur le dos).

780-783. Cerf des marais (Blastocerus dichotomus)

On a pu également voir des femelles, dont une avec un faon, puis un mâle plus âgé avec des bois relativement grands.

784-786. Cerf des marais (Blastocerus dichotomus)

Dans les points d'eau les plus grands, les Caïmans sont légion.

787-789. Caïman jacara (Caiman yacare)

Et bien sûr, encore toutes sortes d'oiseaux :

790-791. Onoré rayé (Tigrisoma lineatum)





792. Râle ypécaha (Aramides ypecaha) - qui ressemble beaucoup au Râle de Cayenne, en un peu plus grand, et avec l'arrière du cou roux.



793. Héron cocoi (Ardea cocoi)

794-795. Tantale d'Amérique (Mycteria americana)





796. Courlan brun (Aramus guarauna)

797-799. Jabiru d'Amérique (Jabiru mycteria)

Parmi les passereaux :

800. Carouge à tête rouge (Amblyramphus holosericeus)



801. Moucherolle à tête blanche (Arundinicola leucocephala)



802. Pépoaza irupéro (Xolmis irupero)

Il ne faut pas s'absenter trop longtemps!
Il y en a trop, on ne peut plus s'en souvenir vu la quantité d'espèces

Le tout avec une qualité photographique dans de très belles lumières, quelques exemples parmi d'autres : le râle de Cayenne, la perriche veuve, le martin pêcheur ou les cerfs des marais....
Bravo