SUJET : ¡ Boliviaaa ! Triple AAA

Waouh quelle série tu nous proposes ici

Bravo pour la diversité observée, et par les belles images proposées.

Je retiendrai particulièrement le Chipiu de Bolivie, la 1228 Tête-de-peluche couronné , la 1223 Percefleur charbonnier, et le très joli Cordon-noir à dos olive

Merci Dietmar pour ces nouvelles ornithologiques de Bolivie

Merci à vous!

Parc national Carrasco

Le but de l'expédition est le parc national Carrasco, qui couvre sur plus de 6 000 km² une partie du versant oriental de la Cordillère des Andes. Comme le parc Madidi, il contient une très grande diversité biologique parce qu'il s'étage jusqu'à 4 000 mètres d'altitude en incluant de nombreux écosystèmes. Je loge à Villa Tunari, au nord du parc (à environ 400 mètres d'altitude) et c'est dans le grand jardin de l'hôtel - et non dans le parc - que je verrai la plupart des espèces d'animaux. Dont beaucoup de perroquets.

1237-1240. Pione à tête bleue (Pionus menstruus)

Je les ai surprises dans un tronc mort qui servait pour attacher un filet de volley-ball. Alors que la plupart s'envolent vers un arbre proche, une dernière sort la tête du nid pour voir les raisons du raffut.

1241-1243. Conure de Weddell (Aratinga weddellii)

Elles, elles logeaient le soir dans un poteau électrique en béton en mauvais état et se servaient du fil électrique comme perchoir. Elles semblaient quand même préférer les arbres pendant la journée.

1244-1245. Toui de Deville (Brotogeris cyanoptera)





1246. Jacamar à queue rousse (Galbula ruficauda)

1247-1249. Cassique roussâtre (Psarocolius angustifrons)

Parmi les oiseaux plus petits :

1250. Organiste fardé (Euphonia chrysopasta)



1251. Troglodyte grivelé (Campylorynchus turdinus)



1252-1253. Bruant à front d'or (Ammodramus aurifrons)

1254. Ani à bec lisse (Crotophaga ani)



Mais il n'y avait pas que des oiseaux dans le vaste jardin. Très tôt tous les matins, quelques Agoutis, pas vraiment peureux, arrivaient de la forêt voisine pour manger les caramboles tombées des arbres, puis disparaissaient quand la présence humaine devenait trop nombreuse. J'ai vu également quelques écureuils.

1255. Agouti d'Azara (Dasyprocta azarae)

Merci Dietmar pour ces nouvelles boliviennes

Dans cette série , je retiendrai particulièrement l'image 1246. Jacamar à queue rousse

et c'est dans le grand jardin de l'hôtel - et non dans le parc - que je verrai la plupart des espèces d'animaux.

Souvent la richesse de la flore des jardins attire les oiseaux, et la végétation mois dense permets de meilleures observations.

Superbe volée de piafous ! J'ai particulièrement apprécié la pione curieuse et le toui gourmand. Encore une illustration du fait que les psittacidés ont très souvent des attitudes intéressantes. Et bien sûr, gros coup de cœur pour l'agouti, qui n'est pas vraiment un piafou, je crois, mais ça ne fait rien je le range aussi dans la superbe volée !

Merci Patrice et Bernard !

Comme les autres parcs nationaux de Bolivie, celui de Carrasco n'a pratiquement aucune infrastructure pour le tourisme. Il est difficile d'y circuler et impossible d'y loger. Il abrite encore des populations humaines, que le gouvernement n'a pas pu expulser à sa création en 1991. Dans la partie nord, seules de petites excursions guidées d'une demie matinée sont proposées pour aller voir les nombreuses grottes qui s'y trouvent. Le guide est calé et s'arrête pour tout insecte, gastéropode ou végétal qui se présente.

1256. Escargot géant (espèce à déterminer)



1257. Lézard cavernicole (espèce à déterminer)

On atteint finalement les grottes, dont l'entrée est étroite et basse. Il fait nuit noire et on ne voit que grâce à la torche du guide. Il m'explique qu'il existe 4 espèces de chauves-souris dans ces grottes, dont deux sont insectivores, une hématophage et la dernière frugivore. Il me donne le nom local, que je ne retiens pas, et ne connaît pas le nom scientifique. Bien que j'aie trouvé un site spécialisé sur les chiroptères de Bolivie ( murcielagosdebolivia.com ), j'ai bien du mal à les identifier. Romain, au secours ! Les photos sont prises sans flash, à la lumière de la torche.

Dans la première grotte, une espèce insectivore:

1258. Micronycteris sp ?



Dans la deuxième grotte, une espèce hématophage.

1259. Vampire (Desmodus sp ??)



Dans la troisième grotte, une espèce frugivore et une autre insectivore (pas la même que la première m'assure-t-il)

1260.



1261. Micronycteris sp ?

Dans la quatrième grotte, qui est plus une haute faille profonde, pas de chauves-souris, mais des oiseaux. L'entrée de la grotte est fermée par une grille, la lumière qui entre par la faille est très faible. Je suis à main levée, adossé à la paroi, les oiseaux sont au fond de la grotte et la torche les atteints tout juste. Le flou de bouger est inévitable, je mets la première photo uniquement pour illustration. Les oiseaux les plus proches sont très en hauteur et se reculent quand on les éclaire...

1262-1263. Guacharo des cavernes (Steatornis caripensis)

Je ne peux malheureusement pas t'aider pour l'identification des chauves-souris...

Incroyable les Guacharo des cavernes Une découverte pour moi...

Merci Dietmar pour ce partage:beer:

Réserve "Barba Azul"

Début juin, je me rends dans la réserve Barba Azul, en plein coeur des savanes inondables du Béni. La réserve, gérée par l'association Armonia (comme la réserve Frente Roja, page 31), est destinée à préserver l'ara canindé (dont Barba Azul est le nom espagnol), endémique et en danger critique d'extinction. Elle couvre une superficie d'environ 100 km² sur d'anciennes terres agricoles réhabilitées et rassemble plusieurs biomes : savanes, forêts et cerrado. Bien qu'entourée d'haciendas qui pratiquent l'élevage extensif, la réserve voit le nombre d'animaux, y compris de mammifères, augmenter régulièrement.
A cette période de l'année, peu après la saison des pluies, le meilleur moyen d'atteindre la réserve est le petit avion, les pistes étant encore impraticables. L'avion permet également d'avoir un bon aperçu des savanes inondables.

1264-1265. Savanes inondables





1266-1267. La réserve, sur le bord de la rivière Omi

Le lodge est rustique mais confortable. Des promenades en bateau sont proposées et donnent l'impression, toute proportion gardée, de naviguer sur la Chobe River, mais avec une faune limitée aux Capybaras...

1268-1271. Le lodge et la rivière