Suite à
ce post de Catherine
dans un autre fil, et à
mon post allant dans le même sens
, nous sommes convenus qu'il serait utile de créer un post sur la gestion des métadonnées IPTC. Donc le voilà reprenant pour une large part mon post cité plus haut.
Alors, les métadonnées IPTC, c'est quoi ?
IPTC pour
International Press Telecommunications Council
L'International Press Telecommunications Council, basé à Windsor au Royaume-Uni, est un consortium réunissant les principales agences de presses du monde. Sa tâche consiste à développer et maintenir des standards techniques destinés à faciliter l'échange des données dans ce domaine. Les standards de l'IPTC sont employés par la quasi-totalité des grandes agences de presse du monde. (...) L'IPTC a défini un standard informatique pour l'échange et le stockage des métadonnées (titre, auteur, agence, copyright, etc.) relatives aux images de presse, l'IPTC Core. Ce référentiel est utilisé en particulier dans les fichiers JPEG et TIFF. Une version a été adaptée pour s'appuyer sur une solution alternative plus récente et performante, XMP, ce qui permet entre autres la gestion des caractères de toutes langues ainsi qu'un plus large choix de formats.
Citation de
Wikipédia
.
Les
métadonnées sont des informations sur l'image. L'appareil photo numérique inscrit lui-même les
exifs (données techniques comme l'ouverture, l'iso, la focale etc.) dans l'image. Le photographe a la possibilité de rajouter ses propres métadonnées, les métadonnées IPTC et/ou XMP.
Pour les données IPTC (c'est pareil pour les XMP), il faut configurer le logiciel avec lequel on gère sa photothèque (pour moi c'est Digikam, beaucoup utilisent Lightroom, il y en a beaucoup d'autres) pour qu'il inscrive
les tags dans l'image, ce n'est pas toujours le cas par défaut, c'est à vérifier et à paramétrer. Ceci fait, quand je tague mes photos, les tags apparaissent comme des données IPTC. L'avantage de taguer dans le fichier image c'est que
les tags sont dans l'image une bonne fois pour toutes et seront lisibles par d'autres logiciels (on ne dépends donc pas à vie d'un logiciel particulier).
Si on ne le fait pas, les tags sont en général dans une base de données, on peut tout perdre si la base plante et on devient prisonnier d'un logiciel particulier car rien ne dit que la base sera lisible par un autre logiciel.
Je tague par lieux géographiques et avec la classification du vivant : Classe, ordre, famille, nom de l'espèce en fr + en latin, c'est sympa pour travailler sa classification phylogénétique du vivant
Je m'aide à l'aide de fichiers de tableurs (type Excel) avec lesquels j'ai fait des index.
Pourquoi taguer et utiliser ces métadonnées supplémentaires ?
Comme en archéologie, en photo animalière, le contexte autour du sujet est au moins aussi important que le sujet lui-même pour bien l'appréhender. Il est intéressant de savoir où la photo a été prise et quand.
Bien entendu nous serons très prudents avec des espèces sensibles, il ne s'agit pas de dévoiler comme ça la position précise d'une aire d'Aigle de Bonelli par exemple, on peut quand même citer le département je pense.
/!\ Attention /!\ certains logiciels de type Photoshop peuvent faire disparaître les tags de vos images, il faut vérifier dans les paramètres que le logiciel préserve les exifs tags et données IPTC. Mais parfois il peut s'agir d'un bug d'une version du logiciel. Je conseille de vérifier que ça fonctionne bien, c'est à dire qu'une image patiemment taguée garde ses tags après traitement par ce type de logiciel, à l'installation et à chaque mise à jour. Si ce n'est pas le cas voir les paramètres. Si c'est un bug (ce qui est le cas chez moi avec The Gimp) il y a parfois une petite manip à faire, certains logiciels permettent de sauvegarder les tags de l'image originale et de les restaurer dans l'image finale.
Nous pouvons échanger nos savoirs et nos pratiques sur cette thématique. Perso j'utilise Digikam pour taguer les photos et parfois, après le développement raw / jpg, j'applique un post-traitement final (petit coup de tampon par exemple + redimensionnement pour le Web) avec The Gimp.
Nous pouvons échanger autour des logiciels que nous utilisons, il faudra préciser à chaque fois le système d'exploitation utilisé + les logiciels en précisant leur version.