SUJET : Samburu, Buffalo Springs, Baringo, Masai Mara, oui au Kenya !

Dans l'eau, un Tantale ibis a saisi d"un bec vorace l'occasion de se sustenter...

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et ce beau papillon n'est là, dirait-on, rien que pour illustrer les qualités du Canon EF 200-560 en (presque) proxiphotographie :

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Nous rentrons au camp où un charmant spectacle nous est offert. Spectacle pour adulte. C'est le printemps, et que fait-on au printemps, sinon perpétuer l'espèce ? Ça vaut aussi pour les habitants de la Mara... Et au Melting Bush Camp on est vraiment aux premières loges, regardez :

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Nous repartons pour notre game-drive de l'après midi et nous avons décidé d'aller voir si Dominic veut bien encore se laisser admirer gun peu. En chemin, rencontre d'une alouette joliment casquée attend l'âme-sœur sur son caillou :

1156- Alouette cendrille, Calandrella cinerea, Red-capped Lark



Malgré l'absence de dimorphisme sexuel dans l'espèce, je parierais pour un mâle, peut-être à un je ne sais quoi de suffisant et de satisfait dans la posture...

Pas de souci de genre avec le Cobe defassa. Monsieur a des cornes. Et dans le cas présent, ce code defassa est sans doute un Bachelor, un jeune célibataire qui ne dispose pas encore de son harem à lui et qui est donc à l'affût de toute possibilité de transmettre ses gènes sans se gêner si l'occasion s'en présente, quitte à la provoquer.

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Nous sommes de nouveau dans la forêt-galerie, nous croisons les doigts, Dominic sera-t-il complaisant ? Nous avons donné le tuyau à une autre voiture, qui a elle-même rameuté ses copains. Autant dire que nous ne sommes pas les seuls sur le coup. Mais qui décrochera le pompon ?

1152 Extraordinaire de beauté , 1153 d'élégance et de légèreté 1154 et 1155 !

1152 Extraordinaire de beauté

Tu es sûr de ne pas t'être trompé de numéro le tantale dans la gadoue avec un fond pourri c'est juste documentaire... par contre le léo à la page d'avant , lui c'est la beauté incarnée. Enfin, pour moi...

Heu en fait je savais qu'en m'absentant quelques jours / semaines, j'allais avoir de la lecture et de la bonne que dis-je de l'excellente mais là ça dépasse tout ce que l'on peut imaginer !!! Des carnets africains, c'est pas votre premier, vous êtes même une référence en la matière mais là oulala que c'est beau...

Je viens de me faire avec un EnOOOOOrme plaisir les 10 dernières pages que j'avais loupées pffff vous envoyez du lourd avec le compère Marco, quel régal pour les yeux, on va d'une splendeur à une autre, d'une série terrible à une scène de vie magnifique, des lumières top, une diversité dans la faune présentée incroyable, une savane verte et fleurie...

Alors merci mille fois pour le travail, le partage, les textes, le post traitement !!!



Me viennent à l'esprit la fable du Buffle et du Martin, le Léo au réveil, M'man Guépard, les Rapaces, M'man Impala et le toto et j'en oublie plein

Merci, Vincent, nous sommes très touchés, Catherine et moi, et je pense que je peux y inclure Marco, dont les photos apportent énormément à ce carnet, cf. son euplecte, mais que pas que !

Dans notre forêt en cherchant notre tacheté nous tombons sur un autre grand biquet au pelage pardé, une sorte de chameau à pelage de léopard à en croire le scientifique qui l'a baptisé, dois-je vous le rappeler, Giraffa camelopardalis. Une maman et son toto, toto doté d'un doudou pique-bœuf (à bec jaune, me glisse une source généralement bien informatrice)

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Aucune des voitures croisées n'a aperçu ou même entraperçu le biquet Dominic. Mais Abu n'est pas découragé, un petit tour au dernier endroit où nous l'avons vu, une petite marche arrière, et hop ! Il est là, loin et bien camouflé dans les branches mais nous sommes quand même ravis, c'est vraiment le plus beau des grands chats, même si ce n'est pas mon préféré, mon chouchou cheetah, ou même le deuxième sur la liste, place réservé pour moi à sa Majesté Roi de la Savane. Notre présence fait passer Dominic de la sieste à une attitude de repos très relâchée, puis à une veille nonchalante. Au final, seulement trois photos mais un grand moment de bonheur...

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Notre briquette est de l'autre côté de la Mara, le 800 est le bienvenu dans ces cas-là. Mais sur quoi est donc perché notre biquet pardé ? Une idée ?

Un petit gris (gris, normal, on sait bien que s'il était rose, il y aurait risque de confusion avec les fraises des bois) dans le vert

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et un coliou rayé qui s'époumone, pour une raison de nous non connue

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Peut-être pour répondre à cette cisticole grinçante qui l'agace ?

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Le soir tombe sur la Mara



Nous avons commencé la journée avec les joutes amicales de deux poids lourds, nous la finissons avec celles de deux poids légers. Joutes amicales ? Pas certain, les cornes sont bien longues pour des jeunes, et la période est celle des accouplements et de la formation des harems :

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Dominic couverait il ? La Mara le soir et le Coliou qui s'époumone

Bien vu, Vincent, Dominic occupe un nid d'ombrette. On sait que celle-ci a une conception très "mégalo" de ce que doit être la taille d'un bon nid. Sans doute ses gènes côté cigogne. Toujours est-il que cela convient parfaitement pour accueillir la sieste d'un léopard, la nature est bien faite, quand même...

Dans la Mara, les gros gras hippos se préparent pour leurs nocturnes pérégrinations nourricières. Celui-ci est selon toute vraisemblance un mâle qui a livré moult joutes non amicales...

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C'est l'heure du repas du soir, pour cette mangouste rayée du moins.

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euh .... comment dire...
Voila voila ... Superbe fil. Ca fait envie!

Merci, Spif ! Nous commençons notre dernière journée de safari au Kenya. Marco restera quelques jours de plus, l'heureux veinard...

Il est 6h45, l'heure rêvée pour se livrer à un exercice bateau, un marronnier du Melting Pot Safaris Buhs Camp, un rituel presque, la photo au lever du soleil. les conditions ne sont pas toujours propices, nuages mal placés, biquets ou piafous mal placés, mais ce matin, il y a de quoi... Un couple de grues royales joliment perchées :

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Il n'y a pas que le soleil qui s'élève à l'horizon. Un gros ballon rond émerge des arbres de l'autre côté de la Mara. Je suis réticent devant ce mode de déplacement, le bruit du brûleur me semble constituer une gêne, je crains qu'in ne soit une possible source d'effroi pour nos braves brouteurs de savane. J'ai vu des reportages où l'on assurait du contraire. Je suppose que cela dépend de l'altitude de la montgolfière et de l'attitude du montgolfier, précautionneux dans son approche ou casse-cou (et je raccourcis). Toujours est-il que le mousseux offert à l'atterrissage, sous le nom usurpé de champagne, suffirait à me faire m'abstenir de ce type de safari.