SUJET : En route pour le Brésil et la Guyane ! [Fin]

Il est midi, je dis au revoir à Riri, à mes fidèles pélicans, à la Namibie…
Une forte brume domine à l’extérieur de la baie, il y a 30 noeuds de vent, gants, bonnets, vestes de quart et chaussettes sont indispensables.

Nous nous enfouissons profondément dans la brume en direction de Ste-Hélène, un caillou perdu en plein milieu de l’Atlantique.
Les premières nuits sont très fraîches et rapidement, nous retrouvons le climat des tropiques, petit-à-petit, les assortiments qui réchauffent perdent vite leur fonction…

Le vent portant est royal, le bateau se comporte très bien, nous filons à 6 noeuds.
Nous essayons pour la première fois d’installer notre ancien génois en bordure libre.
Le concept est très simple, nous accrochons la tête du génois sur une drisse reliée en haut du mât et l’accrochons en bas à côté de l’enrouleur, nous le montons et tangonnons l’autre génois. Une idée qui nous épargnera les manoeuvres qu’impose le spinnaker…






Arrivée à Sainte Hélène, 1er avril, ici le temps ne semble pas avoir altéré l'œuvre capricieuse de la nature, devant les gigantesques falaises qui bordent l'île de Sainte Hélène, Pirates.com est comme projeté 5 siècles dans le passé.

Nous sommes en 1502, de retour des Indes, le navigateur Joao da Nova Castella découvre au milieu de cette immensité d'Océan profond contre toutes attentes une terre jaillie de nulle part, un donjon marin aux escarpements naturels scabreux dominés par les pentes vertes du Mont Actéon qui culmine à 818 mètres. Il lui donne le nom d'Hélène, mère de l'empereur Constantin.

Au fil des années, l'île devient connue du reste du monde et la Compagnie des Indes Orientales anglaises y installe un comptoir, pour protéger ses intérêts contre les corsaires et les vaisseaux Hollandais et Espagnols. 300 ans plus tard, le 15 Octobre 1815, le plus illustre des visiteurs y devient prisonnier. Napoléon Bonaparte après sa défaite finale à Waterloo passe 10 semaines à bord du HMS Northumberland qui l'emmène en exil sur ce roc lointain. Cet événement fait de notre escale, une halte historique passionnante.



La suite bientôt, mais pas maintenant...

Belle intro, en avant pour une nouvelle destination, un autre continent après la traversée de l'Atlantique ! Tu veux concurrencer la coupe du monde toi

Le voyage c'est tout autre chose que les bancs de l'Educ nat. ! : le tout animé et grandeur nature.
Super Pirates.com sur le dos frissonnant de l'océan !

Quel incroyable sens de la narration!

A très vite!

Hello mes amis Wilipi,

Ça fait bien trois mois que je n’ai pas mis un mot sur le site ! Il faut me comprendre, je suis resté deux mois et demi en France, l’inspiration me manquait…
Mais bon, je vais me refaire, donc, où en étions nous…

Après une bonne journée de repos, du nouveau nous attend, nous devons appeler le ‘’Ferry boat’’, et oui, la descente en annexe s’avère très compliqué, même impossible, nous sommes quand même en plein milieu de l’Atlantique, ce n’est pas la houle qui manque, vaut mieux éviter de s’écraser contre les rochers avec notre canot…

Bref, après cinq minutes d’attente, le ferry boat arrive et nous dépose à terre, une arrivée assez acrobatique, il faut s’accrocher sur des cordes pour descendre, des maladroits sont mal barrés…

Nous visitons Jamestown, la ‘’capitale’’ de l’île puis nous nous renseignons pour des balades avec guide qui pourrait nous raconter un peu l’histoire de ce caillou…

Quelques jours plus tard, nous trouvons notre guide, un fana d’histoire et de Napoléon…
Il nous fait faire le tour de l’île et quelques balades, nous sommes alors très surpris par la verdure que l’on y trouve, l’île semble tellement sèche d’extérieur !

Puis nous arrivons dans les plus hauts sommets, du côté du Pic Diana, dans les nuages à plus de 600 mètres d’altitude, nous changeons carrément de paysage, nous ne sommes plus du tout dans l’Atlantique là !

Le lendemain, nous nous décidons à escalader ces fameuses 699 marches bien raides…
Plus de 20 minutes pour grimper ça, crevant ! Mais ça en vaut la peine, la vue est superbe d’en haut !

Et nous repartons en direction du Brésil grace à une fenêtre météo favorable.
Bon j'abrège pour les détails, 1400 milles, 12 jours de nav, des petits grains de temps en temps et nous arrivons ! Ça fait plus rapide comme ça ! Non?

Nous touchons Jacaré, une petite cité non loin de la grande ville de Joao Pessoa sur la pointe du Brésil.
L'endroit manque un peu d'animaux, même beaucoup, il faut chercher pour les trouver ! J'arrive tout de même à dénicher quelques oiseaux et compagnie...

Ca y est à l'abordage de l'Amérique du sud, ça promet tout ça !!!

À marée basse, les aigrettes viennent trouver leur nourriture dans la vase en compagnie des crabes violonistes qui ne leur prêtent pas du tout attention...

Et deux mois passent alors, moi en France en train de faire mon bac, et mes parents en train de refaire une beauté au bateau.
Nous allons enfin pouvoir profiter de Brésil pleinement ! N'ayant pas du tout accroché avec Jacaré, les prochains mouillages nous plairont beaucoup plus...

Nous nous dirigeons vers Galhinos, un lieu très venté, vous allez comprendre pourquoi...

Nous avons la possibilité de faire une balade en chariote tractée par un mulet, ce qui nous permet de découvrir un peu les villages aux alentours, seulement, nous ne savions pas que la balade serait aussi longue, le mulet n'en pouvait plus ! On avait de la peine pour lui, et puis dans le sable en plus, je ne vous dis pas...

Je doit vous avouer que les photos d'animaux me manquent un peu, je n'arrive pas à en trouver beaucoup, et ils sont très farouches, pas évident quoi !

Salut Jonathan, on s'est croisés sur la route ce midi, tu rentrais du 13, j'imagine !
Alors ce tir ? Comment avez-vous trouvé ça ? Moi, je rentrais juste du boulot, je me suis garée, suis sortie de la voiture et j'ai profité du spectacle depuis mon parking. Et cette prétendue chaleur alors, mythe ou réalité ?
Pour Ste-Hélène, les photos 9 et 12 montrent très bien les contrastes. Voilà une île que peu peuvent se targuer d'avoir visitée !
En ce qui concerne la suite de vos péripéties, je sais que tu tiens quelques photos d'un excellent millésime.
Contente de constater que tu t'organises pour pouvoir avancer un peu dans tes carnets, sinon, submersion ! tu aurais bien trop de choses à traiter par la suite !

On n'ira pas aux îles avec vous, Romain n'est toujours pas bien, mais il faut qu'on s'organise une sortie avant votre départ !