SUJET : Bornéo, des hauts et débats... Sabah comme vous voulez ?

Ben en fait, si les femelles n'ont pas du tout de défense, alors oui j'ai vu 1 mâle, sans doute jeune car les défenses sont encore petites, et c'est lui qui portait le gps. Il faut bien que quelqu'un s'occupe de la route non ?

Les mâles adultes ne se mêlent pas aux femelles, donc oui ça devait être un jeune mais...

sans doute jeune car les défenses sont encore petites

Regarde ce jeune mâle avec des petites défenses, il a environ 4-5 ans, et regarde sa taille par rapport à celui qui a le collier

oups c'est mieux avec la photo

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Quel privilège de pouvoir approcher ces éléphants si rares à pied ! Etonnante cette placidité dont tu parles, Catherine. Et leur caractère paisible est parfaitement perceptible dans vos photos.
Il me semble que les éléphants forestiers du Congo, et de l'Afrique équatoriale en général, sont eux redoutés pour leur caractère pour le moins... versatile et qu'ils sont (ou furent impliqués) dans beaucoup d'accidents !
Bernard, surtout ne t'arrête pas ! Quel conteur hors-pair ! Hourra pour toi !

Voila mes emotions a cet instant precis!! Quel florilège et les elephants en prime!! Ca devait être une superbe experience que d'être a pied près d'eux.

Il me semble que les éléphants forestiers du Congo, et de l'Afrique équatoriale en général, sont eux redoutés pour leur caractère pour le moins... versatile et qu'ils sont (ou furent impliqués) dans beaucoup d'accidents !

Les elephants au Nepal sont

Mon éloignement de Wilipi a fait que j'avais complètement loupé ce carnet. Voilà cette faute réparée! Je me suis régalé à suivre vos aventures bornéennes bornéiques à Bornéo! Et puis j'ai retrouvé un peu de l'ambiance typée sauna qui nous avait tellement plu au Costa Rica... Y compris la séance de whale-watching, d'ailleurs.

Bernard,
Tu as eu de la chance pour les fraises des bois. On m'a dit qu'à Bornéo, il y avait une variété "grise". Te rends-tu compte de la confusion énorme que tu as évitée?

Bravo à tous les 2 pour le carnet.

Superbe les pygmées

J'ai souvenir d'avoir lu que certains chercheurs pensent que les éléphants de Bornéo seraient issus de la domestication d'éléphants de Java importés il y a fort longtemps... Ceci pourrait expliqué leurs douceurs

Un documentaire intéressant sur ces doux pachydermes : ICI

Romain, moi aussi j'ai lu ça. Mais il semblerait que les avis soient partagés. Je cite l'IUCN

The origin of the elephants of Borneo remains unclear and the subject of debate. Due to the limited distribution* of the island’s elephant population it is argued by some that the species was not indigenous, but descended from imported captive elephants (Medway 1977; Cranbrook et al., 2008). However, others argues that while captive elephants have undoubtedly been brought to Borneo, genetic analyses have shown that the elephants found on Borneo are genetically distinct, with molecular divergence indicating a Pleistocene colonization and subsequent isolation (Fernando et al., 2003)

* À Bornéo les éléphants ne sont présents que dans la partie malaise, et seulement à l'est, dans Sabah et dans la partie de Kalimantan qui lui est adjacente. Donc au nord-est de l'île.

Merci à tous ! Un grand moment pour nous, nous sommes heureux de vous faire partager une partie de la joie que nous avons eu à côtoyer ces biquets. Comme indifférents à notre présence, sans manœuvre d'intimidation, sans même un regard, la famille se livrait à son activité favorite, brouter ! C'est que l'on a beau être un pygmée, il en faut des dizaines et des dizaines de kg d'herbe pour nourrir son éléphant.

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J'ai laissé le 800 mm dans le bateau, pensant, je ne sais pourquoi, qu'il n'était pas adapté au mieux pour la photo éléphantine. Et surtout, ma blonde m'avait déclaré qu'elle se contenterait de regarder et donc que je pouvais me servir du 200-400 avec le monopode, un ensemble trop lourd pour elle et bien trop encombrant dans la forêt. Aussi, quand elle a changé d'avis et récupéré le bébé qu'elle m'avait confié le temps de l'acheminer à pied d'œuvre (le pied !), j'ai utilisé l'Olympus EMD-1. Le μ 4/3 ne dispose pas encore de longs zoom ou de grands téléobjectifs à la hauteur des Canikon, mais pour le ouaibe, cela suffit (et même pour mieux que ça dans les mains expertes d'un Yvon, au hasard)... Cela donne ça :

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Nous ne sommes restés qu'une demie heure auprès des biquets, pour ne pas trop se faire remarquer, notre présence sur la rive n'est pas autorisée, nous informe Dean, et surtout pour ne pas les déranger. Mais une demie heure parfaite ! Nos amis semblent plus poilus (ou alors c'est en majorité des jeunes adultes ?), sont manifestement moins sur leur défensive (à cause de l'absence de défenses ?), bien sûr plus petits que leurs cousins africains. Et aussi moins odoriférants, au Zimbabwe, de nuit, nous ne les entendions pas frôler, ou presque, notre tente, cela marche très délicatement, ces biquets, mais nous les sentions très bien !
Nous nous inquiétons bien sûr pour eux, que leur réserve l'avenir ? Dean nous répond qu'ils sont vraiment repérés, suivis, protégés. Pour le braconnage, certes, mais leur territoire qui se rétrécit comme peau de chagrin ? On leur aménage des couloirs, essaie-t-il de nous rassurer. Mais que penser de leurs efficacités ? Surtout quand on sait que les éléphants du Selous sont tellement à l'étroit dans leur plus de 50 000 km² qu'il a fallu leur aménager le Selous Niassa Wildlife Protection Corridor vers une réserve du Mozambique... Encore une raison de boycotter le Nutella ? Et tous les autres produits faisant appel à l'huile de palme, barres chocolatées et pas que, loin de là... Dépiauter les étiquettes et choisir en fonction de la composition, un élément de solution.

C'est non sans un petit (un grand ?) pincement au cœur que nous quittons nos amis. La Kinabatangan a sans doute d'autres merveilles à nous révéler mais sans doute aucune avec une aussi forte charge émotionnelle, plus forte même que celle, pourtant intense, provoquée par nos cousins orang-outans ou petits-cousins nasiques.

Beaucoup d'émotions devant ces Eléphants , combien de temps encore à pouvoir vivre dans ces parcs !?
Très chouettes moments

C'est une grande famille que vous avez vue. Ils sont nombreux petits et grands. Leur espace qui se réduit en peau de chagrin tous les ans n'a pas l'air de trop les perturber. J'espère pour eux qu'ils apprécient les noix de palme !
Je comprends bien le plaisir que vous avez eu devant ces grands animaux qui broutent aussi tranquillement.

On leur souhaite longue vie, à ces charmants biquets, Marc et Loïc. Mais il faudra que nous aussi, occidentaux, y mettions du nôtre. En limitant notre consommation d'huile de palme, de bois exotiques, en privilégiant les produits du développement durable, et enfin en sensibilisant les populations concernées à la préservation de la nature tout en leur assurant un niveau de vie convenable sans passer par une surexploitation de la nature. Vaste programme, presque qu'autant que celui du Général, mais rappelons-nous la devise de Guillaume d'Agrume-Shadok "Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer".

Nous quittons donc à regret nos biquets. Nous sommes de nouveau sur la Kinabatangan, où nous sommes survolés par un bon peu de Grandes Aigrettes :
[edit] en fait une majorité de garzettes... avec quelques Hérons gardeboeufs
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La Kinabatangan est très large au niveau de Sukau, même si nous sommes encore loin de l'estuaire. Il faut dire que c'est un fleuve puissant, long de plus de 500 km. La forêt plonge carrément dans la rivière, mais elle cède place par endroit à des exploitations agricoles ou à des habitations...

La faune n'y est pourtant pas absente,

même si elle n'est sauvage que partiellement, une variante du pâté d'alouette, un héron pour une vache,

279 Héron garde-bœuf, Bubulcus ibis, Cattle Egret Garde-boeufs d'Asie, Bubulcus coromandus, Eastern Cattle Egret