Merci à vous tous !
j'aime beaucoup les villageois et leur vache… Tu ne nous dis pas, Patrice, comment cela s'est terminé… pour le mieux, j'espère… pas de noyade du bétail !!!
Didier, la vache ne s'est pas noyée mais a bien failli ! Ils l'ont quasiment portée sur les 100 derniers mètres qu'il lui restait à nager, en maintenant le museau hors de l'eau.
Sans rire, j esperai que le bec en sabot allait se poser sur le dos de la vache. Ca aurait le cliche du siecle
J'aurais bien aimé également Jean-Christophe !!!
Une fois de retour sur la terre ferme, nous repartons tranquillement sur la piste rouge brique qui s'enfonce au milieu de la végétation luxuriante de bush, de forêt et de hautes herbes. Il est très difficile d'apercevoir des animaux, hormis quelques guibs harnachés.
Nous arrivons au camp à 11 heures. Retour à la chambre. Il faut tout rassembler et refaire les sacs en organisant les affaires pour le prochain trajet.
Un groupe de jeunes filles est arrivé au lodge, des américaines, très bruyantes. Toutes les tables, fauteuils chaises de l'espace salon et piscine sont pris, leurs affaires ont été jetées n'importe où, on croirait une chambre d'ados à ciel ouvert ! Nous prenons deux chaises et nous nous installons plus loin, mais nous entendons quand même les voix fortes, les cris, les gloussements, la musique. C'est un joyeux « bordel ». Les oiseaux que nous espérions observer ont dû s'enfuir à tire-d'ailes loin de toute cette agitation !!
12h30 - Il est temps de se restaurer : un plat de cuisses de poulet grillées avec des légumes mi-cuits. Coupe de mangue et pastèque en dessert.
Après ce repas, nous partons en direction de Budongo. Nous avons environ deux à trois heures de route devant nous. A Kibangya nous bifurquons vers l'ouest en quittant la route qui part au nord vers le Soudan. Nous passons ensuite à Massindi, la grosse ville de la région.
Le seul oiseau aperçu lors de notre trajet :
38 – Rolle violet - Eurystomus glaucurus - Broad-billed Roller
39 - Arrêt photo sur le bord de la route
Nous arrivons dans la forêt de Budongo vers 16h30. La forêt est très dense. Impossible de voir des animaux ou des oiseaux, sauf quelques babouins en bordure de piste.
La terre est rouge, la piste étroite et la forêt se referme sur celle-ci. L’Afrique de mes rêves de gamin, l’Afrique de Tarzan d’Edgar Rice Burroughs. La forêt sombre, humide, impénétrable et mystérieuse. Mon paysage préféré de ce voyage sans aucun doute !!
La forêt de Budongo est une forêt tropicale humide semi-caduque située au sommet du Rift d'Albertine. La réserve s'étend sur 435 km², en couvert forestier continu. Nous sommes environ à 1100 mètres d'altitude. Les précipitations annuelles varient entre 1200 et 2200 mm, et les températures entre 19°C et 32 °C.
40 - Carte de la réserve de Budongo
Le lodge est situé dans cette magnifique forêt.
Nous descendons du véhicule, et le choc est brutal pour nous. Nous nous sentons comme absorbés par la forêt.
Nous sommes en fin d’après midi, le jour commence à décliner et nous rentrons dans la petite réception-bar-briefing du lodge.
41, 42 – Parking, accueil
Il fait quasiment nuit à l’intérieur, pas d’électricité (ce qui nous convient parfaitement) et le groupe électrogène n’est démarré qu’à 18h30.