SUJET : Chimpanzés, Bec-en-sabot et autres bestioles... d'Ouganda

Tout simplement superbe ! je dirais même plus, c'est tout simplement superbe !
Belles photos de nos cousins ! un joli Rolle,un Bec-en-sabot qui me plait beaucoup et un orchestre de cigales très bruyant .

Rhooo le Bec en Sabot que Jean Christophe et Marco dans mes souvenirs nous avaient également si bien mis en valeur, vous n'êtes pas en reste en matière de qualité, quel oiseau incroyable, un dinosaure d'un autre temps ! Je retiens bien sur les Chimpanzés dans leur sous bois et cette magnifique photo de Rolle !!! Merci pour ce délicieux carnet...

Merci Vincent et Marco !

Les singes vont très vite, nous montons, nous descendons des pentes très raides pour les apercevoir. Puis subitement nous sortons du petit sentier pour nous enfoncer encore plus loin dans la forêt. Les racines, les enchevêtrements de plantes, les cohortes de fourmis et autres insectes qui vont avec, les lianes nous barrent le chemin, on se prend des branches basses ou de jeunes arbres souples dans la figure.

Quelques kilomètres plus loin, un deuxième groupe de chimpanzés mange dans les arbres à 20 mètres de hauteur environ, à peine visibles dans les branchages denses de la forêt. On arrive à passer entre les pipis. Il y a là un jeune chimpanzé et une femelle avec un moignon à un bras, une blessure due au braconnage. Elle a appris à se débrouiller sans sa deuxième main pour survivre, que ce soit au sol ou dans les arbres.









Le guide de Budongo nous explique que le gouvernement a mis en place des aides financières pour dissuader les braconniers pris sur le fait : après la prison, ils peuvent bénéficier d'un petit pécule pour ouvrir une boutique. Cette politique serait à priori efficace.

Les jeunes restent 9 à 12 ans avec leur mère avant de devenir indépendants. Leur lien est très fort. Elle leur apprend les règles complexes de la société dans laquelle ils vivent.
Les chimpanzés vivent longtemps, certains individus ont plus de 40 ans. Les femelles ont leur premier bébé aux alentours de l'âge de 10 ans.

Nous sommes au nord-est de Budongo, dans la zone de forêt où vit la communauté Kaniyo-Pabidi. Chaque communauté est territoriale et peut compter jusqu'à 120 individus.
Le régime alimentaire des chimpanzés est composé à 70 % de fruits, et leurs rejets contribuent à régénérer la forêt.

Quelques heures plus tard, ils entreprennent la fabrication des nids, en hauteur vers les sommets des arbres, pour faire la sieste.
Le petit jeune de deux ans s'ennuie lorsque les adultes s'endorment. Il nous regarde, s'agite, revient, repart. Puis il se décide à se fabriquer un nid lui aussi. Tout devient calme dans la forêt !





Les jeunes restent 9 à 12 ans avec leur mère avant de devenir indépendants. Leur lien est très fort. Elle leur apprend les règles complexes de la société dans laquelle ils vivent.
Les chimpanzés vivent longtemps, certains individus ont plus de 40 ans. Les femelles ont leur premier bébé aux alentours de l'âge de 10 ans.

Nous restons environ sept heures avec eux à les observer, debout, ou à nous déplacer sans cesse. Eprouvant, mais c'est un immense bonheur !


De retour au camp, nous nous installons sur la terrasse de notre chalet à écouter des oiseaux que nous ne verrons jamais ! Nous sommes fatigués.

Vers 17 heures Mussa pointe son nez pour nous proposer de venir voir la finale de la Coupe du Monde de foot : en effet, le staff nous invite car ils ont une télé dans leur zone. Quel honneur !
Direction la salle commune du staff. Même les guides « chimps » sont là. Ambiance à l'africaine ! La majorité sont pour la France. Ils hurlent et dansent à chaque but marqué, trop drôle. Nous nous prenons au jeu et passons un moment très agréable, malgré le groupe électrogène à quelques mètres de nous qui produit l'électricité pour... la télévision entre autre !

Repas avec soupe, poulet et riz, puis un moment près du feu de camp avant de retourner au chalet pour la nuit.

Superbe reportage superbement illustré avec beaux portraits et belles scènes de vie, il manque juste la photo de la télé avec un but dans la lucarne ! Véronique, tu n'as pas souffert en vain, merci pour le partage !

La coupe du monde au milieu de la savane! Wao... dire que moi j etais dans l avion super les jeunes chimps.

Génial les chimpanzés, tes photos sont splendides

Merci beaucoup de la balade dans cette si belle forêt

Merci à vous Bernard, Jean-Christophe et Romain !


Le lendemain matin, nous avons encore une matinée « trekking » à faire dans la forêt. Cette fois-ci notre guide d'hier, Steve, nous emmène dans une partie beaucoup plus sombre où nous découvrons un autre petit groupe de chimpanzés. Lorsqu'ils sont au sol, ils s'enfoncent aussitôt dans les zones les plus obscures. Nous nous déplaçons durant deux heures dans l'inextricable végétation sans grand résultat mais avec une ambiance unique.

Nous quittons Budongo à 11h30 pour rejoindre le Parc Murchinson, direction plein Nord. Comme nous sommes un peu en retard, nous mangeons nos sandwichs préparés par l'Ecolodge en roulant. Nous arrivons en haut des chutes, en amont, vers 12h45.

Nous descendons vers la rivière en furie. C'est magnifique ! L'eau bouillonne et déborde, le courant est d'une puissance impressionnante. Mais il nous faut faire cette visite rapidement car il nous reste beaucoup de piste à faire avant de prendre un bateau pour aller voir les Chutes sur le Nil Victoria. Quel dommage d'aller à toute vitesse ici, c'est très beau, il y a beaucoup de photos à faire et du temps à y passer.





En progressant vers la gorge de 30 mètres où se jettent les flots en furie, nous nous faisons copieusement arroser. Pas grave, il fait chaud !





Mais il faut déjà repartir.

Nous arrivons au bateau à 14 heures, sur les bords du Nil Victoria. Il y a là quelques gros bateaux qui attendent leurs clients. Mussa nous désigne l'un d'eux, de taille moyenne, pour une vingtaine de personnes. A la toute dernière minute il se remplit de jeunes filles très exubérantes.
Et nous voilà partis pour 3 heures de croisière. Le capitaine s'arrête devant des arbres à saucisses, mais passe tout droit lorsqu'il y a des alcyons-pie ou des guêpiers. Devant nos protestations le pilote nous explique que nous aurons juste le temps de faire l'aller-retour aux Chutes dans le temps imparti...

Puis le ciel devient de plus en plus noir et soudain, la pluie battante. La houle s'est levée, le bateau gîte beaucoup. Une grande inquiétude nous envahit. Le pilote rejoint la rive, et nous attendons que le vent faiblisse avant de repartir sous le déluge. Nous sommes trempés de la tête aux pieds ainsi que nos sacs photo. Il fait froid.
Nous apercevons les chutes dans ces conditions dantesques. Quelques photos malgré tout. Mais quel dommage !







Le retour se déroule à toute allure. Je passe un gilet de sauvetage par-dessus mes vêtements trempés pour essayer de me tenir chaud.

Quel paysage

Et quels crocs

Ça donne fichtrement envie d'embarquer avec vous, même si ça doit être très frustrant de ne pouvoir s'arrêter pour les beaux piafous...

Une très belle série de photos sur les chimps! et merci de me rappeler de beaux souvenirs

Merci à vous trois !

Ça donne fichtrement envie d'embarquer avec vous, même si ça doit être très frustrant de ne pouvoir s'arrêter pour les beaux piafous...

Frustrant... comme tu dis Bernard !

Après avoir perdu une heure au petit port à attendre Mussa dans nos vêtements trempés, nous prenons la direction de notre prochain lodge.
Sur la piste, nous sommes avides de voir quelques oiseaux du coup ! Mussa conduit doucement, au cas zoù.
Notre seule moisson sera :







Nous arrivons tardivement à Kabalega Wilderness Lodge. Nous irons faire quelques photos du coucher du soleil sur le Nil Victoria, devant la terrasse du restaurant. Moment très apaisant !





La fin de la journée est clôturée par un repas délicieux, salade de crudités, soupe aux gingembre, spaghettis et boules de viande, enfin une petite tarte papaye/ananas.
Il est temps d'aller se coucher.


Le lendemain nous nous levons à 5h30 à nouveau pour prendre le petit-déjeuner à 6h30 et être prêts à 7h10. Un petit bateau particulier vient nous chercher sur le ponton de l'hôtel pour la visite du Delta du Nil Victoria, qui se jette dans le lac Albert. C'est le même capitaine qu'hier qui est à la barre. Aussitôt je lui explique que nous sommes photographes et qu'il ne doit pas être pressé ... contrairement à la sortie de la veille.
Et c'est parti ! Nous avons chacun une polaire sur le dos et les capes de pluie dans un sac. Finalement la journée sera radieuse !