SUJET : Éthiopie, une autre Afrique de l'Est

Hello les amis !! pour vous dire que les paysages sont extras ! et que les piafous, colobes, nyalas etc....sont

Merci Marco; les paysages d'Éthiopie nous ont nous aussi fortement impressionnés. JC, pour la météo, la consolation, c'est que nous savons qu'en Afrique la pluie est presque toujours une bénédiction. Bon je reprends le cours de notre recherche près du local des guides du parc de Bale Mountains. La grive de Piaggia, c'est fait, mal fait mais quand ça veut pas, ça veut pas, s'pas ? Une autre espèce cible, c'était la Phyllanthe de Galinier, dont nous espérions qu'elle serait moins filante que notre grive... Nous cherchons donc avidement notre star (filante), et voilà... Voilà un gobemouche, nous sommes chocolat comme lui !

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Ah là ! Encore loupé, mais nous restons sereins (désolé) devant ce banal serin à trois raies

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Nous tentons encore, bon, ce n'est pas notre star (filante) mais c'est une coche, alors nous sommes contents de notre

374 Mésange à dos blanc, Melaniparus leuconotus, White-backed Black Tit Endémique



qui nous montre bien comment ses noms vernaculaires français, anglais et latin sont pour une fois en accord et bien justifiés...

Et enfin, la voilà, la star phyllanthe (de Galinier)

375-376 Phyllanthe de Galinier, Parophasma galinieri, Abyssinian Catbird Endémique





À contrejour, pas bien caractéristique, vous trouvez ? Qu'à cela ne tienne, que l'on nous en apporte une autre !

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Elle est mieux, non ? Bon, une partie de nos objectifs est atteinte, nous retrouvons de la sérénité... et d'ailleurs un autre serin, strié celui-ci

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et un tisserin baglafecht

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Nous continuons notre chasse photo tout simplement sur la route, à l'entrée du parc, signalée par un panneau bien délabré.



De chaque côté de la route, sur les bas-côtés ou dans les champs apparemment en déshérence bordant la route, de nombreux piafous piaffent, voletant de branche en piquet et de piquet en fil...Ainsi un gobemouche branché

380 Gobemouche sombre, Muscicapa adusta, African Dusky Flycatcher



un moineau de Swainson déjà vu à Debré Libanos sur fil barbelé

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et dans un environnement plus vert un membre de la famille des prinia, une grande famille mais notre amie sait rester modeste,

382 Prinia modeste, Prinia subflava, Tawny-flanked Prinia

Bien dans les branches aussi, un piafou qui semble ébahi à notre vue ! Illusion bien sûr, ces yeux cerclés de blanc ne sont pas plus surpris que ça, il en a vu d'autres, logé qu'il est juste à l'entrée d'un parc où les touristes se pressent... C'est un habitué des localisations d'altitude, comme son nom français (pour le nom latin, je me perds en conjectures) pouvait le faire penser, nous sommes d'ailleurs à 3000 m (mais sans courir après Abdela hakuna matata).

383-384 Zostérops alticole, Zosterops poliogastrus, Montane White-eye





Je ne vous dirai pas que le piafou suivant tombe à pic, ce n'est pas mon genre, ces jeux de mot faciles. Il se trouve simplement que c'est un pic d'Abyssinie, c'est tout...

385-386 Pic d'Abyssinie, Dendropicos abyssinicus, Abyssinian Woodpecker





Ce pic endémique est une dame. Nous avons des photos de Monsieur (à calotte rouge) mais elles ne sont pas montrables. Ça arrive, s'pas ?

Je rattrape mon retard !!!

Et d'une bien belle manière avec ce pic !! Le hibou est, malgré la balade rapide, une belle découverte

Le nyala en 368 me semble petit, ce ne serait pas un guib harnaché de Ménélik

Encore merci du partage !! J'ai loupé une foule d'oiseaux fabuleux

Merci de la précision, Romain, c'est toi l'expert. Je peux changer si tu es certain ou juste indiquer le doute sur l'identification, dis-moi. Rectification faite !

Nous quittons le parc de Bale en le traversant par la B90 et la B91. Nous nous rendons à Wondo Genet (marque 4 sur la carte), un ancien lieu de villégiature du Ras Haïlé Sélassié.



Contrairement aux parcs kenyans et tanzaniens, ce parc de Bale est habité et cultivé





La faune se montre moins présente qu'à l'aller, particulièrement la grande faune des nyalas et autres phacochères, nous ne trouvons à photographier que des piafous, comme ce tarier perché :

387 Tarier africain, Saxicola torquatus, African Stonechat

Qui dit marais d'altitude



dit présence de canards, ici à bec jaune

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présence d'ouettes, ici à ailes bleues

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et présence d'ibis, ici caronculés, et de vanneaux du pays endémiques d'Abyssinie

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Si le ciel reste couvert, il ne pleut pas, et même, la lumière est belle



C'est donc pleins d'espoir que nous arrêtons à un spot particulièrement recommandé dans le Ouatchebeurde de Catherine, nous n'avons pas pu le faire à l'aller car il y avait déjà un grand car de touristes. L'endroit est charmant, petit ruisseau; grands arbres.



Et pas un piafou... L'heure trop tardive : il est midi et demi. Ou la faute au Monsieur qui lave amoureusement sa bicyclette ?

Nous noyons peu après notre chagrin dans le café. Boire pour oublier, enfin, avec le café, ça ne marche pas très bien, non ?

L'endroit est sympathique, nonobstant les chaises en plastique aux couleurs tranchées



et la demoiselle café est charmante



et le café noir comme de l'encre, comme il se doit, et servi à ras bord, toujours comme il se doit... café si noir et si fort que pour une fois, j'y mets un sucre...

Je peux changer si tu es certain ou juste indiquer le doute sur l'identification, dis-moi.

Au risque de me tromper, je pense que c'est bien un guib

Le soleil des deux dernières images me donne bien envie d'un café

Ah, le soleil, il faut en profiter tant qu'il y en a...



Ou attendre patiemment qu'il refasse son apparition, comme ce milan à bec jaune (qui à la réflexion attend peut-être plus son déjeuner sous la forme de quelque imprudent raton)

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Déjeuner que quelques intrépides sont allées brouter à flanc de falaise, là ou l'herbe est la meilleure, c'est bien connu...

Après un arrêt à Shashemene pour choisir l'hôtel du lendemain, nous gagnons Wondo Genet, une ville qui est à flanc de montagne, ce qui lui confère un micro-climat censément agréable...


La ville héberge une unité d'enseignement consacrée à la forêt et aux ressources naturelles. Dieu sait qu'il y a beaucoup à faire en ce domaine en Éthiopie (comme chez nous...).



L'hôtel du jour est un Wabe Shebelle Hotel, un hôtel de la chaîne d'état. C'est une ancienne résidence de l'empereur et de sa cour, autant dire que c'est immense ! Et loin d'être fastueux, mais c'est propre et le parc est immense, avec de superbes arbres.







Nous avons un bungalow

Nous disposons d'un bungalow agréable, il ne pleut pas (encore), les superbes arbres sont de superbes perchoirs à piafou, et nous avons fait connaissance avec Abou, fort sympathique et qui connait bien les lieux et leurs hôtes... Catherine est aux anges ! Dans les arbres gigantesques, des vervets

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et des colobes guéréza (ou/et d'Abyssinie ?)

394 Colobe guéréza, Colobus guereza, Guereza Colobus



Les oiseaux sont là, nous les entendons, mais ils sont presque tous haut perchés, et la pluie qui menaçait commence à tomber sérieusement... Nous nous réfugions à l'abri comme l'a fait cette Bergeronnette à longue queue

395 Bergeronnette à longue queue, Motacilla clara, Mountain Wagtail



Notre abri, c'est le restaurant, il n'est que 18 h 30 mais nous décidons que c'est l'heure de diner, nous dégustons d'excellentes brochettes, avec riz et légumes, bien sûr l'injéra habituelle et ses garnitures variées pour Habtamu. Avec bières et grande bouteille d'eau, nos trois repas nous reviennent à 300 birrs, environ 10 euros...

L'environnement de cet hôtel a vraiment l'air sympa
Une demoiselle souriante pour le café c'est bien sympathique pour une petite pause
J'aime bien le Zostérops alticole une petite "bouille" bien mignonne
Bravo pour cette quête fructueuse du Phyllanthe de Galinier et le Gobemouche chocolat