SUJET : Petit florilège de Namibie

Evidemment beaucoup de lézards aussi :

31. Agame du Namib (Agama planiceps)



32. Lézard des sables (Pedioplanis sp.)



33. Gecko diurne de Boulton (Rhoptropus boultoni)



Quelques oiseaux aussi, comme ce

34. Bruant des rochers (Emberiza impetuani)

Mais les abords du Brandberg sont surtout réputés pour y observer les fameux Eléphants du désert, comme plusieurs autres endroits du nord-ouest de la Namibie (Twyfelfontein, Sesfontein, la vallée de l'Hoanib). Les Eléphants circulent librement dans toute la région. Le Brandberg n'est pas le site le plus désertique ou celui à l'aspect le plus sauvage (la vallée de l'Hoanib est mieux à cet égard, mais on y avait été en 2012 et on voulait changer). Les Eléphants du désert se sont adaptés à leur environnement mais ne sont pas une espèce distincte ; ils ont un corps plus petit mais des pieds plus larges que leurs frères de la savane.

35-37. Eléphant d'Afrique (Loxodonta africana)



Un petit troupeau traverse même la route juste devant nous et l'un d'eux se met à inspecter le capot tout chaud.

7ème étape : Palmwag. C'est une localité minuscule, sur les bords d'une petite rivière qui coule rarement, mais qui retient toujours de larges flaques qui suffisent aux besoins de la faune locale. Le lodge est presque plus grand que le village, et donne directement sur les palmiers, les roseaux et les tamaris qui poussent dans le lit de la rivière.

38-39. Vue vers et à partir du lodge





Sur la pelouse bien entretenue et arrosée du lodge :

40. Gladiateur bacbakiri (Telophorus zeylonus), endémique



41. Pigeon roussard (Columba guinea)

Moi aussi, j'ai ma collection de Traquets, non mais !

42-43. Traquet montagnard (Oenanthe monticola), femelle puis mâle, endémique, le plus polymorphe





44. Traquet familier (Cercomela familiaris), le plus commun



45. Traquet du Cap (Oenanthe pileata), le plus coloré



46. Traquet tractrac (Cercomela tractrac), endémique, le plus rare

47. Choucador à épaulettes rouges (Lamprotornis nitens)



48. Drongo brillant (Dicrurus adsimilis), adulte, avec des plumes blanches aberrantes



49. Tisserin à tête rousse (Ploceus velatus), mâle en plumage transitoire

50. Perroquet de Rüppell (Poicephalus rueppellii), endémique



51. Hirondelle isabelline (Ptyonoprogne fuligula)



52. Martinet des palmes (Cypsiurus parvus)



53. Funisciure de Kuhl (Funisciurus congicus)

A quelques kilomètres au nord du lodge, se trouve l'accès à la concession privée, que l'on peut parcourir en self drive. La zone est très caillouteuse, où pousse essentiellement une espèce d'euphorbes particulièrement toxiques, mais qui sont quand même mangés par certains animaux, comme les Rhinocéros noirs. Les zones herbeuses sont plutôt rares. On y trouve la faune habituelle des déserts :

54. Girafe (Giraffa camelopardalis)



55. Springbok (Antidorcas marsupialis)



56. Oryx gemsbok (Oryx gazella)

On peut y voir des animaux bien plus rares : des Rhinos noirs qu'on ne verra évidemment pas (il est possible de les chercher à pied avec un guide, pour un prix exorbitant et sans garantie d'en trouver...), mais aussi des Zèbres de montagne, dont il existe deux sous-espèces, le Zèbre de Hartmann, endémique à la Namibie, et le Zèbre du Cap, endémique à l'Afrique du Sud. Le Zèbre de montagne est plus petit que le Zèbre des plaines (ou de Burchell), a des rayures plus fines et qui ne se rejoignent pas sous le ventre et il a un fanon gulaire.

57-59. Zèbre de montagne de Hartmann (Equus zebra hartmannae), endémique

Côté oiseaux, quelques observations seulement, mais très intéressantes, avec cet endémique :
(il y a aussi une Moinelette à dos gris sur la première photo, vue qu'après-coup...)

60-61. Outarde de Rüppell (Eupodotis rueppelii), endémique

La concurrence est sévère avec l'Ethiopie!
Outarde, traquets très belle série

Et toute une famille de Gangas, avec, par ordre d'apparition : la famille au complet (les parents et leurs trois petits), la femelle, le mâle, et deux des jeunes immobiles et très bien camouflés dans les pierres. Les parents peuvent parcourir des kilomètres pour apporter de l'eau aux jeunes.

62-65. Ganga namaqua (Pterocles namaqua)

Quelle qualité !!! Les gangas sont superbes

Génial le drongo décoloré

C'est simple; il y a tellement de bonnes, belles, intéressantes photos que je ne peux même pas donner mon habituel quinté, même en trichant un peu (beaucoup). Disons que les éléphants m'ont évidemment tapé dans l'œil mais aussi outardes, perroquet, hirondelles, traquets, gladiateur et pigeon... Et tous les autres !

Merci Michel, Romain et Bernard !

Voici une dernière photo de Palmwag; On y verra aussi Pintades, Tourterelles, Colious, Calaos, Bulbuls, Rufipennes, Astrilds....

66 .Inséparable rosegorge (Agapornis roseicollis), endémique



Etape suivante, la huitième, Epupa Falls, sur le fleuve Kunene, qui forme la frontière avec l'Angola. Après quelques centaines de kilomètres à traverser un désert qui va du brun-jaune au rouge-orangé, ce qui frappe le plus en arrivant à Epupa Falls est la coulée verte qui borde le fleuve, on avait presque oublié que cette couleur existait.

67-69. La rivière Kunene

Sans être grandioses (elles font moins de 40 m de haut), les chutes sont quand même très jolies.

70-71. Chutes d'Epupa





Le nord de la Namibie est le pays des Himbas, une tribu qui essaie de préserver son mode de vie ancestrale. Elle est connue par ses femmes, qui s'enduisent d'ocre et de beurre, ce qui leur donne un teinte orange-rouge. Il est possible de visiter leur village avec des tours organisés, mais on ne l'a pas fait à cause de l'aspect un peu voyeur de la chose. Mais on peut en voir en ville, en l'occurrence près du fleuve, où ils viennent laver le peu de vêtements qu'ils portent et où les enfants jouent.

72-73. Himbas