SUJET : Botswana sauvage (spécial RE-confinement !)

Eh bien ce n'est pas ce fil qui va réduire nos envies d'Afrique, ça, c'est sûr ! Faut dire que piafous tout choux comme les ducs de différentes tailles et éléphant avec super anecdote, c'est tout ce qu'il faut pour nous emmener loin, bien loin au sud de l'équateur ! Et même, ça rend dépendant, il nous faut notre dose, Patriiiiice !

Merci Bernard, et le pire c'est qu'on se fait du mal aussi !!!


Nous sommes réveillés bien avant l'aube à cause du froid. Il fait 5°C dans la tente et nous n'avons pas de sac de couchage, juste drap et petite couverture. Une heure plus tard Richard lance La Méditation de Thaïs (Massenet) ; (Il a bien intégré les remarques de Véronique sur le mode de réveil acceptable )
Après un habillage rapide, après avoir avalé rapidement café et tartines, nous partons en safari à 6h30. Il fait encore nuit.

Vers 7 heures, alors que nous nous sommes arrêtés pour observer des calaos terrestres, nous entendons soudain un lion rugir dans une transe rauque qui emplit l’air autour de nous. Nous apercevons furtivement deux lions en chasse courant entre les arbres, la crinière déployée et dansante. Ils sont somptueux. Ils disparaissent dans le bush en un instant. Cette vision, aussi rapide soit-elle, nous bouleverse par sa beauté sauvage.
Pas eu le temps de dégainer l'appareil photo évidemment...





Nous nous postons près d’un troupeau de buffles. Ils sont très photogéniques dans la légère brume matinale, enveloppés de rayons dorés.








Puis nous roulons jusqu’à Third Bridge, où nous faisons quelques observations piafouesques.

L'après-midi nous avons une sortie en bateau à moteur depuis la zone proche de Camp Okuti. En partant le long des canaux nous longeons ce lodge dont les toits arrondis des cases descendent jusqu’à terre, avec un bar- rondavel aménagé autour d’un arbre géant.
Nous naviguons sur des canaux aux eaux calmes, bordés de grandes herbes raides surmontées de plumets blancs qui se balançent dans le vent, et de papyrus. Un endroit typique du Delta de l'Okavango.

Superbes lumières sur toute ces espèces.

J'ai eu l'occasion d'entendre le souffle des éléphants à quelques mètres. C'était de jour, j'imagine l'ambiance dans la nuit!

Bravo pour le récit, on est dans la savane africaine.

Merci Mime !

C'était de jour, j'imagine l'ambiance dans la nuit!

Tu peux me croire, c'est vraiment très très impressionnant !


Nous continuons notre découverte de cette partie du Delta. A force de patience, les lumières redeviennent intéressantes avec la fin de journée.
Nos observations sont faites de très loin, et malgré les longues focales c'est souvent microscopique sur l'image...
Pour le malachite, nous sommes quand même très heureux de l'apercevoir !

Avant de repartir au camp nous pouvons approcher, et à pied, un petit troupeau de guibs harnachés qui semblent peu farouches et qui broutent calmement dans les fossés proches de la piste, sous les arbres.





Dans la foulée, nous attendons le coucher du soleil avant de repartir, l'ambiance du Delta sous les lumières du couchant est magique.





Pour terminer cette journée, moment de détente et d’histoires autour du feu de camp, puis nous dînons d’un couscous à l’africaine.

Hello !! pouvez vous me dire si l'éléphant est parti ? que je puisse sortir de la tente et vous dire que ce fil est superbe, paysages,buffles,éléphanteau, petits ducs, bucorve du sud .

J’ai un faible pour paysage du delta /2 et coucher de soleil. Ces 2 vues depuis le mokoro sont

Merci Marc et JC !


Une nouvelle journée commence, il nous faut tout ranger et boucler les sacs pour partir pour Khwaï. Nous avons 45 kilomètres de piste à faire donc pas le temps de traîner.
Nous quittons Xakanaxa avant 7 heures.

Quelques cobes lechwe dans les rayons dorés du soleil sont nos seules observations intéressantes de la matinée.







Nous stoppons une première fois vers 8 heures : Richard doit téléphoner pour passer commande de ce qui nous manque au camp car deux nuits auparavant des singes étaient venus chiper les fruits qui nous étaient réservés pour la préparation de nos desserts. Nous en profitons pour descendre et faire quelques pas dans l’herbe de la savane encore toute orangée.





Nous repartons. Nous croisons ensuite quelques koudous.
Puis nous nous arrêtons une deuxième fois vers 10h30, devant une zone inondée où des arbres aux troncs noircis ont les pieds dans l’eau et sont en train de mourir.

Nous traversons la rivière Khwaï aux environs de midi.
Nous passons ensuite dans le tout petit village de Khwaï qui marque l’entrée de la réserve, quelques cases perdues dans la poussière et des gens assis par terre en train de discuter.
Trois enfants poussent devant eux des véhicules à roulettes fabriqués avec des canettes vides, du fil de fer et des capsules de récupération, ils sont très fiers de nous montrer leurs fragiles créations.






Puis nous passons un gué et vingt minutes plus tard, nous nous arrêtons au bord d’une rivière pour pique-niquer. L’endroit est calme et apaisant.





Nous reprenons la route après cette halte restauratrice.
Vers 14 heures, nous trouvons une troupe de lionnes et de lionceaux composée d’une dizaine d’individus. Pour eux c'est l'heure de la sieste à l’ombre légère de quelques arbres auxquels il reste encore des feuilles.

Nous arrivons à l'emplacement de notre camp vers 15 heures. Nous y déposons nos sacs, les restes du pique-nique et les cartons de bouteilles de vin qui étaient coincées entre nos pieds durant le trajet.
Tout est sec autour de nous, les arbres ont perdu leurs feuilles.
Néanmoins et pour nous accueillir, un pic est suspendu la tête en bas sous une branche d'arbre. Il n'en faut pas plus à notre bonheur !

Jolies photos de Cobes,lions, grand koudou, Pic barbu .
Magnifique portrait d'enfant et un coup de cœur pour le magnifique jouet !!

Merci Marc, le jouet nous a fascinés aussi !


Nous voici sur le nouveau campement, et nous avons à peine le temps de nous installer, que déjà Richard veut repartir. Ce qui nous convient très bien !





Nous repartons donc rapidement en safari.

Nous nous arrêtons devant un arbre où dort un Grand-Duc de Verreaux, reconnaissable à ses grandes paupières roses.





Plus loin, nous nous arrêtons pour photographier un éléphant en train de secouer un grand arbre pour en faire tomber les fruits et s'en délecter, le gourmand.
Comme vous le savez, on fait un excellent apéritif (ou digestif selon les goûts) avec ce fruit




Lorsque nous rejoignons l’endroit où les lions faisaient la sieste, ils ont disparu. Nous repartons un peu déçus, mais c'est le jeu.

Nous retournons près de la rivière Khwaï où nous stoppons pour observer deux éléphants, un grand et un plus petit.
Richard nous explique que souvent les éléphants mâles s’associent par deux, un qui est expérimenté et un autre plus jeune qui le suit partout pour faire son apprentissage, le maître et l’apprenti, le Jedi et le jeune Padawan.

Nous choisissons d'en photographier un autre, dont l'une des défenses a poussé à l'envers.

Nous longeons doucement le cours d’eau, jusqu’au coucher du soleil.
La robe très claire d'une girafe nous interpelle. 2 sous espèces existent au Bostwana : Giraffa giraffa angolensis (Girafe d'Angola), la plus rare et répertoriée parmi les espèces menacées, et Giraffa giraffa giraffa (Girafe du Cap) qui n'a pas été évaluée par l'IUCN.

Nous mettons pied à terre et nous admirons le soleil qui décline, puis disparaît derrière les arbres sur l’autre rive, léchant des ses reflets orange vif la surface ondulante de l’eau.









Au retour, la lune s’est levée et joue à cache-cache avec nous entre les arbres et les buissons qui défilent sur la piste.





Richard a pris la radio et envoie des messages à James, l'intendant de notre camp. Il semble préoccupé. James est parti avec le véhicule d'intendance pour aller chercher de l’eau et du bois de chauffe, mais le radiateur a rendu l'âme et il est en rade quelque part sur le chemin du camp. La nuit tombe sans qu’il arrive à déterminer où il est. Il l'appelle : « James, James, come in ! », sans résultat. Après plusieurs appels radio agacés de la part de Richard, nous retrouvons le silencieux James sur la piste principale, à la nuit noire. Nous cherchons une corde, soulevons nos sièges sous lesquels il y a de grands coffres et finissons par trouver une sangle toute neuve. C'est ainsi que nous traînons l’autre 4x4 en première, tout doucement, dans les petites pistes sablonneuses et molles, jusqu’au camp.

Apéritif bien mérité pour tout le monde.
Au dîner, poulet, courgettes et purée, salade de fruits frais.