SUJET : ¡ Boliviaaa ! Triple AAA

Magnifique escapade, elle nous donne des envies de partir...
Merveilles de la nature entre les cascades de Torotoro et les cathédrales d'Itas et les empreintes de dinaosaures
sans oublier les piafous, aras et conures

Merci Dietmar pour cette évasion

De retour de vacances, je rattrape également mon retard sur ton carnet, mais quel délice !

Les paysages étonnants de Torotoro avec les formations rocheuses extraordinaires, la ville de pierre de Itas et les empreintes de dinosaures, un grand moment d'émotion certainement !
Les gorges avec les cascades sont magnifiques. Tu parles de la remontée, mais la descente n'a pas dû être aisée non plus !

Un coup de coeur pour la moucherolle hirondelle (633)
Carouges et condor en vol, bravo Dietmar !
Et bien évidemment les aras de Lafresnaye !! Un oiseau magnifique, et tu as su être opiniâtre pour les trouver enfin

Merci ! Nous poursuivons nos vacances en descendant les Andes vers l'Est, direction Samaipata que nous n'avions pas pu visiter l'année dernière à cause des intempéries (page 10).

Samaipata

Samaipata est connu pour son "fort", comme l'ont appelé les Espagnols, mais qui n'a en fait jamais eu de rôle militaire défensif. Il s'agit d'un lieu de cérémonie occupé dès le IVème siècle, soit bien avant l'arrivée des Incas (XIVème siècle). Il s'agit du plus grand monolithe sculpté au monde (200 m). On peut voir des figures de Jaguar, de Nandou et de Puma; des rigoles où était versé le sang des animaux sacrifiés et de la bière, qui se mélangeaient pour irriguer les champs en contrebas; des tombes où les corps étaient murés debout, et des ouvertures pour les offrandes. A l'arrivée des Espagnols, la ville qui s'étendait au pied du monolithe avait plusieurs milliers d'habitants, ce qui était important pour l'époque.

647-649. Le fort de Samaipata

Dans le jardin de notre hôtel :

650-652. Chipiu à capuchon ou Tangara à capuchon noir (Microspingus melanoleucus) - femelle (avec le flanc beige) et mâle (avec le flanc blanc)

653. Merle à ventre roux (Turdus rufiventris)



654. Bruant des savanes (Ammodramus humeralis)



655. Sicale bouton-d'or (Sicalis flaveola)

Parc national Amboró

A moins de 100 km de Samaipata, se trouve l'entrée sud du parc national Amboró, qui est de type forêt de nuages de moyenne altitude (800-1200 mètres). J'avais l'intention de faire le plein d'oiseaux, mais un front froid venu du sud (on est en plein hiver ici) a tout gâché, au point que nous avons même avancé notre départ. Nous n'avons eu qu'une journée d'à peu près beau temps. Le sud du parc est dominé par de nombreux pains de sucre et traversé par d'innombrables petits cours d'eau.

656-658. Différentes vues du parc Amboró
(la première photo date d'un précédent séjour en 2009 car tout était dans la brume cette année... On devine le lodge où nous sommes restés au fond de la cuvette - sur la deuxième photo, le lodge pris le jour où le soleil a percé)

Le long des cours d'eau :

659-660. Moucherolle noir (Sayornis nigricans)





661. Merle à col blanc (Turdus albicollis)



662-663. Paruline des rives (Myiothlypis rivularis)

Très beaux paysages dans cette région et belle histoire autour du monolithe.

Et toujours autant de variété ornitho, un petit plus pour le merle en col blanc

Le monolithe taillé est assez extraordinaire ! et son histoire également, merci pour les explications historiques qui donnent encore une autre dimension au site.

Les paysages du parc Amboró sont magnifiques, et vu la végétation la richesse ornitho doit y être assez intéressante.
Coup de coeur pour les chipiu et le moucherolle noir en ce qui me concerne !

Merci Dietmar pour cette expédition passionnante

Merci à vous ! En effet, cette zone du parc Amboro (Los Volcanes) est sur eBird le deuxième meilleur spot de Bolivie (plus de 400 espèces), juste derrière Sadiri. Malheureusement, la météo n'a pas aidé. J'ai dû me concentrer sur la petite faune, comme les insectes :

664. Papillon à identifier



665. Papillon à identifier



666-667. Arlequin de Cayenne (Acrocinus longimanus)

Ou comme les lézards. Avec ses couleurs bien particulières, il est du genre Tropidurus, probablement un Tropidurus melanopleurus.

668-670. Lézard (Tropidurus melanopleurus) - le mâle puis la femelle.

Les seuls mammifères que nous ayons vus sont des singes capucins. Ils me paraissent différents, notamment plus clairs, que les Capucins bruns (Sapajus apella) vus au parc Madidi (page 19), que la plupart des sites indiquent comme étant la seule espèce de Capucin présente en Bolivie. L'UICN indique, elle, que c'est le Capucin du Paraguay (Sapajus cay) qui se trouve dans cette partie du pays, mais les photos trouvées sur internet ne ressemblent pas vraiment aux miennes. Si quelqu'un peut lever mes doutes...

671-673. Capucin du Paraguay (Sapajus cay)

Pour revenir, et malheureusement déjà en finir à Amboró, avec les oiseaux :

674. Moucherolle à gorge rayée (Myiotheretes striaticollis)



675-676. Toucan ariel (Ramphastos vitellinus)





677-678. Grai acahé (Cyanocorax chrysops)

La Chiquitania

Nous poursuivons toujours plus à l'est, et quittons définitivement les contreforts des Andes. On se retrouve dans la Chiquitania, dans la plaine, largement recouverte de forêts sèches mixtes, avec arbres caducs et persistants. C'est dans cette région que les Jésuites ont implanté de nombreuses missions dès le XVIIème siècle autour desquelles se sont construites de petites villes. Nous visitons celle de San José de Chiquitos.

679-680. Paysage de la Chiquitania (avec San José au fond à gauche)





681-682. La mission jésuite de San José de Chiquitos

Les missions n'attirent pas que des touristes, mais aussi quelques oiseaux :

683. Crécerelle d'Amérique (Falco sparverius) - femelle



684. Guira cantara (Guira guira)