SUJET : Au pays de Gengis Khan

Parfois ce qui est amusant dans cet environnement sans arbre, c'est de retrouver un migrateur arboricole sur le sol comme ce pouillot.

84. Pouillot de Pallas, Phylloscopus proregulus


Heureusement, on observe quand même des oiseaux typiques des steppes, comme cette grue.

85. Grue demoiselle, Anthropoides virgo


Les villes sont installées elles aussi en pleine steppe, sans que rien de particulier n'attire l'oeil.

86. Petite ville mongole.


87. Maisons mongoles : toutes les propriétés sont entourées de palissades qui protègent des intrusions mais surtout du vent omniprésent et puissant !

Nous continuons notre trajet vers le Nord pour remonter ensuite vers l'ouest la vallée de l'Orkhon. Plus nous avançons, plus nous nous retrouvons dans des paysages de montagne.

88. 89. paysages de la vallée de l'Orkhon.




Et enfin nous pouvons nous installer dans notre camp où nous resterons quelques jours.

90. Camp touristique


91. Vue du camp depuis la montagne

Pas question de tiercé/quarté/quinté, je ne sais plus que mettre en avant, tant tout est homogène et de la plus haute qualité. Disons que les alouettes en vol, le très gros plan du gypaète, la perdrix choukar, le syrrhapte sont des joyaux, mais pas que... Il faudrait rajouter les paysages, le pouillot, la grue, l'étonnant podoce. Et puis... C'est un fastueux festin auquel tu nous convies, Fred !

Merci Bernard !

superbes les alouettes en vol, et cet aigle des steppes !
J'aime les teintes prises par l'herbe rase (et rare). Une vraie terre de contrastes !

Merci Marine.

Pour situer un peu le décor, voici encore quelques images de paysages, autour de la rivière cette fois.

La rivière Orkhon pénètre dans une faille géologique par une jolie chute.

92. Chute de l'Orkhon. Remarquez les jolis décos bleus sur la droite de la rivière


93. 94. La rivière Orkhon


Les longues falaises le long de la rivière abrite des milliers de couples de martinets et quelques hirondelles.


95. 96 La haute vallée de l'Orkhon est encore plus sauvage et de belles forêts abritent les espèces que nous recherchons.

Waouh quel cadre somptueux cette vallée Fred !!! J'ai hâte de voir ce que vous allez y dégoter... Un petit bijou ce carnet !

Merci Vincent !

Alors, effectivement, que peut-on voir dans cette vallée ?

97. Lièvre variable, Lepus timidus


98. Une famille d'oies à tête barrée, Anser indicus


99. Souslik à longue queue, Spermophilus undulatus


100. Sittelle torchepot, Sitta europaea. Remarquez la couleur particulièrement claire de son ventre.

101 Monticole de roche, Monticola saxatilis, un mâle.


102. Martinet de Sibérie, Apus pacificus. Un des nombreux nicheurs des falaises.


103. Bergeronnette grise, Motacilla alba


104. Vautour de l'Himalaya, Gyps himalayensis

105. Hirondelle de rochers, Ptyonoprogne rupestris


106. Coucou gris, Cuculus canorus


107. Fauvette babillarde, Sylvia curruca


108. Tamia de Sibérie, Tamias sibiricus

Quelle page !!!
La grandiose Orkhon, son lit, ses falaises, la végétation alentour.
Magnifiques clichés du martinet, du monticole, du coucou !
J'adore le lièvre, mais le tamia ! quelle petite merveille ! Vif, en alerte, l'oeil qui brille, un bijou de photo !

Prises de haut vol avec cette hirondelle et ce martinet en vol. Magnifiques paysages entre rivière et falaises.

Merci Marine, tu vois je n'avais pas remarqué que le petit tamia paraissait bien vif et attentif sur cette photo, mais tu as raison, il est craquant !
Merci Jean-Christophe. Pour faire des oiseaux en vol tels que ces martinets, j'y ai passé un certain temps et fait des centaines de prise de vues. C'est très difficile, car il faut de la chance pour tout avoir sur une image. Sur certaines images je n'avais qu'un bout d'aile, un bout de queue, voire que du ciel bleu (!), tellement les martinets passaient vite ! Mais avec de la persévérance et beaucoup de chance, on finit par obtenir une bonne image.

On continue toujours sur les espèces de la vallée d'Orkhon.

109. Pipit à dos olive, Anthus hodgsoni


110. Tarier de Stejneger, Saxicola stejnegeri


111. Rougequeue d'Eversmann, Phoenicurus erythronotus


112. Pipit des arbres, Anthus trivialis

113. Pika de Daourie, Ochotona dauurica


114. Bruant ortolan, Emberiza hortulana


En montagne, ce sont les yacks qui remplacent les vaches. Leur fourrure montre bien à quel point ils sont bien adaptés à ces froides contrées.

115. Yacks


Maintenant je vous propose de voir comment se monte une yourte, habitation typique des nomades. Elles sont évidemment complètement démontables car les nomades changent de coin 4 fois par an environ.

116. Yourte en construction. Au début, les mongols installent les deux poteaux centraux puis le treillis en bois qui se déplie facilement. Ils accrochent alors les baguettes orange entre le toit maintenu par les poteaux et le treillis en bois. Une seule porte est installée, toujours face au sud.


117. Yourte en finition. Les éleveurs déroulent ensuite le feutre épais en poils de chèvres (ou d'autres espèces domestiques) sur tout le tour de la yourte. L'étanchéité est apportée par l'application de plusieurs bâches. L'extérieur est en coton blanc et le tour est joué : en 2 à 3 heures environ la yourte est montée (même en 30 minutes si le temps presse). C'est chaud, bien isolée et étanche contre le vent et la pluie. Parfait !

118. Yourte terminée. Les portes sont souvent décorées et peintes. Un tuyau de poêle sort toujours du toit. Il faut dire que "cela a de la gueule !".


119. 120. Intérieur de la yourte. L'intérieur est toujours agencé de la même manière : le poêle au centre et les lits sur les côtés. Le chef de famille est toujours installé à l'opposé de la porte, les hommes à l'Ouest (à gauche en entrant) et les femmes à l'Est.
Le poêle est alimenté par du bois ou de la bouse séchée. Une fois le poêle lancé, la chaleur se fait aussitôt sentir dans toute la pièce. Il faut se lever plusieurs fois par nuit pour recharger le poêle ou avoir un bon sac de couchage en plus des couvertures !




Nous quittons finalement cette vallée enchanteresse en prenant quelques routes peu recommandables.

121. Passage d'un pont : Chuka guide son père par talkie-walkie pour éviter les trous.


122. Pont un peu moins facile ! Il faut passer la rivière à gué.